Éphéméride du jour,..24 novembre 1826, naissance de Carlo Collodi
Ephéméride du Jour
24 novembre 1826 Naissance de Carlo Collodi
Il prend le pseudonyme de Collodi en hommage à sa mère, native de ce village toscan. Il débute dans le journalisme, dans des journaux humoristiques, puis s’engage dans la lutte pour l’indépendance italienne en 1859. Il redevient journaliste en mai 1860. Il a écrit quelques romans et pièces de théâtre qui n’ont pas eu un grand succès.
Ce n’est qu’en 1875 qu’il commence à écrire pour les enfants en adaptant les Contes de Charles Perrault en italien.
À la suite, dit-on, de dettes de jeux, il commence à écrire Pinocchio en 1881, qui paraît en feuilleton dans le Journal des enfants jusqu’en 1883. Ce roman lui amène le succès, mais Collodi ne retrouva jamais la même inspiration pour ses œuvres ultérieures.
Aujourd’hui, 24 NOVEMBRE 2014
328ème jour de l’année, 48ème semaine de l’année
38 jours avant la fin de l’année
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UN FAIT A RETENIR
24 novembre 1859 Le scientifique Charles Darwin publie sa célèbre théorie sur l’évolution humaine
Il publie « De l’origine des espèces au moyen de la sélection naturelle » qui connaît un succès immédiat. En 1831, Darwin s’embarque à bord d’un navire de la marine royale, le Beagle, pour explorer les côtes d’Amérique du Sud. À son retour en 1836, ses observations lui font remettre en question le dogme de la fixité et de la permanence des espèces. Sa théorie évolutionniste montre que l’homme descend du singe. Comme Copernic à son époque, Darwin révolutionnera la conception de la place de l’homme dans l’Univers.
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JOURNEES NATIONALES
- Sainte Catherine célébrée partout dans le monde et en Haïti, elle est fêtée a
Bouri dans le département de la Grand’Anse
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HAITI
24 novembre 1763 Condamnation et expulsion des Jésuites de Saint Domingue
Mal vus par les colons et propriétaires d’esclaves qui n’appréciaient nullement leur engagement en faveurs des esclaves, ils furent accusés de distorsion de la foi chrétienne, de corruption des esclaves et d’insubordination à la Couronne de France.
24 novembre 1960 Expulsion de Mgr. François Poirier
Archevêque de Port-au-Prince, de 1955, il fut le premier maillon d’une chaîne d’expulsions de prélats Durant son exil et pour faciliter la nomination du nouvel archevêque, François Ligondé, il remit sa démission le 16 août 1966.
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La Pensée du Jour
«Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire »
Albert Enstein
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PRENOM DU JOUR
Sainte-Flora ou Flore mais aussi les Florie, Florin, Firmine…
Elle fût décapitée à Cordoue en 851 pour avoir donné asile à des chrétiens. Les Flora sont intelligentes et imaginatives. Leur couleur : l’orangé. Leurs chiffres : le 6, le 7 et le 9.
