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Arrestation mardi dernier à Port-au-Prince, de deux proches du président Vénézuélien, Nicolas Maduro. Inculpés à New York de complot visant à introduire de la cocaïne et d’autres substances illicites aux Etats-Unis, Elfrain Antonio Campo Flores et Franqui Francisco Flores de Freitas, ont été extradés au pays de l’Oncle Sam. Ils devaient comparaitre cet après-midi devant un Juge à Manhattan.
L’espace de résistance patriotique soutient les manifestations contre les résultats préliminaires de la présidentielle du 25 octobre, appelant la population à y prendre part massivement. Selon les responsables de cette structure, cette mobilisation doit aboutir au départ de l’équipe au pouvoir et à la mise en place d’un gouvernement de transition chargé d’organiser de bonnes élections dans le pays.
Une nouvelle victime dans les rangs de la police nationale… En effet, Jeune Moise André, un agent 4 affecté à la direction centrale de la police routière, a été abattu par des motards armés en début d’après-midi ce jeudi, au niveau de Clercine, non loin du quartier général de la brigade d’intervention motorisée, BIM. La femme du policier qui l’accompagnait a été atteinte de projectiles et conduite d’urgence à l’hôpital, avons-nous appris.
Le parti Fanmi Lavalas a aussi organisé ce jeudi sa propre manifestation qui a réuni également plusieurs milliers de participants. Ayant pris fin devant le siège du CEP, à Pétion-ville, cette manif visait essentiellement à réclamer l’exclusion du candidat du PHTK, Jovenel Moise, accusé de fraudes électorales lors du scrutin du 25 octobre dernier.
Pour une deuxième journée consécutive, plusieurs milliers de personnes ont manifesté à Port-au-Prince contre les résultats préliminaires de la présidentielle du 25 octobre à l’appel du parti LAPEH et de la plateforme Vérité. Les protestataires continuaient de réclamer l’annulation de ces résultats et la mise en place d’une commission indépendante chargée d’épurer les procès-verbaux.
Des habitants de plusieurs quartiers de Pétion-ville munis de machettes, ont gagné les rues tôt ce matin pour dénoncer les agissements d’un groupe de bandits qui sèment la terreur au niveau de la région métropolitaine de Port-au-Prince. Des tirs d’armes de tous calibres ont été entendus durant toute la nuit dernière dans ces zones, suite à des rumeurs selon lesquelles les malfrats qui commettent des actes criminels à la Plaine du Cul-de-sac, s’apprêtaient à les attaquer.
L’inspecteur Garry Desrosiers, le Porte-parole adjoint de la police nationale appelle la population à ne pas céder à la panique car l’institution a le contrôle de la situation. La mise en place de brigades de vigilance est formellement interdite car les barricades empêchent les policiers d’opérer dans les zones concernées, a dit Garry Desrosiers.
Les différents commissariats de police au niveau de la commune de la Croix des bouquets n’ont reçu de plaintes de personnes qui seraient victimes de viol de la part d’un groupe de bandits, ont indiqué l’inspecteur principal, Garry Desrosiers, le Porte-parole de adjoint la PNH, le secrétaire d’état de l’intérieur Patrick Sully Joseph et le Secrétaire d’état à la sécurité publique, Cyril Woel Adrien. Ils Concluent que les rumeurs concernant l’existence de ce groupe de dangereux criminels participent de manœuvres politiques pour troubler la paix publique durant la période électorale.

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