Haïti-Santé : Les hôpitaux publics toujours en grève, en attente d’une décision gouvernementale, d’ici le 11 janvier
P-au-P, 09 jan. 2017 [AlterPresse] — Le Syndicat des travailleurs de santé de l’Hôpital de l’université d’État d’Haïti (Sts/Hueh) maintient toujours la grève dans les hôpitaux publics, dans l’attente d’une décision gouvernementale, d’ici le mercredi 11 janvier 2017.
Alisma Roseta Georges, présidente du syndicat des travailleurs de santé de l’Hueh souhaite une solution à la grève, en cours depuis plus d’un mois, lors d’une conférence de presse, ce lundi 9 janvier 2017.
« Nous sommes conscients que la population souffre, mais nous ne pouvons pas honorer nos redevances envers la population si l’État n’honore pas ses redevances à notre endroit », soutient-elle.
Le syndicat entend prolonger la grève jusqu’à l’investiture du prochain gouvernement, au cas où ses revendications ne seraient pas prises en compte, indique-t-elle.
« Nous savons que la grève n’est pas la solution et nous déplorons le fait que la population soit victime à cause de la négligence de l’État », déclare Levy Milot Félix, un responsable au sein du Sts/Hueh.
« Nous sommes aussi victimes de la grève parce que si l’un des membres du syndicat tombe malade, il sera obligé de se référer à un centre hospitalier privé », fait-il remarquer.
Si les activités reprennent la semaine prochaine et que la prochaine administration n’honore pas les engagements signés et ne répond pas à nos exigences à long, moyen et court terme, « nous observerons encore un mouvement de grève en avril prochain », menace le syndicaliste.
Le président Jocelerme Privert a promis un ajustement de salaire pour toutes les couches du système de santé publique. Cependant, seulement les résidents et les internes en ont bénéficié, indique la présidente du syndicat.
Les médecins de service, les infirmières, les personnels administratif et de soutien n’ont pas reçu l’ajustement promis par Privert en gage de la levée de la grève.
Le 3 novembre 2016, le syndicat a donné une conférence…….lire la suite sur alterpresse.org