Les titres de l’actualité sur Vision 2000
Le président Michel Martelly et le premier ministre Laurent Lamothe étaient ce lundi à la Havane en vue de prendre de part au sommet des chefs d’état et de gouvernements de l’alliance bolivarienne pour les peuples d’Amérique, ALBA. Ces assises étaient consacrées à la coordination des actions contre la fièvre hémorragique, Ebola au niveau de la région.
Face au risque élevé de l’introduction de la fièvre Ebola en Haiti, le docteur Jean Claude Desgranges appelle au renforcement de la surveillance épidémiologique dans le pays. Il se plaint des déficiences du système sanitaire haïtien.
Le docteur Junot Félix exprime les mêmes inquiétudes…Il appelle à l’implication totale de la population dans les efforts de surveillance de la fièvre Ebola et plaide en faveur de séances de formation au profit des travailleurs de la santé et la mobilisation de matériels de protection nécessaires.
L’homme et la femme de la rue se montrent aussi très préoccupés face l’éventualité de l’apparition de la fièvre Ebola sur le sol national. Ils mettent en avant la défaillance du système sanitaire haïtien.
L’ancien commissaire du gouvernement de la Croix-des-bouquets, maitre Inel Torchon dément avoir été limogé. Il affirme avoir lui-même adressé sa lettre de démission au ministre de la justice, Jean Renel Sanon le 13 octobre dernier, soit la veille de l’annonce de sa révocation. Maitre Inel Torchon, n’a pas souhaité dévoiler les causes de sa démission ni même réagir aux informations selon lesquelles il a été remercié en raison de son refus d’accompagner la police afin de procéder à l’arrestation de l’ancien président Jean Bertrand Aristide, le vendredi 11 octobre dernier.
Le substitut commissaire du gouvernement, maitre Gérald Norgaisse, a décidé ce lundi, de déférer les manifestants arrêtés vendredi dernier par devant le juge d’instruction, Lamarre Bélizaire. C’est qu’a fait savoir cet après-midi, maitre Evel Fanfan, avocat des accusés. L’homme de loi juge cette démarche illégale car il revient au doyen du tribunal de première instance de Port-au-Prince de distribuer les dossiers.
Les partis politiques de l’opposition annoncent pour ce jeudi, une marche pacifique à la capitale afin de réclamer la libération des manifestants arrêtés le 17 octobre dernier et des prisonniers politiques. Ils dénoncent l’attitude des policiers qui ont réprimé brutalement la manifestation et mettent en garde le DG de la PNH, Godson Orélus, contre la politisation de l’institution.