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Aujourd’hui
Lundi 24 Novembre 2014 Premier croissant
Samedi 29 Novembre 2014 Premier Quartier
L’Ere du Sagittaire, comprise entre le 23 novembre et le 21 décembre
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LE CULTUREL CHEZ NOUS
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MIZIK LAKAY
TRANSIT musical / Dèd Kra-Z «Pa anmerdem »
Pour découvrir la musique de Dèd Kra-Z «Pa anmerdem», cliquez sur le site : https://www.youtube.com/watch?v=Yym5CzJq_F4
Oberson Aristor est né à Carrefour le 4 Août 1978 : Dèd Kra-Z fait partie des jeunes chanteurs haïtiens dont la voix même sans micro fait vibrer les tympans. Dèd Kra-Z Incarne la philosophie banlieusarde, sa voix expressive chante la douleur des opprimés avec un style très original. Dèd Kra-Z fait du rap, du RnB teinté de Roots de Rock et Reggae avec sa voix acoustique qui lui permet de jouer dans le registre des grands chanteurs comme Kymani Marley, Sizzla, et Capleton etc. Différemment des deux autres MC’ de Mystik 703, Dèd Kra-Z ne pratique que la musique, avec quoi il gagne sa vie. Il peut se venter d’avoir des atouts exceptionnels pouvant lui permettre de réussir. Au studio, ses amis le surnomment « Hit maker » car chaque chanson sur laquelle il pose sa voix devient tôt ou tard un hit comme il l’a prouvé dans le clip « Fonta Fiesta » avec Big boss blade, la chanson d’hommage à Big Daddy J, paru en 2004 dans la démo « Vi Nèg », « Gen Lespwa » avec Mystik 703, une chanson qui a gagné le troisième prix au concours national « chante lespwa » a l’occasion des élections en 2006. Dèd Kra-Z est le chouchou des fans, toujours assoiffés de l’entendre. Avec ses nattes, son teint brun, son physique sexy, il est la star la plus demandée sur la scène du rap, ragga, Dancehall locale. Sa première formation fut les « Zion Babies » mais il a travaillé avec plusieurs autre groupes jusqu’à ce qu’il rencontre K-Libr’ et Ouragan pour former « Soldier » puis Mystik 703. Il a aussi prêté ses services au groupe Live Jam durant l’année 2005 et a enregistré un album avec eux il a aussi posé sa voix et son flow en featuring sur plusieurs titres d’autres formations a tendance rap ou Reggae. Il a suivi des séminaires comme agent de marketing à ADMERK, comme informaticien à l’Institut Français d’Haïti et poursuit des études en techniques sonores et en musique à Educatel.
».
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Lundi 24 novembre- Centre culturel Anne Marie Morisset
4:00 pm,: Projection du film « Le règne de l’impunité » d’Arnold Antonin et rencontre avec le réalisateur – 8-10, rue Gabart, rue Faustin 1er, Delmas 41- Tel :(509) 2228 9229
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24 NOVEMBRE AU 6 DÉCEMBRE – IFH – 6H PM – ENTRÉE LIBRE
FESTIVAL QUATRE CHEMINS
FESTIVAL INTERNATIONAL DE THÉÂTRE DE PORT-AU-PRINCE
Depuis plus de 10 ans, cette manifestation d’envergure se pose comme l’un des événements majeurs dans le paysage culturel haïtien, avec de nombreux metteurs en scène locaux et internationaux. Cette année la direction artistique est assumée par Guy Régis Junior, pour une programmation très prometteuse. Eclosion, éveil, régénérescence, il y a du renouveau dans l’air !
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CINÉ MARDI – CENTENAIRE DE LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE
MARDI 25 NOVEMBRE – IFH – 7H PM – ENTRÉE LIBRE
Jules et Jim, de François Truffaut
Avec Jeanne Moreau, Oskar Werner, Henri Serre
Fiction / 1961 / France / 102’ / En français / Version restaurée
Paris dans les années 1900 : Jules, Allemand, et Jim, Français, deux amis artistes, sont épris de la même femme, Catherine. C’est Jules qui épouse Catherine. La guerre les sépare. Ils se retrouvent en 1918. Catherine n’aime plus Jules et tombe amoureuse de Jim… « Jules et Jim » est adapté du roman homonyme d’Henri-Pierre Roché, repéré par le réalisateur alors qu’il était encore critique cinéma. Il le portera à l’écran après le succès de sa première réalisation, « Les 400 coups ». Jeanne Moreau a été choisie pour incarner le personnage principal de Catherine. Elle interprète la chanson « Le Tourbillon » de Bassiac, qui est aujourd’hui un titre mythique. L’actrice collaborera à nouveau avec le réalisateur dans « La mariée était en noir » en 1967. « Jules et Jim » a été un véritable succès populaire, rassemblant plus d’1,5 million de spectateurs en salles. Le film a été restauré pour ses 50 ans.
