Haïti-Élections: Positions nuancées de certains partis sur une éventuelle modification du calendrier électoral
P-au-P, [AlterPresse] — Des partis politiques engagés dans le processus électoral, ont des positions nuancées sur une éventuelle modification du calendrier électoral, comme le préconise le Département d’État américain, par le truchement de Thomas Adams, conseiller sur le dossier d’Haïti.
L’actuel calendrier électoral prévoit un processus avec trois journées de vote, soit le 9 août pour élire les sénateurs (20) et les députés (119), puis le 25 octobre pour 2è tour des législatives, le 1e tour des présidentiels et les élections des collectivités territoriales.
Une éventuelle troisième journée est prévue pour le 27 décembre 2015, pour élire un président au cas où cela ne serait pas possible au 1e tour.
Dans une déclaration faite à un groupe de journalistes haïtiens en déplacement aux États-Unis, le conseiller Thomas Adams, s’est dit pour une modification du calendrier électoral (à 2 tours au lieu de 3). Cela permettrait selon lui « d’économiser environ 30 millions de dollars et donnerait au Conseil électoral provisoire(Cep) un peu plus de temps pour préparer les opérations électorales ».
Qu’en disent les partis ?
La Fusion des sociaux démocrates haïtiens (Fusion) a « toujours demandé des élections en deux étapes », dixit le vice président du parti, Alix Richard.
Pour la Fusion, il serait mieux d’organiser une première journée électorale, « pour les présidentielles et législatives en même temps », et ensuite une deuxième journée pour les présidentielles, législatives et municipales.
Ainsi l’éventuelle troisième journée ne serait plus nécessaire.
La Fusion estime nécessaire d’organiser « une discussion » en ce sens entre l’Exécutif, le Conseil électoral et les autres parties concernées.
Le Mouvement patriotique populaire dessalinien (Mopod), pour sa part, n’a pas souhaité réagir sur l’idée avancée par le conseiller Adams.
Joint au téléphone par AlterPresse, le coordonnateur du Mopod, Jean André Victor, affirme que lire la suite sur alterpresse.org