Commémoration du séisme du 12 janvier 2010 en Haïti, le message de l’UE
A l’occasion de la commémoration du 7e anniversaire du séisme dévastateur du 12 janvier 2010, l’Union européenne, dans un communiqué, exprime sa profonde solidarité avec toutes les familles endeuillées par cette tragédie, l’ensemble de la population et les autorités haïtiennes.
En cette journée de recueillement, l’UE estime qu’il est utile et pertinent de réfléchir à toutes les mesures qui sont prises pour renforcer la préparation aux désastres naturels et en profite pour saluer l’initiative des autorités d’avoir déclarée le 12 janvier 2017 « Journée nationale de réflexion et de sensibilisation sur la vulnérabilité d’Haïti face aux risques et désastres ».
Le séisme dévastateur de 2010 avait apporté la preuve douloureuse et tragique que la préparation était dramatiquement insuffisante, fait remarquer l’Union Européenne estimant qu’avec un territoire national à haut risque, de la faille septentrionale à quelques encablures du Cap Haïtien aux autres fractures qui traversent le sous-sol du pays telle que la faille Enriquillo, la question n’est malheureusement pas de savoir si un autre tremblement de terre va frapper Haïti, mais quand et de s’y préparer.
Pour l’UE, cette réalité du risque ainsi que le coût humain considérable de 2010 et de la reconstruction démontrent l’importance de sensibiliser la population dans son ensemble et de prévenir et réduire autant que possible les risques sismiques sans négliger les autres menaces de catastrophes naturelles comme l’a encore tristement illustré le passage de l’ouragan Matthew en octobre dernier.
Au nom de ses Etats membres et des autres partenaires internationaux, elle réitère son engagement aux côtés des autorités haïtiennes et de la population pour contribuer à relever ces défis de la préparation aux risques et désastres et ainsi renforcer la résilience, c’est-à-dire la capacité des populations à faire face, s’adapter et à se relever après qu’une catastrophe ait frappée.
Ces efforts doivent non seulement être poursuivis, mais redoublés. Il s’agit de la meilleure façon de rendre concrètement hommage aux victimes du 12 janvier 2010, en montrant que nous ne les oublions pas et que nous faisons ce qui est en notre pouvoir pour anticiper et diminuer le plus possible d’autres drames à l’avenir, ajoute l’Union Européenne.