Haïti-Éducation : La nomination des enseignants en poste est insuffisante, répond la Cneh à Martelly
La nomination des enseignantes et enseignants en poste, exigée par le président Joseph Michel Martelly du ministère de l’éducation nationale et de la formation professionnelle (Menfp), ne va pas changer leurs mauvaises conditions de vie, réagit la secrétaire générale de la Confédération nationale des éducatrices et éducateurs haïtiens (Cneh), Rose Thérèse Magalie Georges, dans une interview accordée à AlterPresse le 21 janvier 2014.
Le problème de la nomination des professeures et professeurs dans le système éducatif révèle un dysfonctionnement de l’appareil étatique à ce niveau, critique la secrétaire générale de la Cneh, précisant que la revendication fondamentale des professeurs concerne leur traitement.
Nommer les enseignantes et enseignants en poste est une obligation administrative, qui relève du ministère de l’éducation, indique-t-elle.
Lors d’une réunion, le lundi 20 janvier 2014, le président de la république, Joseph Michel Martelly a demandé au Menfp, dont le titulaire est Vanneur Pierre, de prendre toutes les dispositions pour que soient nommés les enseignantes et enseignants en poste, répondant au profil du ministère.
Cette demande de Martelly survient, suite à une grève générale lancée, depuis le lundi 20 janvier 2014, par la plateforme des syndicats d’enseignantes et d’enseignants dans les lycées et écoles publiques, en vue d’exiger de meilleures conditions de travail.
Cette grève devrait être maintenue jusqu’à une réponse satisfaisante, du gouvernement, aux revendications du mouvement des enseignantes et enseignants, réitère la secrétaire générale de l’organisation syndicale, Cneh, membre de la plateforme.
Cette plateforme regroupe, entre autres, le Corps national des éducatrices et éducateurs haïtiens (Coneh) et la fédération nationale des travailleuses et travailleurs en éducation (Fenatec).
Une liste d’exigences, au-delà de la nomination
La Cneh réclame plus de justice et d’équité, dans le budget alloué à l’éducation, pour un meilleur traitement des enseignantes et enseignants.
L’État doit mettre les enseignantes et enseignants lire la suite sur alterpresse.org