Éphéméride du jour,.. 25 février 1822, Naissance en Angleterre de Thomas Bouch, inventeur du caisson et du roulier

Ephéméride du Jour

                        25 février 1822             Naissance en Angleterre de Thomas Bouch, inventeur du caisson et du roulier.

Ingénieur ferroviaire anglais de l’époque victorienne.

 Il a conçu le premier pont ferroviaire du Tay lorsqu’il travaillait pour la compagnie des chemins de fer du nord et d’Édimbourg. La Reine Victoria traversa ce pont à bord d’un train à l’ouverture officielle en 1878. Cependant, le pont s’effondra le 28 décembre 1879 à cause de vents latéraux forts. Un train voyageait dessus à ce moment là et 75 personnes sont mortes dont le fils de Thomas Bouch.

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Aujourd’hui, 25 février 2015

56ème jours de l’année, 9ème semaine de l’année

309 jours avant la fin de l’année

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UN FAIT A RETENIR

 

1921           Premier service téléphonique pancanadien

En effet un premier appel entre Ottawa et Vancouver est effectué en ce jour.

 Il unit ces deux villes en passant par plusieurs autres villes américaines.

La conversation est obtenue après quatre heures d’attente. Elle dure trois minutes et coûte 16,25 $. On enregistrera 41 335 appels transcanadiens au cours de la première année de fonctionnement de ce système.

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JOURNEES NATIONALES

Fête nationale du Koweït

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HAITI

 

25 Février 

1791        Mise à mort des mulâtres Vincent Ogé et Jean-Baptiste Chavannes.

Devant le refus de colons de Saint Domingue d’appliquer le décret du 28 mars 1790 émanant de l’Assemblée Nationale qui accordait le droit de vote aux hommes libres âgés de 25 ans, Ogé et son ami Chavannes prirent, à la fin du mois d’octobre de cette même année, les armes contre les blancs. Défaits, poursuivis et capturés, ils furent condamnés au supplice de la roue.

 

1988        Érection du diocèse de Jacmel.

Faisant jusqu’à date partie de l’Archidiocèse de Port-au-Prince, le département du Sud-Est devint un diocèse et le père Guire Poulard qui était à peine transféré à la tête de la paroisse de Saint-Pierre de Pétion-Ville fut nommé son premier ordinaire.

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La Pensée du Jour

«La seule chose qui se trouve entre un homme et ce qu’il veut dans la vie, c’est souvent simplement la volonté d’essayer et la foi pour croire que c’est possible.»

Richard Devos

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PRENOM DU JOUR

Saint Roméo      mais aussi Gerland, Calixte…,…

Carme du couvent de Limoges, il mourut de la peste noire le 4 mars 1380 en Toscane alors qu’il se rendait en Terre sainte. Les Roméo ont de l’aisance et de la tendresse. Leur couleur : l’orangé. Leur chiffre : le 1

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Aujourd’hui

Mercredi 25 Fevrier 2015              Premier Quartier

Jeudi 05 Mars 2015                        Pleine Lune

L’Ere des Poissons, comprise entre le 20 février et le 19 mars

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LE CULTUREL CHEZ NOUS

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MIZIK LAKAY

Pour découvrir la musique de James Germain «Angelico», cliquez sur le site :

https://www.youtube.com/watch?v=Ej9HskaJKL4

Albinos de naissance, c’est à l’école, où cet handicap lui valut quelques moqueries (« au moins, on ne me dit pas sale nègre ») ou cajoleries, qu’il s’est essayé au chant public. A dix ans, il chantait à la chorale de l’église avec sa soeur, jusqu’à sa rencontre avec un mécène qui l’a aidé à prendre des cours. James Germain commence donc très tôt sa formation classique à l’Académie Promusica de Port-au-Prince, sous la houlette d’Angel Mendez, qui l’introduit à l’Opéra baroque où il débute comme soliste vocal dans l’ensemble de Sainte-Trinité et guide ses premiers pas à la rencontre de Monteverdi.

Mais sa passion, les chants vaudou, entendus plus ou moins secrètement durant son enfance, il la redécouvre avec une grande dame de la musique haïtienne, Lina Mathon Blanchet. Remarqué, il obtient en 1989, à l’âge de vingt-deux ans, une bourse de la Coopération française pour un stage en France.

