Haïti-insécurité: 379 personnes tuées par balles entre avril et septembre 2015

Source hpnhaiti.com

454 personnes sont  victimes d’actes de violence dont 379 tuées par balles au cours des deux derniers  trimestres de l’année 2015  (avril à septembre de l’année 2015 ), a révélé  la Commission Épiscopale Nationale Justice et Paix (JILAP) dans son 55-56e rapport. Pour cette même période, 54 personnes ont péri  dans des accidents routiers.

Pour le deuxième trimestre, la JILAP a compté 234 victimes mortelles, dont 214 tuées par balles alors que pour le troisième trimestre, il y a avait 220 victimes, dont 165 tuées par balle. Il y a eu chaque jour au moins deux (2) personnes tuées par balles dans la zone métropolitaine, a rapporté Mme Jocelyne Colas Noel, directrice nationale de la commission.
La violence, l’exhibition et l’usage des armes créent la panique et font peur, même  aux policiers, s’est inquiété, le coordonnateur national de l’observation à Jilap, Me Rovelson Appolon.
Les gangs sont un défi pour l’Etat haïtien à la fois en termes de sécurité et de politique sociale. D’une part, leur existence et leur façon de contrôler certains quartiers remettent en question le monopole de la violence légitime dont l’Etat seulement est détenteur, a regretté l’homme de loi.
Selon Rovelson Appolon, l’Etat est défié dans sa capacité d’assurer la sécurité et la tranquillité des citoyens et citoyennes. « Les marchés  publics sont contrôlés  par les bandits, le crime devient trop facile, la mort es t banalisée », a déploré, Me Appolon.
La zone métropolitaine fait partie du territoire national qui  en grande partie n’est pas contrôlé par la police, ou bien parce qu’il manque d’effectifs, ou bien parce qu’il y a des zones qui sont interdites en terme d’accès et qui échappent à tout contrôle, a-t-on lu dans le rapport de la JILAP.
La Commission a aussi dénoncé le fait que les dix départements, les 140 communes et les 570 sections communales de la République d’Haïti qui forment la structure administrative du pays, souffrent d’une instabilité politique chronique en période électorale.
Pour réduire la violence dans la zone métropolitaine, la commission de la JILAP recommande, lire la suite sur hpnhaiti.com

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