Haïti – Économie: Hausse du prix du carburant, des proches du gouvernement expliquent
Source ahp.org
Des proches du gouvernement affirment que le pouvoir n’a ni ajusté ni augmenté les prix du carburant. la vérité est plutôt que l’État n’a plus les moyens pour continuer de subventionner le carburant: les autorités provisoires auraient hérité entre autres de l’administration Martelly de 89 millions de dollars de dettes à court terme pour le Venezuela, de 127 millions de dollars de dettes impayés vis-à-vis des compagnies de construction et de 1.7 milliard de gourdes, dû aux professeurs du PSUGO
Port-au-Prince, 23 août 2016- (AHP)-Les réactions se multiplient suite à l’augmentation des prix du carburant sur le marché local.
Des secteurs proches du gouvernement ont expliqué mardi que lorsque ce dernier est arrivé au pouvoir en mars dernier, il a trouvé comme héritage de la précédente administration, 89 millions de dollars de dettes à court terme pour le Vénezuela.
En effet, pour un baril par exemle de 100 dollars de carburant acheté du Vénezuéla 40 dollars doivent être payés dans l’immédiat soit entre 30 et 90 jours et la balance de 60 dollars, en 25 ans.
Or, ces dettes dites à court terme accumulées, n’ont jamais été payées par l’ancien régime, de juin 2015 à janvier 2016, soit une dette totale de 89 millions de dollars.
Ensuite, le gouvernement Martelly a laissé à son successeur des dettes pour des compagnies comme Secosa, Vorbes et Fils, Hervé Lerouge engagées pour la constructiojnt de batiments publics, tels des aéroports, des ministères (Interieur et commerce) ,la Villa d’accueil, la place Hugo Chavez, le marché de Fontamara, soit 127 millions de dollars de dettes laissés par l’administratin Martelly, sans compter les dette de Carifesta, de paniers solidarité, Jetco, ainsi que le montant de 1.7 milliards de gourdes, dû aux professeurs du Psugo.
Aujourdhui, font-ils savoir, le gouvernement n’a ni ajusté ni augmenté les prix du carburant. La vérité est plutôt que l’Etat n’a plus les moyens pour continuer de subventionner le caburant.
Et s’il s’obstine à le faire, il va se retrouver dans les prochains jours, dans l’impossibilité d’approvisionner le pays en carburant .
Alors, quel est le meilleur choix aujourd’hui: continuer de subventionner …..lire la suite sur ahp.org