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CENTRE BRÉSIL -Aujourd’hui-6H PM- ENTRÉE LIBRE

Projection du film:« Orfeu Negro » de Marcel Camus

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IFH -JEUDI 26 FÉVIER – 4H PM –  ENTRÉE LIBRE

ATELIER DE DANSE SAMBA DO BRASIL

Les ateliers  sont accessible gratuitement sur inscription  à l’accueil ou par mail : inscription@institutfrancaishaiti.org ils s’adressent à un public de 12 ans et +

A noter : le cours de danse nécessite le port de baskets ou de chaussures de danse adaptées

En partenariat avec le Centre Brésil-Haïti de Port-au-Prince

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Yanvalou- Jusqu’au 28 février -7HPM

Exposition du photographe Franckenson Lexis autour du theme: MADI GRA

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Résidences par quatre chemins- Jusqu’au 30 mars

Appel à candidatures

L’association lance un appel pour sa bourse artistique 2015, la date limite de réception des dossiers est fixée au 31 mars.

Envoyez les dossiers à: festival quatre chemins@gmail.com

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FOKAL-1er au 10 mars

Atelier photographique par Nicola Lo Calzo

Le but de cet atelier est de permettre aux participants d’appréhender les outils pour produire, éditer et diffuser un récit photographique sur le thème de la mémoire, mais aussi sensibiliser aux questions mémorielles de l’histoire contemporaine haïtienne à travers le médium photographique.

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Les Cayes – 6 mars

Festival Krik-Krak

La quatrière édition du festival se déroulera autour des thèmes: le conte, la musique traditionnelle et les jeux.

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L’actualité du monde aujourd’hui

DANS LE MONDE

Le plus proche cousin de l’hippopotame est… la baleine

https://fr.news.yahoo.com/proche-cousin-l-hippopotame-baleine-175618917.html

Une momie retrouvée dans une statue bouddhique

https://fr.news.yahoo.com/momie-retrouvée-statue-bouddhique-113900879.html

BONJOUR SANTE

Peut-on réellement  »mourir de peur » ?

https://fr.news.yahoo.com/peut-réellement-mourir-peur-152724450.html

Cancer : pour le prévenir, on peut aussi agir !

https://fr.news.yahoo.com/cancer-prévenir-peut-aussi-agir-140000466.html

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L’actualité du monde, dans le passé

1836              Samuel Colt fait breveter le revolver qui porte son nom.

Le premier modèle de révolver conçu par Samuel Colt fut le Colt Paterson à simple action (le chien est armé à la main, faisant tourner le barillet en même temps pour aligner la chambre chargée en face du canon). Les premiers revolvers Colt Paterson furent fabriqués en 1836. C’est un calibre 0.36 (en centièmes de pouce) à cinq coups. Il est vendu à la marine du Texas, jeune République qui vient de proclamer son indépendance, et à ses Rangers engagés contre les Mexicains et les Indiens.

En 1846, Colt, en collaboration avec le capitaine Walker, obtient un contrat de 1 000 révolvers Colt, modifiés selon les demandes de Walker qui représente l’armée américaine. Le colt Walker modèle 1847 possède les caractéristiques des révolvers des années suivantes : peu de pièces mobiles, pontet coulé avec la sous-garde, refouloir, nez du chien comportant une encoche pour viser, barillet à 6 chambres… Le long barillet prévu pour 3,25 g de poudre et une balle ogivale de calibre .44, ainsi que le canon d’une longueur de 22,9 cm, donnent un aspect monstrueux à ce revolver de 2 kg à vide.

Cette commande permet à Colt de produire des révolvers moins artisanaux que le Paterson. Il lance sur le marché le Colt Holster Pistol 1848 (premier de la série des Dragoon, aussi en calibre .44, mais avec un canon de 20 cm). Plus léger que le Walker, il est adopté par les régiments de cavalerie (les dragons).