Lien vers la bande annonce : http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19515038&cfilm=194895.html
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25 NOVEMBRE AU 5 DÉCEMBRE – IFH – 6H PM – ENTRÉE LIBRE
ATELIERS ART DRAMATIQUE DU FESTIVAL QUATRE CHEMINS
INTERVENANTS : ALIX DUFRESNE, ETIENNE LEPAGE, OLIVIER COYETTE, MARILENA CROSATO
Ecrivains en puissances, amoureux du verbe, comédiens du quotidien, acteurs professionnels, amateurs ou confirmés, participez aux ateliers d’art dramatique organisés dans le cadre du festival Quatre Chemins !
Ces moments de partage et de pratique artistique sont animés par des metteurs en scène et comédiens belges, québécois et italiens de haute voltige, invités du festival.
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RRM-GRAND PALAIS / Paris / Haïti à l’honneur
Jusqu’au 15 Février 2014.
Un voyage à travers deux siècles de l’histoire de la production artistique haïtienne qui sera proposé aux visiteurs dans cet établissement prestigieux.
Une grande première pour Haïti puisque l’exposition englobe tous les aspects de l’art haïtien (sculpture, peinture, video et installation).
Selon Mireille Jérôme, il s’agit du vœu de présenter Haïti dans toute son intégralité sans déboulé chronologique.
Dans la grande cour, il y aura également l’ambiance de Rara de chez nous.
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L’actualité du monde aujourd’hui
Un poisson monstrueux filmé pour la première fois
https://fr.news.yahoo.com/poisson-monstrueux-film%C3%A9-premi%C3%A8re-fois-114722077.html
Au Honduras, une femme meurt toutes les quatorze heures
https://fr.news.yahoo.com/au-honduras-femme-meurt-quatorze-heures-082115527.html
BONJOUR SANTE
Un Britannique d’origine chinoise s’est vu retiré un ver qui vivait dans son cerveau
https://fr.news.yahoo.com/insolite-vers-vivant-cerveau-120000278.html
4 pistes pour être mieux avec soi et les autres
https://fr.news.yahoo.com/4-pistes-être-mieux-autres-140000578.html
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L’actualité du monde, dans le passé
1874 L’Américain Joseph Glidden dépose le brevet du fil de fer barbelé.
Il dépose le brevet du fil de fer barbelé. Cette invention permettra d’installer des clôtures dans les vastes prairies de l’Ouest américain. Elle mettra fin à l’époque des pâturages libres et au métier de cow-boy.
1977 Des archéologues annoncent la découverte près de Salonique (Grèce) de la sépulture de Philippe II, roi de Macédoine, père d’Alexandre le Grand.
Philippe II de Macédoine, né en 382 av. J.-C. et mort assassiné en 336, est un roi de Macédoine ayant régné de 359 à 336. Il est le père d’Alexandre le Grand ; il a été, selon le philosophe péripatéticien Théophraste, le plus grand des rois de Macédoine, non seulement par sa fortune, mais encore par sa sagesse et sa modération.
Il est l’un des trois fils du roi Amyntas III et d’Eurydice. Par son ancêtre Caranos, roi fondateur du royaume de Macédoine, sa dynastie descendrait d’Héraclès. C’est une tradition que rapportent, entre autres, Isocrate dans son Discours à Philippe, ou de façon postérieure, l’historien Plutarque dans sa Vie d’Alexandre. Se prévaloir d’une ascendance divine est un élément courant de propagande chez les monarques et chefs d’état antiques.
