Journée mondiale de la femme: planète 50-50 d’ici 2030 : franchissons le pas pour l’égalité des sexes », c’est le thème retenu cette année

Port-au-Prince, le 7 mars 2016 – (AHP) –Ce 8 mars 2016 ramène la journée internationale de la femme  célébrée autour du thème : « Planète 50-50 d’ici 2030 : Franchissons le pas pour l’égalité des sexes ».
L’Organisation des Nations Unies mettra l’accent sur les moyens d’accélérer l’Agenda de 2030 pour une participation et des chances égales entre hommes et femmes dans le monde.
Le représentant d’ONU-FEMMES  en Haïti, Jean-Claude Muenda Kabisayi souligne la nécessité qu’il y ait des changements dans le système politique afin que davantage de femmes puissent accéder aux postes électifs et réaliser l’idéal du quota de 30 %.
Pour sa part, la plateforme syndicale des femmes travailleuses pour l’Emancipation (PLASYFTE)  annonce l’organisation d’une conférence débats sur la situation du genre féminin en Haïti.
La trésorière de cette plateforme, Claudia Pierre dénonce les mauvaises conditions de vie des femmes travailleuses dans les institutions publiques et privées et accuse  les autorités  de laxisme face à cette situation.
Claudia Pierre appelle les militantes des organisations féminines à se mobiliser davantage afin de porter les autorités à garantir l’équité des genres.
Dans son message de circonstance, la Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova, appelle lire la suite sur ahp.org

Une pensée sur “Journée mondiale de la femme: planète 50-50 d’ici 2030 : franchissons le pas pour l’égalité des sexes », c’est le thème retenu cette année

  • 8 mars 2016 à 10:13
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    Toutes mes félicitations à Valéry Numa pour l’émission vision 2000 à l’écoute de ce 8 mars, consacrée uniquement aux femmes. Malheureusement je n’arrivais pas à entrer à l’émission pour témoigner de mes expériences personnelles. Le problème des femmes en Haiti est très graves, beaucoup de femmes professionnelles qualifiées acceptent tous les compromis pour pouvoir accéder à un poste, que ce soit dans le secteur public, privé, ou dans les ONG et nombreuses sont celles qui en sont fières, qui en parlent et encouragent les cadettes à suivre leurs pas. Le pire, elles servent souvent d’entremetteuses entre leurs patrons et d’autres femmes. Il y a des anciens ministres qui exigeaient que des hommes négocient leur femme ou leurs sœurs pour avoir un boulot.
    L’administrateur d’une ONG très connue dans le pays m’a dit si une femme n’accepte pas de coucher elle peut pas travailler dans cette ONG, si c’est un homme qui a besoin d’y travailler, il doit amener sa femme ou sa mère, ou encore sa sœur ou une cousine.
    L’agression n’est pas seulement verbale, elle est très souvent physique, on s’étonnerait de voir à quel point des hommes soi-disant éduqués sont bêtes et sans aucun respect pour les femmes.
    Elles sont rares, les femmes qui sont employées par méritocratie en Haiti, tous domaines confondus, mais c’est un sujet tabou, la majorité des femmes préfère s’enfermer dans un silence complice.
    J’aurais trop à dire!
    Encore une fois, un grand merci à Valéry

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