Skal Labissière, draft #1 NBA 100 % haïtien
Source Légupeterson Alexandre / petoo76@aim.com | ashaps.com
A chaque draft, les équipes de la NBA se bousculent et s’entredéchirent à la recherche de la perle rare. Et si cette perle rare pour l’édition 2016 était un Haïtien ? En effet, Skal Labissière, né à Port-au-Prince le 18 mars 1996 (19 ans), partira en pôle position dans une liste de plus de 100 postulants. L’ancien élève du Collège Canado-Haïtien fait rêver déjà le monde du basket : les équipes de la NBA et certains pays, qui font le forcing pour l’attirer dans leurs filets. Coup de projecteur sur ce gamin en or, pur produit de l’ASI et du CIBA.
Qui est Skal Labissière ?
Il est l’un des nôtres, le premier garçon de la famille Labissière. Ses parents vivent encore en Haïti. Il a fait ses débuts au Collège Canado-Haïtien, qui participait alors dans les championnats scolaires organisés respectivement par le CIBA et l’ASI. Il mesure 2 mètres 16 et joue au poste de power forward. A en croire, la presse spécialisée américaine (basket), Skal a le potentiel pour révolutionner ce poste. Autant dire, ce n’est pas pour rien qu’il sera le #1 du prochain draft de la NBA en 2016. Présentement, Skal étudie à Lausanne Collegiate school et son équipe actuelle porte le nom de Bluff City Legends, HS Senior.
Skal et l’après-séisme
Au nombre des survivants du séisme qui a ravagé Haïti le 12 janvier 2010, Skal Labissière. Ce dernier, qui avait largement contribué au passé glorieux de l’équipe de basket du Collège Canado-Haïtien dans les championnats scolaires à Port-au-Prince, a laissé le pays six (6) mois après la catastrophe, à destination des Etats-Unis d’Amérique.
Comment y a-t-il procédé ? En effet, sa taille impréssionnante (2m16), son jeu de jambe, sa polyvalence, son habileté et sa présence, ont vite tapé à l’œil des responsables de Power Forward International. Ainsi, Valméra Pierre dit Titanic a entrépris des demarches via son premier coach, Carl Johnny Guerrier, plus connu sous le nom de coach John, pour l’envoyer jouer et surtout s’entraîner dans un Collège aux USA, et cela, grâce au programme « Sports et Etudes » de son organisation, le Power Forward International.
Pour répéter un proche de Skal, le basket-ball n’a pas été sa discipline sportive de prédilection, il avait plutôt démontré une certaine aptitude pour le tennis et pour le football, le sport du pays. Cependant, il y avait un coach, qui par-dessus tout, a vu juste en menant un long combat de quoi convaincre les parents de Skal de pousser leur às’adonner à la pratique active du basket « En réalité, ça n’a pas été trop difficile puisque Skal est issu dans une famille sportive. De concert avec ses parents, j’ai pu l’entraîner. Et lorsque, j’ai été contacté par Titanic, j’ai été persuadé qu’il allait accomplir quelques de grandiose aux USA », a témoigné Carl Johnny Guerrier.
Skal et ses débuts au pays de la NBA
Nous sommes alors en juillet 2010, Skal (14 ans) a laissé la capitale haïtienne à destination de Memphis pour intégrer Evangelical Christian School. Il n’a pas mis trop de temps pour se faire remarquer. Ainsi, il s’est mis en évidence en faisant apprécier sa vision du jeu, ses qualités techniques, tactiques et sa polyvalence. Il y aura passé très peu de temps là-bas. En 2014, le très respecté journal USA Today a écrit au sujet de Skal : « Ce gamin en or a des potentiels énormes pour jouer dans la NBA avant 2017 ».
Skal et la presse mondiale
Récemment, le prestigieux média en ligne : « yahoo sports » a présenté Skal comme le futur # 1 du draft 2016, article repris par plusieurs sites francophones faisant la promotion de la NBA dont « Session basket », sport24 et autres. Tous ces médias ne font que répéter la presse américaine. ESPN.COM avait déjà présenté Skal comme le futur grand maître de la NBA, même cas de figure pour DX DraftExpress et draftNBA.com. Les utilisateurs de ces sites peuvent vérifier le top 5 de la draft 2016 : Skal Labissière (# 1), Jaylen Brown (#2), Ben Simmons (#3), Malik Newman (#4) et Henry Ellenson (#5). Le 11 avril en cours dans le « Nike Hoop Summit Final Recap », Skal a fait un match, salué par toute la presse américaine. En 27 minutes, il s’est distingué en inscrivant 21 points, réussissant 9 sur 15 tirs tentés, six (6) bolcs et six (6) rebonds.
A propos de Skal, ils ont témoigné
« Skal a certainement joué au CIBA. Je ne suis pas étonné de le voir briller au plus haut niveau, a expliqué Emmanuel Bonnefil, Coordonnateur du CIBA. Abondé dans le même sens, Jasson Valbrun estime que lire la suite sur ashaps.com