Haïti-Politique : Le G-8 dénonce des dilatoires chez la présidence provisoire

P-au-P, 25 février 2016 [AlterPresse] — Le Groupe des huit (8) candidats à la présidence (G-8), qui contestent les résultats définitifs des élections du 25 octobre 2015, dénonce un processus de dilatoire, qui serait enclenché par la présidence provisoire de Jocelerme Privert dans la mise en oeuvre de diverses dispositions administratives, dont la formation du nouveau conseil d’administration du Conseil électoral provisoire (Cep), dans un communiqué transmis à AlterPresse.

Aux yeux du G-8, les démarches, entreprises, en ce sens, par le président provisoire Jocerlerme Privert, constituent une manœuvre dilatoire pour imposer les dates (de réalisation des prochaines élections), préalablement fixées dans l’accord du 6 février 2016 (conclu antre l’ancien président Michel Martelly et les présidents des 2 chambres du parlement contesté).

LeG-8 souligne une lenteur, observée dans le choix du premier ministre et le démarrage des démarches nécessaires à la constitution de la Commission d’enquête indépendante pour l’évaluation des élections controversées de 2015, pourtant réclamée, dit-il, avec insistance par tous les secteurs de la vie nationale, selon les propres déclarations du président provisoire.

Il fustige également le caractère non transparent des pourparlers, pour la formation du nouveau conseil d’administration du Cep, et la confusion, créée à dessein par la présidence provisoire, chez plusieurs entités appelées à désigner leurs représentants au niveau de ce Conseil, notamment le secteur des femmes et le secteur des syndicats.

La formation de cette commission permettra de juger de la bonne foi de l’équipe au pouvoir, souligne le G-8.

Les syndicats, les secteurs vodou et femmes n’arrivent pas encore à trouver un terrain d’entente sur le choix de leurs représentants au sein du Cep, indique Privert, lors d’un point de presse au palais national, le mercredi 24 février 2016.

Le secteur privé des affaires, les cultes protestants, l’église catholique romaine et la presse ont déjà acheminé les noms de leurs représentants à l’exécutif.

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