Quinzaine de la francophonie 2016 : la France en Haïti se mobilise
Source EJ/Radio Métropole Haïti
Comme chaque année, Haïti célébrera au mois de mars la quinzaine de la francophonie. Rendez-vous incontournable des amoureux des mots, cet évènement sera aussi l’occasion de fêter la richesse, le dynamisme et les valeurs de la Francophonie .
: respect de l’État de droit et des droits de l’homme, égalité hommes-femmes, solidarité et diversité culturelle.
Exprimant leur attachement à cet évènement, l’Ambassade de France en Haïti et son réseau se mobilisent pour contribuer à sa réussite. Cinéma, musique, théâtre et débats d’idées : de nombreuses manifestations culturelles seront organisées tout au long du mois de mars à l’Institut Français en Haïti (IFH), au Lycée français Alexandre Dumas ainsi que dans les cinq Alliances françaises du pays afin de fêter dignement la Francophonie.
1• er festival du film Francophone de Port-au-Prince du 29 février au 8 mars Organisé à l’initiative de l’Ambassade de France et de l’Institut français en Haïti, ce festival présentera une sélection de 13 films de réalisateurs francophones, la plupart inédits en Haïti.
Allant de France en Haïti en passant par le Congo, la Suisse, la Belgique ou le Canada, ces films seront projetés sur grand écran dans différents endroits de la capitale : l’IFH, la FOKAL, la résidence des Lauriers, la Cinémathèque de Pétionville, le Yanvalou, Place Jérémie et place du Canapé vert.
Le programme complet de ce festival disponible en ligne à l’adresse suivante :http://www.ambafrance-ht.org/1er-Festival-du-film-francophone-de-Port-au-Prince Un tel évènement est rendu possible grâce à l’appui et au soutien de l’Institut français de Paris, CANAL+, l’Ambassade de Suisse, l’Ambassade du Canada, Wallonie Bruxelles International, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), le Festival IFFIC de Santiago de los Caballeros en République dominicaine, le Yanvalou, la Fokal, la Cinémathèque de Pétionville, Ciné Lari A et l’Association Colibri.
Table ronde : « Quelle francophonie pour demain » le mercredi 9 mars à l’IFH• Souhaitant offrir une scène à la circulation des idées à laquelle la France est tant attachée, le Quai d’Orsay organisait le 27 janvier une expérience inédite : « la Nuit des Idées ». Intellectuels, artistes, architectes etc. étaient invités à prendre la parole pour imaginer le monde de demain. Service de presse de l’Ambassade France en Haïti : pierre.bonnet@diplomatie.gouv.fr Dans le prolongement de cet évènement, l’Ambassade de France et l’Institut Français en Haïti (IFH) ont décidé d’instituer un rendez-vous mensuel consacré au débat d’idées. Francophonie oblige, le débat du mois de mars sera consacré à la question suivante : « Quelle francophonie pour demain ? » Ce débat sera animé par Mme Darline Alexis, professeur de Lettres à l’Université Quisqueya et à l’Ecole Normale Supérieure ; M. David Bongard, directeur du Bureau régional pour les pays de la Caraïbe et de l’Amérique Latine de l’OIF ; et M. Alain Charbonneau, Directeur Régional du Bureau Caraïbe de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF). Théâtre : « Molière est dans le placard » le 14 mars au lycée Alexandre Dumas, 15 mars à• Gonaïves , le 16 mars au Cap-Haïtien, le 17 mars à l’IFH , le 18 mars à Jacmel , le 19 mars aux Cayes, le 20 mars à Jérémie et le 21 mars à la FOKAL Quoi de mieux pour célébrer la langue de Molière qu’une pièce de théâtre à son sujet ? Venue spécialement de France pour la quinzaine de la Francophonie, la compagnie les Tréteaux de France sera en tournée dans les cinq Alliances françaises d’Haïti ainsi qu’à Port-au-Prince pour offrir huit représentations d’une production inédite.
« Très jeune, Mademoiselle Pâquerette avait décidé d’être actrice, mais un bégaiement congénital l’avait condamnée à jouer les utilités au Théâtre de Boulevard. Comment défendre la langue de Molière quand on bégaye ? C’est à l’aube d’une carrière assez décevante que Mademoiselle Pâquerette trouva une réponse à cette question. Désespérée par la médiocrité de sa situation et par son impossibilité à surmonter ce bégaiement ridicule, Mademoiselle Pâquerette se réfugiait souvent dans des réduits obscurs, avec un noir chagrin. Un jour, elle fit une découverte qui bouleversa son existence… » Finale du Concours national de chanson francophone, le 23 mars à l’IFH•
Une fête n’en serait pas vraiment pas une sans musique. L’Ambassade de France et l’Institut français en Haïti ont donc pris l’initiative d’organiser lire la suite sur metropolehaiti.com