Plusieurs secteurs restent divisés autour de la désignation de leur représentant respectif au cep, alors que le président de la république s’apprête à publier l’arrêté de nomination de ses membres
Port-au-Prince, le 7 mars 2016 – (AHP) – Alors que le président provisoire Jocelerme Privert s’apprête à publier l’arrêté de nomination des membres du nouveau conseil électoral provisoire, plusieurs secteurs restent divisés autour de la désignation de leur représentant.
C’est le cas notamment des secteurs de la presse et des droits humains. Ce lundi, un groupe d’associations de journalistes ont mis en garde le chef de l’Etat contre la validation du choix de la presse, accusant l’association nationale des médias haïtiens ANHM d’avoir désigné de façon unilatérale le représentant su secteur au CEP.
L’autre association des directeurs de médias, AMIH avait choisi de ne faire aucune opposition au choix de Léopold Berlanger, bien qu’elle était favorable à la désignation de deux personnalités, tel qu’indiqué dans la lettre adressée par le chef de l’Etat aux presidentx des deux associations de patrons de médias
Esaüe César, de l’association des journalistes professionnels et conséquents d’Haïti a insisté sur le fait que le secteur presse est subdivisé en associations de patrons et associations de journalistes.
Si l’ANMH a désigné son vice-président Léopold Berlanger au CEP, les associations des journalistes ont jeté leur dévolu sur les journalistes Anne-Marguerite Auguste de la télévision nationale d’Haïti et Tom Dumont de Signal FM, a dit M. César.
Il déplore que l’ANHM ait choisi d’ignorer la correspondance des associations de journalistes relative à la désignation de leurs membres au CEP.
« Si le chef de l’Etat valide le choix de l’ANHM, il contribuera à la formation d’un conseil électoral contesté », a dit Esaüe César.
Le secteur des droits humains n’est pas épargné par ce vent de division à la veille de la mise sur pied du CEP appelé à compléter un processus électoral parsemé d’irrégularités et de suspicions de fraudes.
La directrice exécutive de l’IMED, institut mobile d’éducation démocratique, Kettly Julien informe avoir été choisie par le secteur des droits humains pour le représenter au CEP mais dénonce des manœuvres qui seraient en train d’être orchestrées pour modifier ce choix.
Nous avons bénéficié du vote de 18 délégués sur les 28 qui avaient participé au processus lire la suite sur ahp.org