Des modèles de calibre .31, et donc moins lourds encore (jusqu’à 70 % inférieur au Walker) voient aussi le jour ; Les Colt Baby Dragoon (1847/48, 5 coups, les premiers sans refouloir, pontet droit à l’arrière), Pocket (1849, 5 à 6 coups, avec refouloir, pontet rond). Ils sont surtout utilisés par des particuliers, mais aussi par la police, des messagers et des compagnies de diligence. Entre 1848 et 1873, Colt fabrique 340 000 Pocket Revolvers (« révolvers de poche »).

En 1851, Le modèle Navy (cal .36) ou Belt Model (porté à la ceinture) devient une des armes à feu les plus vendues (215 000 exemplaires). Le capitaine Dansan avait d’ailleurs réussi le 23 janvier 1851 avec le modèle Navy à tirer sur une cible portée à plus de 28 mètres.

Enfin, en 1860, est construit le New Model Army pour remplacer les Dragons. Son calibre est identique (.44) mais l’arme est allégée de 30 %. La série des New Army (1860), New Navy (1861, calibre .36) et New Police (1862, calibre .36, 5 coups) est la dernière des armes sans cartouche

1837              La presse à imprimer électrique est breveté

 

1841          Naissance du peintre impressionniste Pierre Auguste Renoir, l’un des plus célèbres peintres français

Pierre-Auguste Renoir dit Auguste Renoir, né à Limoges et mort au domaine des Collettes à Cagnes-sur-Mer le 3 décembre 1919, est l’un des plus célèbres peintres français.

Membre à part entière du groupe impressionniste, il évolue dans les années 1880 vers un style plus réaliste sous l’influence de Raphaël. Il fut peintre de nus, de portraits, paysages, marines, natures mortes et scènes de genre, pastelliste, graveur, lithographe, sculpteur et dessinateur.

Peintre figuratif plus intéressé par la peinture de portraits et le nu féminin que par celle des paysages, il a élaboré une façon de peindre originale, qui transcende ses premières influences (Fragonard, Courbet, Monet, puis la fresque italienne).

Pendant environ soixante ans, il a peint à peu près six mille tableaux.

Pierre-Auguste dit Auguste Renoir est né à Limoges le 25 février 1841, sixième de sept enfants. Son père, Léonard Renoir (1799-18742) est tailleur, sa mère, Marguerite Merlet (1807-1896) est simple couturière. La famille vit alors assez pauvrement. En 1844, la famille Renoir quitte Limoges pour Paris, où le père espère améliorer sa situation. Pierre-Auguste y suit sa scolarité.

À l’âge de 13 ans, il entre comme apprenti à l’atelier de porcelaine Lévy Frères & Compagnie pour y faire la décoration des pièces. Dans le même temps, il fréquente les cours du soir de l’École de dessin et d’arts décoratifs jusqu’en 1862. À cette période, il suit des cours de musique avec Charles Gounod qui remarque cet élève intelligent et doué.

En 1858 à l’âge de 17 ans, pour gagner sa vie, il peint des éventails et colorie des armoiries pour son frère Henri, graveur en héraldique. En 1862, Renoir réussit le concours d’entrée à l’École des beaux-arts de Paris et entre dans l’atelier de Charles Gleyre, où il rencontre Claude Monet, Frédéric Bazille et Alfred Sisley. Une solide amitié se noue entre les quatre jeunes gens qui vont souvent peindre en plein air dans la forêt de Fontainebleau.

Ses relations avec Gleyre sont un peu tendues et lorsque ce dernier prend sa retraite en 1864, Renoir quitte les Beaux-Arts. Cependant, alors que la première œuvre qu’il expose au salon (l’Esméralda 1864) connaît un véritable succès, après l’exposition, il la détruit. Les œuvres de cette période sont marquées par l’influence d’Ingres et de Dehodencq dans les portraits, de Gustave Courbet (particulièrement dans les natures mortes), mais aussi d’Eugène Delacroix, à qui il emprunte certains thèmes (les femmes orientales, par exemple). En 1865, Portrait de William Sisley et Soir d’été sont acceptés par le Salon, ce qui est plutôt de bon augure. Un modèle important à cette époque pour lui est sa maîtresse Lise Tréhot : c’est elle qui figure dans le tableau Lise à l’ombrelle (1867) qui figura au salon de 1868, et qui suscita un commentaire très élogieux de la part d’un jeune critique, un certain Émile Zola. Mais en général, les critiques sont plutôt mauvaises, et de nombreuses caricatures paraissent dans la presse, telles celles de Bertall.