Son père assassiné en 370, c’est son frère aîné Alexandre II qui devient roi de Macédoine. Alexandre intervient dans un conflit en Thessalie, mais ne parvient pas à s’imposer. Il doit se résoudre à accepter une alliance avec la cité de Thèbes, alliance qui est scellée par l’envoi de son jeune frère comme otage. En 368, alors qu’il est âgé de 14 ans, Philippe est donc envoyé en otage à Thèbes en Béotie. Bien traité, il y aurait appris l’art de la guerre en observant Épaminondas. Il y reste jusqu’à l’âge de 17 ans, soit jusqu’en 365. De retour en Macédoine, il prend le pouvoir à la mort de son frère Perdiccas III en 359 : il épouse la veuve de celui-ci, conformément à la coutume, et au cours de l’été 360, il est désigné comme tuteur de son neveu, le fils mineur de Perdiccas, Amyntas IV, qu’il écarte un peu plus tard en se faisant proclamer lui-même roi par l’assemblée du peuple macédonien.
Au moment où il prend les rênes du pouvoir, Philippe n’a que 23 ans. Il se trouve face à une situation difficile, puisque la survie du royaume de Macédoine est menacée par les Illyriens. En outre, Péoniens, Odryses de Thrace et Athéniens, voisins de la Macédoine, ont tout avantage à un affaiblissement du royaume. Philippe commence par éliminer ses rivaux potentiels, dont le prétendant Argaios (en), soutenu par Athènes. Il doit ensuite se résoudre à accepter la suzeraineté de Bardylis, roi des Illyriens, dont il épouse la fille, Audata (en). Il conclut également un traité de paix avec Athènes, à qui il laisse les mains libres à Amphipolis. En 359, Philippe, de retour de son expédition contre les Scythes, se voit refuser le passage du mont Hémos par les Triballes à moins de partager son butin. Au cours du combat qui s’ensuit, Philippe est vaincu et perd l’usage d’une main et d’une jambe.
Afin de renforcer la position macédonienne, Philippe lance une vaste réforme de l’armée. Il augmente le nombre de fantassins et crée un bataillon d’élite, les hypaspistes, calqué sur le Bataillon sacré de Thèbes. Il donne à son armée un entraînement strict et un armement repensé : le soldat macédonien reçoit un armement défensif (armure, cnémides, bouclier) plus léger que celui de l’hoplite, dont l’ensemble de l’équipement pèse environ 35 kg. En outre, Philippe dote le fantassin d’une longue pique de 7 mètres de long environ, la sarisse, établissant ainsi les fondements de la phalange macédonienne.
Philippe pense que la Macédoine doit s’affranchir de la tutelle des royaumes voisins : les Péoniens et les Illyriens. Fort d’une armée qu’il a reformée, Philippe affronte et vainc les Péoniens qui menacent le nord de la Macédoine. Il attaque peu après le roi illyrien Bardylis, dont il est le gendre, mais dont il refuse d’être vassal : lors de la bataille, en 356, 7000 Illyriens trouvent la mort ; Philippe a la clavicule brisée.
Au printemps 358, il remporte une grande victoire sur les Illyriens. Bardylis, le roi illyrien des Dardaniens, est tué et ses troupes sont massacrées dans la vallée de l’Erigon. La frontière avec l’Illyrie est repoussée au-delà du lac Lychnidos (lac d’Ohrid)2. En Haute-Macédoine, Philippe impose son autorité en éliminant les dynastes et en les obligeant à s’installer à Pella3. À l’automne, il intervient en Thessalie à l’appel de la ville de Larissa, ennemie de Phères. Il épouse en troisième noces une princesse thessalienne, Philinna (en), et réconcilie les deux cités. Philippe souhaite également doter son royaume d’une grande façade maritime, la Macédoine n’ayant alors qu’un accès limité à la Mer Égée. Il se tourne alors vers l’est et envahit la Chalcidique. Il s’empare au passage de cités qui sont des colonies ou des alliées d’Athènes, comme Amphipolis, qu’il assiège lui-même en 357, Pydna ou Potidée en 356.
