Réunion du conseil permanent de l’OEA autour de la demande urgente du président Martelly d’envoyer d’une mission technique pour aider Haïti à résoudre la crise politico-électorale: malgré des réticences, la demande du président Martelly adoptée par consensus
Washington le 27 janvier 2016 (AHP) – La demande urgente du président Michel Martelly d’envoi d’une mission technique pour aider Haiti à résoudre la crise, soumise par le secreaire general de l’OEA Luis Almagro, a été adoptée par consensus, malgré certaines reticencs.
L’Ambassadeur d’Haïti à l’OEA, Bocchit Edmond a d’abord fait un exposé sur la situation, expliquant qu’il ne s’agissait pas d’une demande d’intervention dans les affaires internes d’Haïti, mais plutôt d’une demande d’aide comme cela se fait entre amis dans le cadre d’une politique de bon voisinage.
Toutefois, des pays comme le Venezuela, le Nicaragua et la Bolivie se sont montrés très réticents. Ils ont estimé à travers l’argumentation de leurs represetants, qu’il y avait quelque chose de bizarre dans la requête du president haïtien, parce qu’il est fait référence à la Charte démocratique interaméricaine au lieu de la Charte de l’OEA qui prévoit que le principe de non-intervention est sacro-saint.
Le Président du Conseil, l’Ambassadeur d’Antigua-et-Barbuda, Ronald Michael Sanders, a fait valoir qu’il s’agissait de la requêe d’un Président d’un pays de l’OEA et qu’il fallait y donner suite.
L’Ambassdeur de la Barbade a alors demandé que la question soit mise aux voix, mais le Président a rétorqué que, puisqu’il y a consensus, la décision pouvait être adoptée ainsi.
Mais, le Venezuela et le Nicaragua ont dit qu’ils ne pouvaient appuyer une telle décision. L’Équateur a demandé au Secrétaire général de l’OEA de lui dire quel était l’objectif de la mission et quelle était sa portée, estimant que tout etait confus.
Le Secrétaire général qui n’a pas élaboré, s’est contenté de dire que c’est au gouvernement haïtien qu’il incombait le définir l’objectif de la mission.
Des sources proches des representants contestataires ont toutefois estimé que l’objetif primordial de la misionm technique serait de contrôler le processus de transition et que les differents seceur de l’opposition devraient accorder leurs violons au plus vite, s’ils veulent contrôler quelque chose.
D’autre part, pendant que la demande de Michel Martelly était en discussion au Conseil Permanent à Washington, lire la suite sur ahp