Michel Martelly doit partir le 7 février mais il doit aussi faire partie de la solution, selon Réginald Boulos

Source Danio Darius | Le Nouvelliste

Il a fallu que le président de la République ait sollicité du Conseil permanent de l’OEA l’envoi d’une mission en Haïti en vue de résoudre la crise actuelle pour que Réginald Boulos sorte de son silence. L’ex-coordonnateur de la commission consultative en 2014 ne partage pas la vision du chef de l’Etat.

«J’aurais préféré que ce soit les acteurs haïtiens, c’est-à-dire le président de la République, le Parlement, les responsables des partis politiques regroupés au sein du G-8 ainsi que ceux qui sont engagés dans la course, qui s’assoient autour d’une table afin de trouver le plus petit dénominateur commun», a déclaré Réginald Boulos, qui croit que la date du 7 février devrait interpeller tous les Haïtiens et principalement les élites  politiques et sociales.

Réginald Boulos n’est pas pour autant dupe. «Il y aura des opinions divergentes», reconnait-il avant d’inviter les parties prenantes à accorder la priorité à l’intérêt national. Il est convaincu que s’ils s’assoient autour d’une table, les acteurs parviendront à trouver un « dénominateur commun ».« Le premier dénominateur commun est la recherche d’un Premier ministre de consensus », précise Réginald Boulos.

Ce qui importe pour le moment, selon l’homme d’affaires, ce n’est pas de « discuter autour du CEP, de la commission,  ni du timing des élections mais d’assurer la gouvernance du pays après le 7 février ». Il pense qu’une feuille de route allant de 90 à 120 jours  peut être adoptée pour le prochain gouvernement par les parties prenantes.

Il y a beaucoup de gens qui pensent que Michel Martelly n’a plus de pouvoir de convocation mais, fait remarquer Réginald Boulos, il reste et demeure le président de tous les Haïtiens jusqu’au 7 février. « En tant que président de la République, Michel Martelly a sa responsabilité dans la crise actuelle. En tant que tel, poursuit Réginald Boulos, il a son mot à dire dans la solution de cette crise. »

L’homme d’affaires invite le chef de l’Etat à se prononcer  sur lire la suite sur lenouvelliste.com

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