Il semble probable qu’un traité secret ait lié Philippe à Athènes, comme l’affirme Théopompe, Philippe devant prendre la ville d’Amphipolis pour le compte des Athéniens ; il y a là un renversement de rapport de force net par rapport à la situation de 359, et ce d’autant plus que Philippe ne tient pas sa promesse, et conserve la ville pour son compte.
En 354, Philippe s’empare de la cité de Crénidès, sur l’île de Thassos, et surtout de ses mines d’or, ce qui ne sera pas négligeable pour le financement du conflit. Il arrache également aux Athéniens la cité de Méthone sur le golfe Thermaïque, malgré l’envoi d’une flotte par Athènes. Philippe perd un œil au cours de la bataille. Enfin, il prend Abdère, près de l’embouchure du Nestos, et Maronée (en) sur la côte thrace.
Il intervient ensuite dans la Troisième Guerre sacrée, à l’appel de Thèbes et de la Ligue thessalienne. Il est battu à deux reprises par Onomarchos, stratège des Phocidiens, et doit battre en retraite, bien décidé cependant à revenir. En 352, il investit la Thessalie et vainc Onomarchos à la bataille du Champ de Crocus. Il fait crucifier le cadavre du stratège vaincu et fait jeter à la mer plus de 3 000 prisonniers phocidiens, châtiment réservé aux sacrilèges. Dans la foulée, il s’empare de Phères et se fait élire à la tête de la ligue thessalienne. Alors qu’il poursuit les Phocidiens, il est arrêté dans le défilé des Thermopyles par une coalition athénienne et spartiate alliée à la ligue achéenne. Malgré cet échec, Philippe a marqué les cités grecques par sa puissance. Il les menace désormais directement.À partir de 352, Philippe reprend l’expansion de son royaume vers le Nord-Est et se tourne vers la Thrace, divisée en trois royaumes depuis la mort de Cotys, roi des Odryses. À l’appel de l’un des rois, il assiège la forteresse d’Héraion Teichos (en), au bord de la Propontide. Ce mouvement menace directement les intérêts athéniens, à la fois à cause de leurs clérouquies de Chersonèse, mais aussi à cause de leur approvisionnement en blé. Athènes vote d’abord l’envoi d’un contingent massif, mais la nouvelle exagérée d’une maladie de Philippe les dissuade de l’envoyer effectivement, à tort : Philippe prend Héraion Teichos et livre la forteresse à la cité de Périnthe, qui avait également fait appel à lui.
Alors que les cités grecques l’avaient tenu pour quantité négligeable, elles le craignent désormais. C’est à ce moment que Démosthène compose la première de ses Philippiques : dans ces discours, Démosthène présente Philippe comme un barbare et un ivrogne. Cette image de propagande sera, jusqu’au XIXe siècle, prise comme une réalité, donnant la Grèce du Nord pour un pays sans une culture digne de ce nom, et donc sans intérêt. La domination macédonienne en Chalcidique n’est pas assurée : la cité d’Olynthe s’allie à Athènes, et se révolte contre Philippe. À l’été 349, Démosthène prononce la première de ses Olynthiennes (en), afin d’encourager les Athéniens à soutenir militairement cette cité. Philippe encourage l’Eubée à se révolter contre Athènes, afin d’empêcher les Athéniens d’aider Olynthe. Dès lors, il peut facilement s’emparer de cette cité en 348. Olynthe est entièrement rasée, et ses habitants vendus comme esclaves. La Chalcidique devient définitivement macédonienne.
Jusque là, que ce soit par l’intermédiaire des colonies, d’Olynthe ou de l’Eubée, on voit que l’affrontement entre Athènes et la Macédoine a surtout eu lieu par « alliés » interposés.
En 346, Eubule, dirigeant athénien pro-macédonien, envoie à Pella une ambassade (composée entre autres de Philocrate, d’Eschine et de Démosthène) afin de négocier une trêve : ce traité, dit « Paix de Philocrate » est un statu quo territorial, à travers lequel Athènes reconnaît la domination macédonienne en Chalcidique, et abandonne la Phocide.
