Les Nations Unies demandent aux bailleurs 25 millions pour des besoins humanitaires urgents en Haïti

Source EJ/Radio Métropole Haïti

Le coordinateur humanitaire en Haïti, Mourad Wahba, a lancé une demande urgente de 25.5 millions USD de financement pour répondre aux besoins humanitaires liés à des facteurs multiples tels que la sécheresse, l´insécurité alimentaire, le risque de désastres naturels, les mouvements migratoires à la frontière, le choléra et la présence de 60.000 personnes encore déplacées depuis le tremblement de terre de 2010.

Selon un communiqué des Nations Unies , la demande (lancée le 17 août) est le résultat d´un effort inter-agence des Nations Unies coordonné par le Bureau de la Coordination des Affaires Humanitaires des Nations Unies (OCHA) et cible 4 aspects prioritaires : protection/assistance des personnes les plus vulnérables arrivées en Haïti en provenance de la République Dominicaine et des personnes encore déplacées depuis le tremblement de terre (6,9 millions USD); réponse au choléra (8,8 millions USD), sécurité alimentaire (9,1 millions USD) et préparation aux désastres naturels (0.5 millions USD).

Dans le cas des mouvements migratoires, l´objectif stratégique de l´équipe humanitaire est de renforcer les capacités du gouvernement haïtien pour identifier, suivre et assister les migrants arrivés de la République Dominicaine, en leur assurant un minimum de services de base (6.9 millions). L´Organisation internationale pour les migrations (IOM) a recensé lors d´une enquête d´observation plus de 14.712 personnes ayant traversé la frontière entre le 17 juin 2015 et le 4 septembre, dont plus de 4.422 disent avoir été déportés. Le Gouvernement d´Haïti estime, quant à lui, que le nombre de migrants de retour de la République Dominicaine a dépassé les 25.000. Néanmoins, un des défis reste encore le manque de chiffres complets et vérifiables, concernant le nombre exact de personnes ayant migré. Par ailleurs, les Nations Unies ont attiré aussi l´attention sur les 60.000 personnes déplacées vivant encore dans des camps depuis le tremblement de terre de 2010, en particulier quant à leurs besoins persistants en service de base et aux risques sanitaires auxquels elles font toujours face.

La demande de financement vise aussi à assurer lire la suite sur metropolehaiti.com

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