Haïti – Élections : Pas de deuxième tour avant le 7 février
Source SL/ HaïtiLibre
Suite à l’annulation des élections du 24 janvier, « Haïti est susceptible d’installer un gouvernement intérimaire pour transférer le pouvoir à un nouveau président » a indiqué lundi Kenneth Merten Coordonnateur spécial pour Haïti des États-Unis, indiquant que Washington voulait voir de nouvelles élections rapidement et était opposé à une longue période de transition, mais a reconnu implicitement, que les élections n’auraient vraisemblablement pas lieu avant le 7 février, date du départ Constitutionnel du Président Martelly.
« De manière réaliste […] Nous pouvons être à la recherche d’un certain genre de solution temporaire jusqu’à ce qu’il y est un transfert à un nouveau Président élu. Notre crainte, est que nous entrions dans une situation qui est ouverte sans fin […] Dans notre analyse, c’est une étape dangereuse à ne pas franchir » ajoutant « ce qui est une mauvaise chose, c’est de voir la population dans les rues et la création de perturbations et d’intimidation, qui est inacceptable à nos yeux. Nous suivons très attentivement la situation, nous sommes très préoccupés, nous espérons que le dialogue entre les candidats, le Président et le Président du Sénat et d’autres, puisse parvenir à une solution ».
Par ailleurs ce même jour, le Premier Ministre Evans Paul a été beaucoup plus explicite lors d’une entrevue accordée à la station de télévision vénézuélienne Telesur où il a déclaré « dans le contexte actuel, il est clair qu’il n’y aura pas d’élections avant le départ du Président Martelly […] Nous sommes dans une situation de discussions, de négociations, il y a plusieurs scénarios […] Finalement, nous allons organiser le second tour après le départ du Président Martelly, après le 7 février ».
Dépeche en Anglais
Haiti is likely to install an interim government to transfer power to a new president, a senior U.S. official said on Monday, after the Caribbean nation called off an election days before current President Michel Martelly is due to leave office.
The United States’ Haiti Special Coordinator Kenneth Merten said Washington wanted to see new elections quickly and opposed a long transitional period, but acknowledged elections were unlikely to be held before Martelly’s Feb. 7 departure date.
« Realistically speaking, » Merten told Reuters, « We may be looking at some sort of temporary solution until there is a handover to a new elected president. Our fear is that we go into a situation that is open ended. »
« In our analysis that is a dangerous place to go, » Merten said.
Opposition parties want Martelly to leave on Feb. 7, as mandated by the constitution, although some in his party would like him to remain in office to oversee the elections until his five-year term ends in May.
Haiti was due to choose Martelly’s replacement on Sunday, but the two-man race was postponed indefinitely after opposition candidate Jude Celestin refused to participate over alleged fraud that sparked anti-government protests and violence.
Some candidates have called for an unelected transitional government to take Martelly’s place for a longer period of time, harking back to a violent two-year period after a coup in 2004.
« What is not a good thing is seeing people out on the streets and creating disruption and intimidation, that is not acceptable in our view, » said Merten, who was the U.S. ambassador to Haiti at the time lire la suite sur radiotelevisioncaraibes.com