La même année, à Athènes, le rhéteur Isocrate accueille favorablement cette paix en écrivant son discours politique Philippe, dans lequel il s’adresse directement au roi de Macédoine, l’invitant à réaliser l’union des cités grecques et à faire la guerre à la Perse, concrétisant ainsi l’idéal panhellénique. Eubule et Isocrate incarnent l’existence d’un courant pro-macédonien actif au sein de l’élite et de l’intelligentsia d’Athènes. En 342, Philippe fait de la Thrace une province de la Macédoine, et y fonde plusieurs cités. Cette volonté d’implantation macédonienne en Grèce du Nord-Est provoque des révoltes, notamment celle de Byzance, soutenue par Athènes. En 341, Démosthène prononce sa Troisième Philippique pour convaincre les Athéniens de la nécessité d’entrer en guerre contre Philippe. Dès lors, l’affrontement direct entre Philippe et Athènes apparaît inévitable.
En 338, le Conseil amphictyonique, à l’initiative d’Eschine, décide une quatrième Guerre sacrée contre une cité de Locride, Amphissa, accusée d’avoir cultivé une terre sacrée. Philippe y voit l’occasion de pousser son influence en Grèce centrale de façon définitive. Il se fait accorder la tête de l’expédition, détruit Amphissa et progresse en Phocide et en Béotie, jusqu’aux portes de l’Attique. Face à la menace, les cités rivales de Thèbes et d’Athènes s’allient. En août 338, les armées de Philippe et de son fils Alexandre (à la tête de la cavalerie) battent les troupes grecques commandées par Thèbes et Athènes, à la bataille de Chéronée. Cette victoire lui assure l’hégémonie en Grèce.
Athènes subit la perte d’un millier d’hommes et compte plus de 2000 prisonniers. Elle doit signer la paix de Démade, intégrer la coalition macédonienne, et accorder à Philippe la citoyenneté athénienne. Elle peut néanmoins conserver sa flotte. Il est probable que Philippe songe à utiliser cette dernière contre les Perses. Thèbes est plus sévèrement punie : la cité est occupée par une garnison macédonienne, la ligue de Béotie, qu’elle dirigeait, est dissoute. L’année suivante, en 337, Philippe réunit les cités grecques lors du congrès de Corinthe, la ligue de Corinthe devenant la ligue des Hellènes. Il est fait interdiction aux cités grecques de se battre entre elles. Elles conservent néanmoins leur autonomie et leurs institutions propres. Sparte, la Crète et les cités de Grande-Grèce, restées neutres, n’entreront pas dans cette ligue. Il trouve la mort alors qu’il projette de se lancer à la conquête de la Perse : il est assassiné par Pausanias, l’un de ses officiers, alors qu’il s’apprêtait à rentrer dans le théâtre de Vergina où il célébrait ses victoires et l’alliance forcée imposée à la quasi-totalité des cités grecques, peut-être à l’instigation d’Olympias.En 336, à la mort de Philippe II de Macédoine, les tribus thraces se révoltent contre son fils et successeur Alexandre. Vers 335/334, Alexandre mène une campagne d’Alexandre dans les Balkans (en) contre eux. Il traverse le pays des Odryses, et rencontre les Triballes et leur chef Syrmos. Il les défait sur les sommets du mont Hémos, sur les bords du fleuve Lyginos (en), et près de l’île de Peucé, où les survivants trouvent refuge. Syrmos a perdu près de 3000 guerriers, et les succès macédoniens poussent d’autres tribus à la paix avec Alexandre. Il traverse ensuite le Danube et défait les Gètes.