Renoir entretenait à cette époque une liaison avec Lise Tréhot. Deux enfants naquirent de cette liaison : Pierre né à Ville-d’Avray, le 14 septembre 1868 (on ignore le lieu et la date de son décès) et Jeanne, née à Paris 10e le 21 juillet 1870 et décédée en 1934.

Le séjour que Renoir fait avec Monet à la Grenouillère (établissement de bains sur l’île de Croissy-sur-Seine, lieu très populaire et un peu « canaille » selon les guides de l’époque) est décisif dans sa carrière. Il peint véritablement en plein-air, ce qui change sa palette, et fragmente sa touche (moins que Monet qui va plus loin dans ce domaine).

Il apprend à rendre les effets de la lumière, et à ne plus forcément utiliser le noir pour les ombres. Dès lors, commence véritablement la période impressionniste de Renoir. Le paradoxe est que Monet se veut peintre de paysage, et que Renoir préfère la peinture figurative. Aussi pour les mêmes scènes de La Grenouillère, Renoir adopte un point de vue plus rapproché qui lui permet de donner une plus grande importance aux figures.

Il expose avec les Impressionnistes de 1874 à 1878 (ou 1879 ?) et réalise son chef-d’œuvre : le Bal du moulin de la Galette, à Montmartre, en 1877 (Paris, Musée d’Orsay). Le tableau est acheté par Gustave Caillebotte, membre et mécène du groupe. Cette toile ambitieuse (par son format d’abord, 1,30 m × 1,70 m) est caractéristique du style et des recherches de l’artiste durant la décennie 1870 : touche fluide et colorée, ombres colorées, non-usage du noir, effets de textures, jeu de lumière qui filtre à travers les feuillages, les nuages, goût pour les scènes de la vie populaire parisienne, pour des modèles de son entourage (des amis, des gens de la « bohème » de Montmartre). Pour les nus, il fait d’abord appel à des modèles professionnels puis à des jeunes femmes qu’il rencontre parfois dans la rue et qu’il paye en leur offrant le portrait, des fleurs ou des chapeaux à la mode.

Autour de 1880, Renoir est en pleine misère : il n’arrive pas à vendre ses tableaux et la critique est souvent mauvaise ; il décide de ne plus exposer avec ses amis impressionnistes mais de revenir au Salon officiel, seule voie possible au succès. De fait, grâce à des commandes de portraits prestigieux – comme celui de Madame Charpentier et ses enfants (1878) – il se fait connaître et obtient de plus en plus de commandes. Son art devient plus affirmé et il recherche davantage les effets de lignes, les contrastes marqués, les contours soulignés. Cela est visible dans le fameux Déjeuner des canotiers (1880-81) de la Phillips Collection (Washington), même si le thème reste proche de ses œuvres de la décennie 1870. On peut apercevoir dans ce tableau un nouveau modèle, Aline Charigot, qui deviendra finalement sa femme en 1890, et qui lui donnera trois autres enfants, après Pierre et Jeanne nés de Lise Tréhot : Pierre Renoir, Jean Renoir, le cinéaste, et Claude Renoir dit « Coco ».

Les trois danses (Danse à Bougival, Musée des beaux-arts de Boston ; Danse à la ville et Danse à la campagne, Musée d’Orsay, vers 1883) témoignent aussi de cette évolution.

Entre 1881 et 1883, Renoir effectue de nombreux voyages qui le mènent dans le sud de la France (à l’Estaque, où il rend visite à Paul Cézanne), en Afrique du Nord où il réalise de nombreux paysages, et en Italie. C’est là-bas que se cristallise l’évolution amorcée dès 1880. Au contact surtout des œuvres de Raphaël, (les Stanze du Vatican), Renoir sent qu’il est arrivé au bout de l’impressionnisme, qu’il est dans une impasse, désormais il veut faire un art plus intemporel, et plus « sérieux » ; il a l’impression de ne pas savoir dessiner. Il entre alors dans la période dite ingresque ou Aigre, qui culmine en 1887 lorsqu’il présente ses fameuses Grandes Baigneuses à Paris. Les contours de ses personnages deviennent plus précis.

