Bloc Sport..Nigéria : Christian Obodo, « Je me suis enfui, on voulait me tuer »
Christian Obodo, le milieu de terrain nigérien enlevé le week-end dernier dans son pays, raconte comment il a échappé à ses ravisseurs à l’ANSA.
Christian Obodo, milieu de terrain nigérien de 28 ans, prêté cette saison à Lecce par l’Udinese, est une star dans son pays. Il roule dans une Bentley immatriculé « Obodo 5 », et sa vie de footballeur en Italie lui a fait oublier que les enlèvements de « stars » et les demandes de rançon étaient monnaie courante en Afrique.
Il en a été victime ce week-end. Un groupe de 5 hommes armés l’a en effet kidnappé et exigé auprès de sa famille une rançon de 150 000 euros. Le calvaire d’Obodo n’a pas duré longtemps. On apprenait que ce dimanche, le joueur avait été libéré et que la police avait arrêté 3 des 5 ravisseurs.
200 policiers pour Obodo
Mais en fait, Obodo s’est libéré tout seul. C’est ce qu’il confie à l’ANSA, qui l’a contacté par téléphone, depuis un hôtel où il se trouve désormais à l’abri : « Quand j’ai entendu que la seule personne qui me surveillait devait me tuer, j’ai décidé d’accélérer les choses et je me suis échappé. J’ai couru, et me suis retrouvé dans une forêt. Puis je suis arrivé dans un petit village. Les gens m’ont reconnu et ont appelé la police. 200 policiers sont arrivés en peu de minutes.Je n’ai jamais vu autant de policiers de ma vie. Je remercie Dieu, tout s’est bien passé mais je suis encore un peu en état de choc ».
Des ravisseurs encore mineurs
Obodo donne davantage de détails sur le déroulement des opérations et sur ses agresseurs : « Après avoir parlé avec ma famille, 3 de mes ravisseurs se sont rendus à un point de rendez-vous donné pour aller chercher leur rançon. Puis une quatrième les a rejoints, et donc un seul me surveillait, armé d’un fusil. Puis après que les 3 premiers se soient faits arrêtés par la police, l’autre a téléphoné à mon gardien en lui disant de me tuer. J’ai entendu leur conversation et je me suis enfui. Mes ravisseurs étaient des jeunes, des mineurs, ils n’avaient pas l’intention de tuer mais de se procurer de l’argent ». N’empêche qu’on a frôlé le drame, même si tout est bien qui finit bien.
Nigéria : Christian Obodo, « Je me suis enfui, on voulait me tuer »
Christian Obodo, le milieu de terrain nigérien enlevé le week-end dernier dans son pays, raconte comment il a échappé à ses ravisseurs à l’ANSA.
Christian Obodo, milieu de terrain nigérien de 28 ans, prêté cette saison à Lecce par l’Udinese, est une star dans son pays. Il roule dans une Bentley immatriculé « Obodo 5 », et sa vie de footballeur en Italie lui a fait oublier que les enlèvements de « stars » et les demandes de rançon étaient monnaie courante en Afrique.
Il en a été victime ce week-end. Un groupe de 5 hommes armés l’a en effet kidnappé et exigé auprès de sa famille une rançon de 150 000 euros. Le calvaire d’Obodo n’a pas duré longtemps. On apprenait que ce dimanche, le joueur avait été libéré et que la police avait arrêté 3 des 5 ravisseurs.
200 policiers pour Obodo
Mais en fait, Obodo s’est libéré tout seul. C’est ce qu’il confie à l’ANSA, qui l’a contacté par téléphone, depuis un hôtel où il se trouve désormais à l’abri : « Quand j’ai entendu que la seule personne qui me surveillait devait me tuer, j’ai décidé d’accélérer les choses et je me suis échappé. J’ai couru, et me suis retrouvé dans une forêt. Puis je suis arrivé dans un petit village. Les gens m’ont reconnu et ont appelé la police. 200 policiers sont arrivés en peu de minutes.Je n’ai jamais vu autant de policiers de ma vie. Je remercie Dieu, tout s’est bien passé mais je suis encore un peu en état de choc ».
Des ravisseurs encore mineurs
Obodo donne davantage de détails sur le déroulement des opérations et sur ses agresseurs : « Après avoir parlé avec ma famille, 3 de mes ravisseurs se sont rendus à un point de rendez-vous donné pour aller chercher leur rançon. Puis une quatrième les a rejoints, et donc un seul me surveillait, armé d’un fusil. Puis après que les 3 premiers se soient faits arrêtés par la police, l’autre a téléphoné à mon gardien en lui disant de me tuer. J’ai entendu leur conversation et je me suis enfui. Mes ravisseurs étaient des jeunes, des mineurs, ils n’avaient pas l’intention de tuer mais de se procurer de l’argent ». N’empêche qu’on a frôlé le drame, même si tout est bien qui finit bien.
Image & recherches / fotosearch.fr / chronofoot
L’Equipe Sportive de Radio Vision 2000
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