Haïti-ONU :Haïti appuie l’ONU dans la recherche de la paix au Moyen Orient

Source hpnhaiti.com

Lors de son intervention à la 7610e séance du Conseil de sécurité, l’ambassadeur d’Haïti à l’ONU Denis Régis a exhorté l’ONU à relancer les pourparlers de paix dans la région, Cette séance était consacrée à « La situation au Moyen-Orient,  y compris la question palestinienne ». (texte du discours du représentant permanent d’Haïti à l’ONU)

  1. Jamais peut-être dans l’histoire récente la situation au Moyen-Orient n’a été aussi lourde de menaces pour la paix et la sécurité internationales. C’est donc tout à l’honneur du Conseil de sécurité, conscient de sa responsabilité principale en matière de maintien de la paix et de la sécurité, de s’employer à relever le défi que pose la situation actuelle. Á cet égard, il convient de saluer l’initiative de la présidence de l’Uruguay, qui représente une démarche novatrice et courageuse.
  2. Le terrorisme avec ses graves conséquences figure incontestablement au premier plan dans la panoplie des risques et des menaces pour la paix et la sécurité. La menace que font peser les groupes terroristes et extrémistes sur la stabilité de la région, la sécurité internationale et les droits de l’homme est partout présente. Des actes révoltants de barbarie ensanglantent le Moyen-Orient et plongent dans l’horreur les populations, les minorités, notamment en Syrie et en Irak. Le terrorisme est un véritable affront à la conscience de l’humanité. Les récents attentats de Paris, d’Istanbul, de Beyrouth, de Djakarta, de San Bernardino, de Bamako, de Ouagadougou, s’ajoutent à la longue liste des atrocités commisses par ces groupes dont les tentacules s’étendent dorénavant sur les tous les continents.
  3. Cette expansion spectaculaire s’accompagne en outre d’une vague sans cesse grandissante de réfugiés, de persécutions de communautés religieuses et ethniques, de violations massives des droits de l’homme. De surcroît, la possibilité croissante que des armes nucléaires, chimiques ou biologiques tombent aux mains de ces entités terroristes ajoute considérablement à l’ampleur et à la gravité de la menace.
  4. Parallèlement, l’impasse actuelle du processus de paix entre Israël et la Palestine, en éloignant toute perspective d’une solution négociée ajoute aux périls auxquels est confrontée la région. Les effets déstabilisateurs de la suspension des pourparlers de paix entre le Gouvernement israélien et l’Autorité palestinienne sont manifestes. Elle contribue notamment à alimenter les extrémismes, qui, on le sait, tirent prétexte de ce conflit non résolu pour mener leurs entreprises fanatiques. La récente flambée de violence, qui frappe aveuglément civils israéliens et palestiniens, en est une triste illustration. Pareille situation, susceptible de dégénérer à tout moment, indique à quel point le statu quo est intenable.

Monsieur le Président,

Excellences, Mesdames, Messieurs,

  1. La résolution du conflit israélo-palestinien est sans conteste l’une des clés de la stabilité et de la paix au Moyen-Orient. La République d’Haïti se réjouit de participer à ce débat ouvert qui lui donne l’occasion de réitérer sa position sur ce conflit qui n’a que trop duré, d’exprimer sa totale adhésion aux grands principes de droit international et aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale, dont le respect seul peut garantir un règlement durable du conflit, et d’apporter son soutien à la démarche du Conseil visant à rouvrir le dialogue et à permettre aux parties de reprendre le chemin de la négociation, qui demeure le passage obligé vers la paix.
  2. La position du Gouvernement haïtien repose sur un principe fondamental : le droit d’Israël à exister et à vivre en sécurité à l’intérieur de frontières sûres et reconnues doit être admis universellement et sans équivoque, tout comme celui du peuple palestinien à l’autodétermination et à la souveraineté dans le cadre d’un État viable et démocratique.
  3. Le Gouvernement haïtien considère que la coexistence de deux États vivant en paix et en sécurité dans le cadre de frontières internationalement reconnues, qui tiennent compte des préoccupations de sécurité légitimes d’Israël, constitue la clé de voûte de toute résolution du conflit.
  4. C’est en vertu de cette position, et en accord avec les résolutions du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale, qu’Haïti, qui est unie à Israël par des liens d’amitié historiques remontant lire la suite sur hpnhaiti.com

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