Il dessine les formes avec plus de rigueur, les couleurs se font plus froides, plus acides, ce qui indigne le critique Joris-Karl Huysmans « Allons, bon ! Encore un qui est pris par le bromure de Raphaël ! »8. Sa peinture qui marque un retour vers le classicisme est plus influencée aussi par l’art ancien (notamment par un bas-relief de François Girardon à Versailles pour les Baigneuses).

Lorsqu’il devient à nouveau père d’un petit Pierre (1885), Renoir abandonne ses œuvres en cours pour se consacrer à des toiles sur la maternité.

La réception des Grandes Baigneuses est très mauvaise, l’avant-garde (Camille Pissarro notamment) trouve qu’il s’est égaré, et les milieux académiques ne s’y retrouvent pas non plus. Son marchand, Paul Durand-Ruel, lui demande plusieurs fois de renoncer à cette nouvelle manière.

Aline, future Madame Renoir, le convainc de découvrir en 1888 son village natal : Essoyes. Il écrit alors à son amie Berthe Morisot : « Je suis en train de paysanner en Champagne pour fuir les modèles coûteux de Paris. Je fais des blanchisseuses ou plutôt des laveuses au bord de la rivière».

De 1890 à 1900, Renoir change de nouveau son style. Ce n’est plus du pur impressionnisme ni le style de la période ingresque, mais un mélange des deux. Il conserve les sujets d’Ingres mais reprend la fluidité des traits. La première œuvre de cette période, les Jeunes filles au piano (1892), est acquise par l’État français pour être exposée au musée du Luxembourg. En 1894, Renoir est de nouveau père d’un petit Jean (futur cinéaste, auteur notamment de La Grande Illusion et La Règle du jeu) et reprend ses œuvres de maternité. La jeune femme qui s’occupe de ses enfants, Gabrielle Renard, deviendra un de ses fréquents modèles.

En 1896, Renoir devient propriétaire pour la première fois de sa vie en achetant une maison à Essoyes. Ainsi, la famille Renoir se retrouve tous les étés jusqu’au décès du peintre en 1919. Essoyes sera le rendez-vous des jeux en plein air, des pique-niques, pêches, baignades aussi bien en famille qu’entre amis, Julie Manet notamment en parle dans son journal.

Cette décennie, celle de la maturité, est aussi celle de la consécration. Ses tableaux se vendent bien (notamment par les marchands d’art Ambroise Vollard et Paul Durand-Ruel), la critique, entre autres l’animateur de La Revue blanche, Thadée Natanson, commence à accepter et à apprécier son style, et les milieux officiels le reconnaissent également (achat des Jeunes filles au piano, proposition de la Légion d’honneur, qu’il refuse d’abord). En 1897, lors d’une mauvaise chute de bicyclette près d’Essoyes, village d’origine de son épouse Aline Charigot, il se fracture le bras droit10. Cette chute est considérée comme responsable, du moins partiellement, de la dégradation ultérieure de sa santé. Des rhumatismes déformants l’obligeront progressivement, vers 1905, à renoncer à marcher9. En 1900, Renoir est nommé chevalier de la Légion d’honneur, puis officier en 1911.

Comme Edgar Degas, José-Maria de Heredia, Pierre Louÿs et d’autres, il appartient à la Ligue de la patrie française, ligue antidreyfusarde modérée.

