L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a révélé que le tabac tue 6 millions de personnes par an, dont cinq millions sont des consommateurs ou d’anciens consommateurs, et plus 600 000 non-fumeurs, involontairement exposés à la fumée.
L’OMS a choisi « L’interférence de l’industrie du tabac » comme thème de la Journée mondiale sans tabac, qui est célébrée aujourd’hui, jeudi 31 mai.
Cette campagne veut mettre l’accent sur la nécessité de dénoncer et contrecarrer les agissements toujours plus agressifs de l’industrie du tabac visant à saper la convention-cadre de l’OMS pour la lutte anti-tabac.
L’OMS indique, que la consommation de tabac est l’une des plus graves menaces ayant jamais pesé sur la santé publique mondiale et qui provoque la mort de 6 millions de personnes chaque année.
Une personne environ meurt toutes les six secondes du fait de ce fléau, ce qui représente un décès d’adulte sur 10. La moitié des consommateurs actuels mourront d’une maladie liée au tabac.
Par ailleurs, l’OMS souligne que le monde compte plus d’un milliard de fumeurs. Près de 80% d’entre eux vivent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire, là où la charge de morbidité et de mortalité liée au tabac est la plus lourde.
Selon le résultat de l’enquête mondiale sur le tabagisme chez les jeunes, publiée l’année dernière, 20% des jeunes de 13 à 15 ans fument dans le milieu scolaire africain.
La stratégie de l’industrie du tabac cible l’Afrique comme son plus fort potentiel de développement, après que les pays industrialisés aient promulgué des lois rigoureuses dans le cadre de la lutte anti-tabac, relève le Pr Hamdi Chérif, spécialiste en épidémiologie au Centre hospitalo-universitaire (CHU) Abdennour-Saâdna de Sétif.
Le parrainage et la publicité directe et indirecte sur le tabac se développent sous toutes leurs formes, avec une prolifération de messages publicitaires ciblant les populations africaines jeunes, a-t-il ajouté. Le spécialiste qualifie cette région de terreau du trafic de cigarettes, qui est constitué en réseau bien organisé.
La publicité a encouragé la consommation des différents types de tabac en Afrique qui compte 29% de fumeurs et 4% de fumeuses. Le tabac génère un gain de 70 milliards DA à l’Algérie mais coûte 280 milliards DA à la santé publique, indique le chef du service pneumologie au CHU Mustapha Pacha, le Pr Salim Nafti.
Le tabac tue 15 000 personnes/an en Algérie et 3 millions dans les pays occidentaux, précise le Pr Nafti, soulignant que ce nombre est appelé à atteindre 10 millions dans les prochaines années.
La moitié des décès enregistrés en Algérie est due aux maladies respiratoires, dont les deux tiers sont des cancers bronchiques et un tiers des broncho-pneumopathies chroniques obstructives (BPCO), souligne-t-il.
L’Organisation mondiale de la santé insiste sur la nécessité de la mise en œuvre de sa convention-cadre, adoptée par 170 pays représentant 87% de la population mondiale et entrée en vigueur depuis 2005.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a révélé que le tabac tue 6 millions de personnes par an, dont cinq millions sont des consommateurs ou d’anciens consommateurs, et plus 600 000 non-fumeurs, involontairement exposés à la fumée.
L’OMS a choisi « L’interférence de l’industrie du tabac » comme thème de la Journée mondiale sans tabac, qui est célébrée aujourd’hui, jeudi 31 mai.
Cette campagne veut mettre l’accent sur la nécessité de dénoncer et contrecarrer les agissements toujours plus agressifs de l’industrie du tabac visant à saper la convention-cadre de l’OMS pour la lutte anti-tabac.
L’OMS indique, que la consommation de tabac est l’une des plus graves menaces ayant jamais pesé sur la santé publique mondiale et qui provoque la mort de 6 millions de personnes chaque année.
Une personne environ meurt toutes les six secondes du fait de ce fléau, ce qui représente un décès d’adulte sur 10. La moitié des consommateurs actuels mourront d’une maladie liée au tabac.
Par ailleurs, l’OMS souligne que le monde compte plus d’un milliard de fumeurs. Près de 80% d’entre eux vivent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire, là où la charge de morbidité et de mortalité liée au tabac est la plus lourde.
Selon le résultat de l’enquête mondiale sur le tabagisme chez les jeunes, publiée l’année dernière, 20% des jeunes de 13 à 15 ans fument dans le milieu scolaire africain.
La stratégie de l’industrie du tabac cible l’Afrique comme son plus fort potentiel de développement, après que les pays industrialisés aient promulgué des lois rigoureuses dans le cadre de la lutte anti-tabac, relève le Pr Hamdi Chérif, spécialiste en épidémiologie au Centre hospitalo-universitaire (CHU) Abdennour-Saâdna de Sétif.
Le parrainage et la publicité directe et indirecte sur le tabac se développent sous toutes leurs formes, avec une prolifération de messages publicitaires ciblant les populations africaines jeunes, a-t-il ajouté. Le spécialiste qualifie cette région de terreau du trafic de cigarettes, qui est constitué en réseau bien organisé.
La publicité a encouragé la consommation des différents types de tabac en Afrique qui compte 29% de fumeurs et 4% de fumeuses. Le tabac génère un gain de 70 milliards DA à l’Algérie mais coûte 280 milliards DA à la santé publique, indique le chef du service pneumologie au CHU Mustapha Pacha, le Pr Salim Nafti.
Le tabac tue 15 000 personnes/an en Algérie et 3 millions dans les pays occidentaux, précise le Pr Nafti, soulignant que ce nombre est appelé à atteindre 10 millions dans les prochaines années.
La moitié des décès enregistrés en Algérie est due aux maladies respiratoires, dont les deux tiers sont des cancers bronchiques et un tiers des broncho-pneumopathies chroniques obstructives (BPCO), souligne-t-il.
L’Organisation mondiale de la santé insiste sur la nécessité de la mise en œuvre de sa convention-cadre, adoptée par 170 pays représentant 87% de la population mondiale et entrée en vigueur depuis 2005.
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