Haïti-RD : Le Garr préconise un accompagnement institutionnel aux rapatriés vulnérables à Anse-à-Pitres

P-au-P, 22 sept. 2015 [AlterPresse] — La plateforme Groupe d’appui aux rapatriés et réfugiés (Garr) appelle les autorités à accompagner les rapatriés vulnérables dans les sites d’hébergement de Tête à l’eau et de Fonds Jeannette (Anse-à-Pitres, département du Sud-Est).

Ces occupantes et occupants vivent dans des conditions infrahumaines, sous des tentes déchirées, qui sont fabriquées en carton, en paille et en bâche, déplore le Garr, dans une note en date du lundi 21 septembre 2015 et transmise à l’agence en ligne AlterPresse.

Le Garr préconise un accompagnement, en toute urgence, des institutions nationales en faveur de ces ressortissantes et ressortissants haïtiens, revenus de gré ou de force du territoire dominicain en Haïti.

Les occupantes et occupants de ces deux sites d’hébergement sont toujours en attente d‘une intervention institutionnelle pour les relocaliser.

Depuis la fin, le 17 juin 2015, du Plan national de régularisation des étrangers (Pnre), des milliers de ressortissantes et ressortissants haïtiens ont laissé, de gré ou de force, la République Dominicaine, pour venir dans le pays.

Jusqu’au 20 août 2015, la commune d’Anse-à-Pitres, qui a plusieurs sites d’accueil, a comptabilisé plus de 9,000 rapatriés volontaires.

Le dimanche 6 septembre 2015, la commission épiscopale (catholique romaine) de la migration en Haïti a visité Anse-à-Pitres, lire la suite sur alterpresse.org

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