Haïti – Volley ball: Margareth Graham pour succéder à elle-même
Source ashaps.com
Ils sont au nombre de 53, les clubs issus de la capitale et de certaines villes de la province qui s’apprêtent à élire un nouveau comité exécutif à la tête de la Fédération Haïtienne de Volley-ball (FHVB), et ce, pour une durée de quatre (4) ans au terme de son huitième (8e) Assemblée générale qui se tiendra au local du Comité Olympique Haïtien (COH), sis à Pétion-Ville (rue Clervaux) le samedi 20 septembre 2014.
Avant l’arrivée de Margareth Graham aux commandes de la Fédé en 2010, la famille du volley-ball haïtien n’était pas unie et, cette division avait un effet néfaste sur la qualité du jeu pratiqué par les adeptes de cette discipline. En un mot, le volley était en décrescendo, et ce, malgré la volonté manifeste de son valeureux président d’alors, Guy Joachim qui faisait office également de patron de la Fédération Haïtienne de Basket-ball (FHB).
Madame Graham a su colmater les brèches pour redonner vie à cette fédération était au creux de la vague en ressuscitant d’une part, certaines ligues et de créer d’autres, d’autre part. Ainsi, sans surprise, ces ligues ont organisé régulièrement leurs propres compétitions avant d’envoyer leurs représentants dans les différentes activités réalisées par la Fédé, telles : Championnat National de Clubs, Séminaires de formation pour les arbitres et entraîneurs, Camp d’été pour les jeunes ou encore Camp pour les joueurs appelés en équipe nationale. Au bout de quatre (4) ans, la Fédé a su implanter ou encore vulgariser le volley un peu partout à travers le pays. Cependant, à contre courant, elle sanctionne certaines équipes de la capitale.
Sous la houlette de madame Graham, les sélections masculine et féminine haïtiennes ont pu atteindre pour la première fois de leurs histoires le tour final des éliminatoires de la coupe du monde. A Cuba, les filles se sont emparées de la 3e place dans un groupe très relevé comprenant le pays hôte, Trinidad & Tobago et Curaço. En revanche, les hommes ne terminent qu’en 4e position loin derrière les géants Américains, Guatemala (2e), avec un petit de réussite, ils auraient dû prendre la 3e place, mais elle a été chipée par l’équipe de Sainte-Lucie. Pour rappel, la NORCECA a été énorme en termes financiers pour aider Haïti dans ces périples.
Pour avoir permis à cette fédération de renaitre de ses cendres, Margareth Graham a été élevée au rang de « Meilleur dirigeant » en 2013 par l’ASHAPS. Cependant, la FHVB n’a pas su échapper au virus qui ravageait ou qui ravage encore certaines entités sportives du pays qu’est la division, un phénomène qui n’est pas nouveau, mais qui ne cesse de gangrener la famille sportive haïtienne. A titre d’exemple, trois équipes : Banzaï, Apex et Volley 2000 ont été sanctionnées par la Fédé parce qu’elles ont semblent-ils transgressé certains règlements prescrits dans le protocole des compétitions qu’organisent la Fédé et la Ligue de Volley-ball de la Région Ouest, la LVBRO.
A ce sujet, les rumeurs les plus folles circulaient autour de la famille de volley. Certains parlent de lire la suite sur ashaps.com