Emeline Michel : Une voix d’Haïti à Montréal. « Quintessence » en spectacle unique

La chanteuse haïtienne Emeline Michel s’apprête à offrir le meilleur d’elle-même à son public de Montréal, Canada, où elle n’avait pas véritablement chanté sur scène depuis trois ans.

Ce 30 novembre, il s’agira de « faire partager au public plusieurs années de travail, plusieurs années d’amour », précise-elle dans une interview accordée à AlterPresse.

« Carrément, ne rien donner à moitié… donner le maximum de soi-même. Nous avons choisi une salle veloutée (Théâtre le Gesù) pour que les gens puissent se procurer le maximum de plaisir », confie l’artiste, surnommée la reine de la chanson créole.

Ce spectacle sera centré sur son 10e opus « Quintessence », sorti en mars 2013 et qui lui a couté 5 ans de travail.

Les échos du 12 janvier 2010

Le projet d’un album autour du thème de l’amour a été totalement modifié à cause du terrible tremblement de terre de janvier 2010, « une grosse cicatrice dans la vie de mon pays », souligne la chanteuse. « Quand on est un artiste, on est le miroir de la société où l’on vit », explique-t-elle.

Elle a donc retenu le titre générique « Quintessence », pour parler (en partie) de son peuple, de sa douleur, des souffrances de son pays et d’un « futur porteur d’espoir ».

Et à propos de ce moment tragique, où on a vu partir en un instant environ 300.000 êtres aimés et où la terre d’Haïti a été brusquement défigurée, l’émotion de l’artiste paraît, près de 4 ans plus tard, intacte. « Cette fragilité nous fait prendre conscience que rien ne nous appartient. On doit délecter chaque moment… apprendre à aimer les gens qui vivent autour de nous, le leur dire et vivre la vie avec toute l’intensité possible ».

Quintessence

L’album qu’explorera Emeline Michel en spectacle unique le 30 novembre à Montréal regroupe 12 titres, dont « Infini », un boléro sur le thème de la paix retrouvée, « Mèsi Lavi », un hymne à la vie, « Djannie », une condamnation de la violence faite aux femmes, « M pa ka domi », une expression de chagrin profond mais aussi une merveilleuse rencontre avec le blues.

« Quintessence » a la particularité de lire la suite sur alterpresse.org

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