Haïti-R.D : 4,344 rapatriés de force et 4,258 cas de retours volontaires, en octobre 2015, selon un monitoring de plusieurs organismes

P-au-P, 12 nov. 2015 [AlterPresse] — 4,344 personnes ont été rapatriées de force et 4, 258 cas de retours volontaires ont été enregistrés pour le mois d’octobre 2015 au niveau de la frontière haitiano-dominicaine, indique une note du Groupe d’appui aux rapatriés et refugiés (Garr), en date du mercredi 11 novembre 2015, transmise à l’agence en ligne AlterPresse.

Ces chiffres ont été recueillis par la plateforme Garr, le Service jésuite aux migrants (Sjm), le Réseau frontalier Jeannot Succès (Rfjs) et l’Organisation internationale pour les migrations (Oim), dans le cadre d’un travail conjoint de monitoring.

226 mineurs non accompagnés et 4 enfants, nés sur le territoire dominicain de parents haïtiens, sont au nombre des 4,344 migrants rapatriés de force.

La plupart de ces personnes rapatriées vivaient à Barahona (Sud de la République Dominicaine), Santiago (Nord), Monte Cristi (Nord-Est) et à San Juan de la Maguana (Sud-Ouest).

Ces rapatriés ont été acheminés vers 3 points frontaliers officiels, dont Ouanaminthe/Dajabón, Malpasse/Jimani et Belladère/Elias Piña.

Reconduits à la frontière dans des conditions infrahumaines, plusieurs d’entre eux ont dénoncé les conditions, dans lesquelles ils ont été expulsés du territoire dominicain.

Certains d’entre eux ont été appréhendés, en sortant du travail, par des agents de l’immigration qui les ont amenés à la frontière. Ils travaillaient, notamment, dans le secteur de l’agriculture et la branche de la construction.

Une augmentation du nombre de rapatriés pour le mois d’octobre

Une augmentation significative a été constatée dans les rapatriements pour le mois d’octobre 2015, par rapport au mois de septembre 2015, pour lequel 3,372 rapatriés de force et 3,053 cas de retours spontanés ont été enregistrés.

Avec un total de 1,257 rapatriés, la commune frontalière de Ouanaminthe occupe la première place, alors que celle de Ganthier lire la suite sur alterpresse.org

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