Attendons-nous la propagation de la fièvre Zika pour prendre des mesures ?

Source Jean Phares Jerome | Editorial Le Nouvelliste

Le pays s’emballe dans une crise politique aiguë. Une crise qui s’est aggravée avec le report sine die du second tour de la présidentielle du 24 janvier. Depuis, tous les yeux sont rivés sur les acteurs politiques. Du matin au soir, dans tous les médias, on ne parle que de la politique. Tous les autres sujets sont éclipsés. On oublie qu’il y a la fièvre Zika qui est comme une épée de Damoclès sur nos têtes. Les femmes enceintes sont particulièrement menacées. « Le virus peut se transmettre de la femme enceinte pour attaquer le fœtus », avait expliqué la ministre de la Santé publique et de la Population (MSPP), le Dr Duperval Guillaume, soulignant qu’il peut provoquer dans certains cas un avortement et dans d’autres cas, engendrer la microcéphalie chez l’enfant.

Quel pourcentage de la population haïtienne est au courant de cette information ? On ne sait pas trop. Une chose est sûre, les médias traditionnels comme les réseaux sociaux sont pris en otage par la crise politique. Depuis l’annonce de la confirmation de la maladie en Haïti, on n’en parle presque plus. On va sans doute laisser la fièvre Zika gagner du terrain avant d’en parler. Comme ce fut le cas avec le chikungunya. Sauf que cette fois, dans quelques mois, en plus de ceux qui seront affectés, des enfants vont être handicapés à cause du Zika.

Les autorités haïtiennes, à travers le ministère de la Santé publique, avaient annoncé des mesures pour protéger la population contre cette épidémie qui fait rage dans de nombreux pays du continent américain. Le MSPP recommande lire la suite sur lenouvelliste.com

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