Olivier Cheuwa en Haïti !
Source Winnie H. Gabriel Duvil | Ticket Magazine
Olivier Cheuwa est dans nos murs. Le chanteur-compositeur se produira aux côtés de celui qu’on surnomme le Garou haïtien, Evens Grégoire, ce dimanche 18 décembre 2016 à l’hôtel Ritz kinam II. A quelques jours de cet évènement, Olivier ne cache pas sa joie d’être en Haïti et promet déjà de faire passer un bon moment à ses fans.
Maillot blanc simple, cheveux coiffés, ou décoiffés, dans un style afro, cette petite barbe blanche qui ajoute un air particulier à son visage, Olivier entre sans faire de bruit dans le studio de Magik 9. C’est l’une des premières entrevues de l’artiste qui est arrivé à Port-au-Prince vers 11h ce jeudi matin. Après 20 heures de vol, et bien sûr, le décalage horaire, il est fatigué. Ses accompagnateurs, Meyer Louibert de Concept Event master et sa femme, Nadège Joassaint, s’inquiètent un peu pour lui. « Il ne pourra pas rester longtemps, il est fatigué et ne s’est pas encore reposé », disent-ils afin de s’assurer que l’entrevue ne dure pas trop. Lui, assis tranquillement, ne semble pas s’en formaliser. Il ne laisse paraitre aucun signe d’irritation. D’ailleurs, sourire aux lèvres, il se prête volontiers au jeu, sourit pour la caméra, pose pour les selfies et répond volontiers à nos questions.
« Mwen kontan la, pou m wè tout moun m te manke. Sa fè lontan », confie l’artiste dans ses premiers mots. Son créole va plus loin que le traditionnel « S ak pase » que la plupart des étrangers ont appris. Et cela étonne. « Moi, je pense que je suis un Haïtien-Camerounais. Un Haïtien de cœur, Camerounais d’origine », avoue Olivier. Car, « Il est vrai que je suis né au Cameroun, mais j’ai aussi grandi au Canada, ce qui m’a amené à connaître beaucoup d’haïtiens. Je me le rappelle, mon premier mot créole a été « Sak pase ». J’aime bien la culture, j’aime bien les repas. « Le lambi », raconte l’artiste qui se sent chez lui ici et qui tient à ne manger que des plats haïtiens durant son court séjour. Ses hôtes y veillent sûrement. Car dès le vendredi matin, sur sa page facebook, on pouvait lire « Les Haïtiens savent accueillir », accompagné de certaines photos prises depuis son arrivée.
Originaire du Cameroun, le chanteur né à Yaoundé en 1975 a vécu son enfance là-bas avant d’émigrer au Canada à 16 ans pour compléter ses études en laboratoire médical, comme le voulait son père. Mais gagné par le virus de la musique, il passe outre ce vœu paternel. Les débuts ont été difficiles, mais il a tenu bon. « On ne va pas se le cacher, que tu sois Africain ou Haïtien, quand tu dis à ton père ou à ta mère, j’ai envie de faire de la musique, ce n’est pas gagné d’avance », témoigne celui qui s’est inspiré de modèles tels que Stevie Wonder, Boyz 2 Men et Éric Clapton.
Après plusieurs concours, Olivier Cheuwa remporte le « Hip-hop 4ever 2004 » dans la catégorie R&B et, deux ans plus tard, il rafle le prix de l’Artiste Émergent de l’année » lors de la 3e édition du « Vibe Awards » à Toronto, magazine musical fondé par le producteur Quincy Jones.
Outre la musique, Olivier s’est aussi mis à écrire…….lire la suite sur radiotelevisioncaraibes.com