En 1903, il s’installe avec sa famille à Cagnes-sur-Mer, le climat de la région étant censé être plus favorable à son état de santé que celui des contrées nordiques. Après avoir connu plusieurs résidences dans le vieux village, Renoir fait l’acquisition du domaine des Collettes, sur un coteau à l’est de Cagnes, afin de sauver les vénérables oliviers dont il admirait l’ombrage et qui se trouvaient menacés de destruction par un acheteur potentiel14. Aline Charigot y fait bâtir la dernière demeure de son époux, où il va passer ses vieux jours sous le soleil du Midi, bien protégé toutefois par son inséparable chapeau. Il y vit avec sa femme Aline et ses enfants, ainsi qu’avec des domestiques (qui sont parfois autant des amis que des domestiques) qui l’aident dans sa vie de tous les jours, qui lui préparent ses toiles et ses pinceaux. Les œuvres de cette « période cagnoise » sont essentiellement des portraits, des nus, des natures mortes et des scènes mythologiques. Ses toiles sont chatoyantes, et il utilise l’huile de façon de plus en plus fluide, tout en transparence. Les corps féminins ronds et sensuels resplendissent de vie.

Renoir est désormais une personnalité majeure du monde de l’art occidental, il expose partout en Europe et aux États-Unis, participe aux Salons d’automne à Paris. L’aisance matérielle qu’il acquiert ne lui fait pas perdre le sens des réalités et le goût des choses simples, il continue à peindre dans l’univers rustique du domaine des Collettes. Il essaie de nouvelles techniques, et en particulier s’adonne à la sculpture, aiguillonné par le marchand d’art Ambroise Vollard, alors même que ses mains sont paralysées, déformées par les rhumatismes. De 1913 à 1918, il collabore ainsi avec Richard Guino, un jeune sculpteur d’origine catalane que lui présentent Maillol et Vollard. Ensemble, ils créent un ensemble de pièces majeures : Vénus Victrix, le Jugement de Pâris, la Grande Laveuse (Fondation Gianadda, parc de sculptures, Martigny, Suisse), le Forgeron (Musée d’Orsay)15. Après avoir interrompu sa collaboration avec Guino, il travaille avec le sculpteur Louis Morel (1887-1975), originaire d’Essoyes. Ensemble, ils réalisent les terres cuites, deux Danseuses et un Joueur de flûteau.

Sa femme meurt en 1915, ses fils Pierre et Jean sont grièvement blessés durant la Première Guerre mondiale, mais en réchappent.

Renoir continue, malgré tout, de peindre jusqu’à sa mort en 1919. Il aurait, sur son lit de mort, demandé une toile et des pinceaux pour peindre le bouquet de fleurs qui se trouvait sur le rebord de la fenêtre. En rendant pour la dernière fois ses pinceaux à l’infirmière il aurait déclaré « Je crois que je commence à y comprendre quelque chose ».

Le 3 décembre 1919, il s’éteint dans son « Domaine des Collettes » à Cagnes-sur-Mer, des suites d’une congestion pulmonaire4, après avoir pu visiter une dernière fois le Musée du Louvre et revoir ses œuvres des époques difficiles. Il est enfin reconnu.

Dans un premier temps, il est enterré avec son épouse dans le vieux cimetière du château de Nice. Deux ans et demi plus tard, le 7 juin 1922, les dépouilles du couple Renoir sont transférées dans le département de l’Aube où elles reposent désormais dans le cimetière d’Essoyes, comme l’avait souhaité Renoir et son épouse. Depuis, Pierre et Jean, puis les cendres de Dido Renoir – seconde épouse de Jean – partagent sa sépulture.

Il subsiste sur la peinture d’Auguste Renoir un perpétuel malentendu. Elle passe aujourd’hui pour la quintessence du « bon goût bourgeois », à l’instar de ces « peintres décoratifs » et ces « peintres de dames » réalisant des tableaux complaisants et stéréotypés, Renoir n’ayant pas toujours su éviter ce piège pour assurer sa subsistance. Citée en exemple, sa peinture illustre l’idée que le commun des mortels se fait de la beauté en art, ses toiles abordant des sujets simples ayant trait à la vie quotidienne, ses nus qu’il traite d’une manière opulente et sensuelle dégagent une certaine plénitude18. C’est oublier que cette peinture figurative jugée mièvre et réconfortante car évoquant la nostalgie d’un bonheur perdu et qu’on retrouve désormais dans les calendriers des postes ou les cartes postales (telle le Bal du moulin de la Galette, l’emblème touristique du Paris en carte postale), a été rejetée par le public et les critiques pendant plus de vingt ans. Considérée par les collectionneurs de son temps comme inachevée, maladroite et bâclée, elle a par la suite été perçue comme totalement révolutionnaire car rompant avec les conventions de l’art officiel de l’époque. Cependant, le tournant opéré par Renoir vers 1890 lorsqu’il abandonne le plein air et renoue avec ses maîtres préférés, tels Jean-Honoré Fragonard, Raphaël ou François Boucher lui vaut d’être accusé de trahison par ses anciens compagnons impressionnistes qui lui reprochent de sacrifier à la peinture officielle des héritiers de Jacques-Louis David. L’histoire de l’art considère pourtant que cette dernière période de Renoir marquée par un retour vers le classicisme a fortement inspiré une jeune génération d’artistes, tels que Picasso, Henri Matisse, Maurice Denis ou Pierre Bonnard.

