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Comme prévu, des organismes de défense des droits humains ont organisé une marche pacifique à Port-au-Prince ce jeudi, à l’occasion de la journée internationale des droits de l’homme et de la célébration du 67e anniversaire de l’adoption de la déclaration universelle des droits de l’homme. L’objectif était d’exiger le respect du droit de vote des haïtiens mais aussi de condamner les irrégularités et fraudes ayant entaché les dernières élections.
Partis du Champ de mars, les manifestants ont parcouru l’autoroute de Delmas, Pétion-ville, Bourdon, Lalue pour revenir au point de départ, sous forte escorte policière. Ils n’ont pas manqué de scander des propos hostiles au pouvoir et au conseil électoral. Aucun incident n’a été enregistré.
Devant le siège du CEP, à Pétion-ville, Marie Yolène Gilles, responsable adjointe de programme au RNDDH, a délivré un message dans lequel elle a dit non à la violation des droits du peuple haïtien, fustigeant le comportement du gouvernement qui, selon elle, ne cesse de violer les pactes internationaux relatifs aux droits civils et politiques des citoyens.
Le MOLHEGAF a, dans la foulée, organisé un sit-in devant la base logistique de la MINUSTAH, à l’occasion de la journée internationale des droits de l’homme. Il s’agissait de dénoncer l’hypocrisie de l’organisation des nations-unies qui refuse de dédommager les nombreuses victimes du choléra en Haiti.
« Le groupe des 8 candidats à la présidence reste très uni », selon l’un de ses membres, l’ancien candidat à la présidence de la plateforme Konviksyon, Steven Benoit, coupant ainsi court aux rumeurs selon lesquelles il y a des divisions au sein du G-8, notamment après les propos de Jean Charles Moise concernant Jude Célestin du parti LAPEH.
Le parti INITE continue d’exiger la démission des membres du CEP et la constitution d’une commission indépendante chargé de faire le jour sur les fraudes électorales. Dans un communiqué rendu public ce jeudi, cette structure politique affirme que, nous citons : « le coup d’état électoral orchestré par le pouvoir en place ne passera pas, » fin de citation.
Raoul Peck opte pour une solution haïtienne à la crise politique actuelle. L’ancien ministre de la culture sous le gouvernement de Rosny Smart est d’avis que le scrutin du 25 octobre n’était pas organisé correctement, critiquant le refus du CEP d’ordonner une vérification complète des procès-verbaux au centre de tabulation.