1944 Découverte du courant-jet
Les bombardiers américains qui survolent l’île japonaise de Honshu à une altitude de 10 000 m sont soudainement poussés vers l’avant par un vent de 250 km/h. Cet incident fortuit leur fait découvrir le jet-stream, ou courant-jet. Le courant-jet est situé en haute altitude 10 km. Il se présente sous forme d’une bande de quelques centaines de kilomètres de large. La vitesse des vents à l’intérieur de ce courant est d’environ 200-300 km/h. Les vents circulent d’ouest en est. Toutefois, le courant-jet peut prendre des directions vers le nord selon le déplacement des masses d’air.
Les pilotes de ligne utilisent le courant-jet pour économiser du carburant. En voyageant d’ouest en est, les pilotes partant de l’Amérique du nord vers l’Europe tenteront d’intercepter le courant afin d’être emportés par ce dernier. À l’inverse, les pilotes quittant l’Europe vers l’Amérique du nord tenteront d’éviter ce courant. La position du courant-jet n’est jamais la même. En quelques jours, la forme que prend ce courant peut changer considérablement. En hiver, sa position est plus au sud comme sur la figure suivante. De plus, en hiver, la vitesse des vents dans le courant est plus élevée que durant l’été étant donné le plus grand contraste dans les températures.
1994 Céline Dion reçoit un disque de diamant
Le président de Sony Musique Canada remet un disque de diamant à Céline Dion pour son album « The Colour of my Love » qui s’est vendu à plus d’un million d’exemplaires au Canada seulement. Le même album s’est vendu à plus de six millions dans le monde. La chanteuse devient de ce fait la toute première artiste francophone à mériter un disque de diamant au pays. Seuls les canadiens Bryan Adams en 1985 et 1992, Corey Hart en 1986 et Alannah Myles en 1990 ont réussi cet exploit.
1632 Naissance Baruch Spinoza, philosophe néerlandais
Baruch Spinoza, également connu sous les noms de Bento de Espinosa ou Benedictus de Spinoza, né le 24 novembre 1632 à Amsterdam, mort le 21 février 1677 à La Haye, est un philosophe hollandais dont la pensée eut une influence considérable sur ses contemporains et nombre de penseurs postérieurs.
1806 William Webb Ellis, pasteur britannique à qui l’on attribue l’invention du rugby
William Webb Ellis, né le 24 novembre 1806 à Salford et mort le 24 février 1872 à Menton où il est enterré, serait l’inventeur britannique du rugby moderne. Il s’agit en réalité d’une légende bien ancrée participant à l’histoire de ce sport.
Statue de William Webb Ellis, courant avec le ballon dans la main, devant Rugby School. En avant-plan, une haie taillée en coupe commémore, dans la ville où serait né ce sport, la victoire de l’Angleterre à la Coupe du monde de rugby à XV 2003.William est le fils de James Ellis, un officier des dragons de la garde, et d’Ann Webb, dont le mariage est célébré en 1804 à Exeter. Après le décès de son père en 1811 lors de la bataille d’Albuera, Ann Webb s’installe avec son fils à Rugby. Ce dernier fréquente la Rugby School entre 1816 et 1825, une public school locale et l’un des plus célèbres collèges privés d’Angleterre.
Aux dires d’un de ses camarades, lors d’un match de folk football, variante locale de la soule, Ellis prend le ballon à la main en novembre 1823, au mépris des règles les plus élémentaires du jeu. Il s’agit, pour beaucoup, de l’acte fondateur du rugby moderne. Ellis poursuit ses études à l’université d’Oxford et joue au cricket. Il est par la suite ordonné prêtre et devient, en 1855, recteur à Laver Magdalen, dans l’Essex. Il vit anonymement la fin de sa vie à Menton où sa tombe, toujours visible, est redécouverte par Ross McWhirter en 1958 ou 1959 selon les sources.
1572 Décès John Knox, Réformateur de l’Église écossaise
A cet époque, l’Écosse est un pays sauvage, peu peuplé, les maisons sont misérables, les marécages sont nombreux, la misère est grande.
Mais les églises et les abbayes sont plutôt somptueuses et riches.