Un collège-lycée porte son nom dans sa ville natale, Limoges, un autre à Cagnes-sur-Mer, où il est mort. Un collège est nommé Auguste et Jean Renoir à La Roche-sur-Yon. Un collège est nommé Pierre Auguste Renoir à Ferrières-en-Gâtinais. À Asnières-sur-Seine, le lycée public et le collège voisin portent son nom.

Reproduction du Déjeuner des canotiers sur un parcours du Pays des Impressionnistes devant la Maison Fournaise.Atelier Renoir à Essoyes en Champagne-Ardenne où il séjourne et peint les mois d’été entre 1888 et 1919. On peut visiter l’atelier du peintre ainsi qu’un centre culturel dédié à la famille Renoir lors de ses séjours à Essoyes. La maison des Renoir, qui appartenait encore à Sophie Renoir il y a peu de temps, est devenue propriété de la commune qui souhaite l’ouvrir au public.

Musée Renoir de Cagnes-sur-Mer dans les Alpes-Maritimes où il vit et peint de 1907 à 1919.

Un circuit du Pays des Impressionnistes porte son nom et comporte des reproductions en plein air de ses œuvres et celles d’autres d’artistes impressionnistes et fauves, sur les lieux de leur création.

1912        Naissance  de Brenda Joyce, actrice (Jane dans les films de Tarzan).

Brenda Joyce (de son vrai nom Betty Graffina Leabo) est une actrice américaine née le 25 février 1917 à Excelsior Springs dans le (Missouri) et décédée le 4 juillet 2009 d’une pneumonie à Santa Monica (Californie).

Elle épousa Owen Ward en 1941, dont elle eut trois enfants. Ils divorcèrent en 1960. Ce divorce est très douloureusement vécu par l’actrice et lui laissera de nombreuses séquelles. Elle se remaria deux fois, la première avec un officier de marine, la seconde avec un homme d’affaires, mais les deux mariages finirent par un fiasco. Déjà, elle souffre de crises de démence. Elle meurt en 2009.

Elle commence sa carrière dans une production de Darryl Zanuck La Mousson en 1939. Par la suite, elle succède à Maureen O’Sullivan dans le rôle de Jane, au côté de Johnny Weissmuller pour la série des Tarzan, et sa dernière prestation reprend le personnage, mais c’est à Lex Barker d’interpréter, désormais, le Seigneur de la Jungle.

Filmographie

1939 : La Mousson (The Rains Came), de Clarence Brown

1939 : Le Père prodigue (Here I Am a Stranger), de Roy Del Ruth

1940 : Little Old New York, de Henry King

1940 : Maryland, de Henry King

1940 : Public Deb No. 1, de Gregory Ratoff

1941 : Private Nurse, de David Burton

1941 : Marry the Boss’s Daughter, de Thornton Freeland

1942 : Right to the Heart, d’Eugene Forde

1942 : Whispering Ghosts, d’Alfred L. Werker

1942 : The Postman Didn’t Ring, de Harold D. Schuster

1942 : Little Tokyo, U.S.A. (en), d’Otto Brower

1943 : Thumbs Up (en), de Joseph Santley

1945 : Tarzan et les Amazones (Tarzan and the Amazons), de Kurt Neumann

1945 : I’ll Tell the World, de Leslie Goodwins

1945 : Strange Confession, de John Hoffman (en)

