Du SMCRS au SNGRS, que peut-on espérer ?

Source Therno N. A. Sénélus | Le National

La gestion et la transformation des déchets restent et demeurent un défi pour les autorités haïtiennes, dans les villes notamment. Pour la zone métropolitaine de Portau- Prince, une seule entité a la charge de ramasser les détritus : le Service métropolitain de collecte de résidus solides (SMCRS).Ce dernier travaille fort souvent de concert avec les mairies de la région.

 Pour pouvoir, probablement, apporter une solution à la forte présence des détritus dans la zone métropolitaine, on envisage de remplacer l’institution par une autre. En ce sens, une proposition de loi est déposée à la Chambre des députés, créant un organe autonome portant le nom du Service national de gestion des résidus solides (SNGRS). Du SMCRS au SNGRS, que peut-on espérer ?

Cette proposition de loi du député de Delmas Gary Bodeau est composée de 6 chapitres de 46 articles. Sa responsabilité exclusive est la gestion des déchets solides. Toutes activités de transport, de collecte, de recyclage, de transformation et de gestion des déchets relèvent également de son autonomie sur tout le territoire national. Déposée par un député à la chambre basse, cette proposition de loi a été déjà analysée par la Commission de l’environnement, des ressources naturelles et de l’aménagement du territoire. Elle a déjà apporté des modifications à certains articles. En s’adressant à l’assemblée, ladite commission estime que le vote de cette loi est plus qu’une nécessité, disant que le problème d’insalubrité devrait être au centre des débats.

Coup d’œil sur le SMCRS

Selon les données du SMCRS, les ordures dans la  zone métropolitaine avoisinent globalement le chiffre de cinq millions de tonnes métriques  par an, incluant les ordures ménagères, les fatras dus aux démolitions, aux ustensiles usagés, aux produits commerciaux ou hospitaliers, etc. Des données ont montré que le SMCRS a la possibilité de ramasser seulement 13 % des détritus, les opérateurs privés en ramassent 15 %. Ce qui signifie que seulement 28 % des déchets produits au niveau de la capitale sont collectés. Des chiffres avancés, récemment par le Premier ministre Enex Jean-Charles, ont fait état de 72 % de la masse de déchets produits dans l’aire métropolitaine qui ne sont pas ramassés. Pourtant, la quantité de déchets générés dans la seule capitale est évaluée à 6 000 m3 par jour.

Du point de vue de matériel, le SMCRS semble n’avoir pas les moyens du bord. Zshea Caze, directrice de l’institution, lors d’une intervention en avril dernier a précisé que ……lire la suite sur radiotelevisioncaraibes.org

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