Haïti- politique : Jocelerme Privert souhaite un vote favorable à son premier ministre pour débloquer la situation
P-au-P, 14 mars 2016 [AlterPresse] — Le président provisoire Jocelerme Privert appelle les parlementaires à donner un vote favorable à la déclaration de politique générale de son premier ministre investi, Fritz-Alphonse Jean, lors d’un message à la nation, le dimanche 13 mars 2016.
Il encourage les parlementaires à jouer leur rôle pour qu’il y ait cette semaine, un gouvernement.
« Je vous demande d’accorder le bénéfice du doute, mieux encore du crédit à tous les membres du gouvernement de consensus en votant favorablement la déclaration de politique générale du premier ministre (..) », a-t-il déclaré, lors de sa présentation du bilan de son premier mois à la tête du pays.
« Ce cabinet ministériel doit rester dans la praxis républicaine, maintenir sa neutralité dans les élections afin de garantir la confiance de tous les acteurs impliqués dans le processus », recommande-t-il.
Le moment est venu pour écrire une nouvelle page dans l’histoire du pays dans la grandeur et la dignité avec le dépassement nécessaire, affirme-t-il, soulignant qu’il est impératif de mettre sur pied le gouvernement.
Les élections doivent se tenir pour sortir de cette crise et conclure le processus électoral interrompu en janvier dernier à cause de la crise politique.
Les sièges encore vacants à la chambre des députés et au sénat doivent être complétés respectivement par l’élection de 27 députés et de 6 sénateurs.
Privert dit attendre l’installation du gouvernement pour publier l’arrêté de nomination du nouveau Cep chargé de la poursuite du processus électoral controversé de 2015.
Les 9 secteurs ont déjà confirmé les nomm de leurs représentants au Cep, rappelle-t-il.
« La réalisation de ces élections et de ces objectifs exigent la mise en place d’un gouvernement et la tenue d’un Conseil des ministres pour examiner la mise en place du Cep aux fins de relancer le processus électoral », poursuit-il.
« On doit résoudre ces questions afin d’avancer sur d’autres priorités comme offrir des services à la population », indique-t-il, profitant pour dresser un tableau très sombre de la situation socio-économique du pays, en partie à cause de la mauvaise gestion.
Au nom de l’intérêt collectif, il invite les parlementaires à partager ses préoccupations concernant la détérioration des conditions de vie de la population haïtienne.
Le président déplore les cas de maladies de Zika, du choléra, l’insécurité et la sécheresse qui continuent d’affecter la population.
Des mesures sont prises afin de contrecarrer lire la suite sur alterpresse.org