Elles possèdent une grande partie des terres, les curés de campagne sont aussi dans la misère, beaucoup semble-t-il sont insouciants et débauchés, au milieu de cette population pauvre…
John Knox a la chance de pouvoir faire des études à Glasgow, il commencera comme notaire, fera aussi des études de théologie et sera ordonné prêtre en 1536.
C’est dans ce contexte que les colporteurs de la Bible, envoyés par Wycliffe, parcourent les campagnes. Dans l’obscurité ambiante, la lecture de la Bible est autorisée .John Knox la découvre et est émerveillé de rencontrer dans le texte inspiré une autorité sans faille. Les idées de Luther circulent, et ceux qui prêchent la Réforme sont arrêtés, condamnés au bûcher, par exemple George Wishart, brûlé vif en mars 1546 qui fut pour lui un modèle de foi et de courage.
John se réfugie alors au château de Saint Andrews, à Edimbourg, mais les troupes françaises l’assiège et s’en empare. John Knox fera parti des déportés. Dans la galère où il fut enchaîné il a vécu une terrible épreuve, mais sa foi n’est pas ébranlée. Car chaque jour ce sont les coups ou les flatteries pour lui faire renier sa foi, mais rien n’y fait au contraire sa foi grandit.
Il devrait y rester 18 mois, libéré en février 1549, il se rend en Angleterre où il est bien accueilli par le roi Edouard VI. Celui-ci en fait son chapelain. En 1152 il épouse Marjory Bowes.
Le roi mourut prématurément, ce qui forcera John Knox à s’enfuir à nouveau, il restera surtout à Genève pour rencontrer Calvin, avec lequel il découvre de nombreux points communs. Il prêchera dans la communauté des anglais. Puis l’appel pour sa terre natale étant plus fort il retourne en Écosse en janvier 1559, l’heure de la réforme a sonné…
Il prêche sans relâche, les partisans de la réforme augmentent considérablement, mais peu osent afficher ouvertement le changement opéré dans leur cœur, car la très catholique Marie Stuart est arrivée au pouvoir.
Aussi beaucoup continuent à suivre le culte catholique romain. Lorsque John Knox parvient à les convaincre de quitter l’église, alors ce sont les foudres du clergé contre lui. Il est donc cité à comparaître. Le soutien de quelques puissants du pays lui évite une condamnation. Mais la reine intervient, l’accusant de multiples façons, entre autre, d’entraîner les Écossais à pratiquer un autre culte que celui de leurs pères.
Pour la reine il ne faut rien changer du culte catholique romain, mais John Knox reste inflexible, il continuera à répandre la réforme. Après une entrevue dramatique avec lui, Marie Stuart dira à l’ambassadeur de sa cousine Elizabeth d’Angleterre que l’Ecosse est trop petite pour les contenir tous les deux, le réformateur et elle.
Elle le fait comparaître pour trahison devant le Conseil privé, car il a convoqué l’Eglise à une manifestation à la suite de l’arrestation de deux protestants. Knox retourne les juges et triomphe.
En conséquence de quoi en 1560 le parlement Écossais rejeta l’autorité du pape, interdit la célébration de la messe et adopta une confession de foi protestante.
Cela fut possible car ils se débarrassèrent de l’hégémonie française matérialisée par Marie Stuart, 1542-1587, qui fut emprisonnée en Angleterre par sa cousine, la reine Élisabeth, fut exécutée après avoir été condamnée pour trahison en 1587.
Recherches: Nadeige CAJUSTE
Sources: 366jours.free.fr / sudouest.fr / lessignets.fr / fr.news.yahoo.com / alterpresse.org /
haiti-reference.com/haitilibre.com/isere-annuaire.com / http://fr.wikipedia.org /
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http://www.hellocoton.fr / http://expressorion.com / www.lodace.net / http://www.labougeotte.fr / http://moretta.over-blog.com /
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