Collaboration payante pour Lakou Mizik, Michael Brun et J-Perry

Source Daphney Valsaint Malandre | Ticket Magazine

En seulement 24 heures, la vidéo de « Gaya », la méringue 2017 de Lakou Mizik dévoilée le vendredi 17 février, a totalisé plus de 200 000 vues sur Youtube. Pour ce deuxième passage dans l’univers du carnaval, la bande à Steeve Valcourt s’est fait accompagner de J-Perry et du jeune DJ international Michael Brun. Une collaboration qui semble être payante !

L’idée de créer « Lakou Mizik » prend forme en novembre 2010. On est seulement quelques mois après le séisme  dévastateur de janvier 2010. Le choléra fait rage en Haïti et la crise politique bat son plein. Le chanteur Jonas Attis, le producteur américain Zach Niles et Steeve Valcourt, fils du grand Boulo Valcourt qui a notamment fait ses armes avec le groupe Vod’K, se réunissent. Les trois hommes veulent utiliser la culture haïtienne, notre musique plus précisément, comme antidote contre les mille et un maux du pays. C’est ainsi que cette nouvelle formation musicale prend naissance, dans le sous-sol de Steeve. Naturellement et le plus simplement du monde !

Le charme de Lakou Mizik réside avant tout dans cette diversité qui le caractérise. Les neuf membres du groupe ont entre 20 et 60 ans et viennent de différentes contrées du pays, avec chacun son histoire. Ténors et jeunes talents se mélangent. Chants, tambours, guitares et cornes, s’allient pour donner ce son que certains qualifient de « roots-pop ». « À l’origine, ce n’était pas supposé être un groupe, mais plutôt un projet à travers lequel on réaliserait quelques chansons et vidéos », se rappelle Zach Niles, manager de Lakou Mizik et ancien directeur de l’Audio Institute à Jacmel. Puis, ils ont reçu une invitation pour une performance et les choses ont pris un autre tournant…

Le groupe qui a à son actif un album, « Wa di yo » sorti en avril 2016, a surtout joué dans de petites salles de spectacle en Haïti et construit petit à petit son fan base. « Dans la catégorie racine, Haïti n’a jamais vraiment fait de place pour les nouveaux groupes à côté des ténors », nous dit Zach Niles. « Il est difficile pour les groupes de cette tendance de se faire remarquer et c’est encore plus dur pour un étranger de se frayer un chemin dans ce monde », ajoute le producteur américain, conscient de ses limites et des entraves qui sont sur leur route. Mais rien de cela ne peut décourager cet homme, qui ne rate jamais une occasion de glisser dans notre conversation combien « le groupe est extraordinaire sur scène ».

Pour compléter la liste des accomplissements de « Lakou Mizik » au cours de ses quelques années d’existence, Zach Niles parle aussi du support qu’ils reçoivent à Jacmel, qui est un peu…….lire la suite sur lenouvelliste.com

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