1945 : The Enchanted Forest (en), de Lew Landers

1945 : Pillow of Death, de Wallace Fox

1946 : Tarzan et la Femme léopard (en) (Tarzan and the Leopard Woman), de Kurt Neumann

1946 : Deux nigauds vendeurs (Little Giant), de William A. Seiter

1946 : The Spider Woman Strikes Back (en), d’Arthur Lubin

1946 : Danger Woman, de Lewis D. Collins

1947 : Stepchild, de James Flood

1947 : Tarzan et la Chasseresse (Tarzan and the Huntress), de Kurt Neumann

1948 : Tarzan et les Sirènes (Tarzan and the Mermaids), de Robert Florey

1948 : Shaggy, de Robert Emmett Tansey

1949 : Tarzan et la Fontaine magique (en) (Tarzan’s Magic Fountain), de Lee Sholem

2004               Sortie du film « La Passion du Christ » de Mel Gibson

Sortie dans 2 000 salles américaines du film « La Passion du Christ », dont la réalisation a coûté à Mel Gibson 25 millions US de ses propres deniers, tous les grands studios ayant rejeté le projet. Le film, qui raconte avec un réalisme sanglant les dernières heures de la vie de Jésus, ne manquera pas de soulever la controverse, ses détracteurs reprochant au cinéaste d’avoir exploité la violence à outrance et de présenter les Juifs comme seuls responsables de la mort du Christ.

2005            Décès de Peter Benenson, fondateur d’Amnesty International

Fils unique d’Harold Solomon et Flora Benenson, Peter Benenson est né à Londres dans une famille juive. Son père, officier dans l’armée, est mort quand Benenson avait neuf ans. À l’âge de seize ans, avec des camarades de classe, il aide à établir des fonds pour venir en aide à des enfants orphelins victimes de la guerre civile espagnole. Il a pris le nom de Benenson comme hommage à son grand-père maternel, Grigori Benenson.

Il s’inscrit ensuite à l’université de Balliol, à Oxford, mais la Deuxième Guerre mondiale interrompt ses études. De 1941 à 1945, Benenson travaille au Bletchley Park, un manoir anglais qui fut le quartier général des services de renseignement britanniques durant la Seconde Guerre mondiale; les cryptologues alliés y déchiffraient les messages allemands codés avec Enigma et la machine de Lorenz. Peter Benenson y rencontre sa première épouse, Margaret Anderson. Après sa démobilisation en 1946, Benenson commence à exercer son métier d’avocat avant de rejoindre le parti travailliste. En 1957, avec un groupe d’avocats, il fonde « JUSTICE », une organisation pour la défense des droits de l’homme. En 1958, il se converti au catholicisme. L’année suivante, il tombe malade et se retire pour convalescence en Italie.

En 1960, Benenson est choqué par un article de journal qui relate l’arrestation de deux étudiants condamnés portugais à sept ans de prison pour avoir porté un toast à la liberté pendant la dictature de Salazar. Révolté, il lance dans le journal l’Observer (dont le rédacteur était David Astor) un appel en faveur « des prisonniers oubliés » dans lequel on a utilisé pour la première fois la notion de « prisonnier d’opinion ». L’avocat reçoit alors des milliers de lettres de soutien. L’appel, repris dans les journaux du monde entier, demandait aux lecteurs d’écrire des lettres pour protester contre l’arrestation des deux jeunes hommes. Pour coordonner cette campagne, Benenson fonde en juillet 1961 l’association Amnesty International avec l’aide, entre autres, de Seán MacBride et d’Eric Baker.Initialement désigné secrétaire général d’A.I., Peter Benenson retire sa candidature en 1964 en raison de sa mauvaise santé. Il s’occupe de l’association jusqu’en 1996, avant de prendre un certain recul. Il meurt en 2005 à l’hôpital de John Radcliffe, Oxford, à l’âge de 83 ans.

Recherches: Nadeige CAJUSTE

Sources: 366jours.free.fr / sudouest.fr / lessignets.fr / fr.news.yahoo.com / alterpresse.org /

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http://www.aufeminin.com / http://www.un.org/fr/events/ / www.biography.com

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