A l’origine de la vie sur terre !

Des chercheurs recréent des «briques» de vie sur une comète artificielle

Des «briques» élémentaires ayant pu contribuer à l’apparition de la vie sur Terre ont été identifiées pour la première fois dans une comète, minuscule amas de glace créé artificiellement en laboratoire, annonce lundi le CNRS dans un communiqué.

Si de nombreuses études complémentaires restent nécessaires pour s’en assurer, ces résultats obtenus par une équipe franco-allemande suggèrent «que les premières structures moléculaires de la vie auraient pu se former dans le milieu interstellaire et planete terre 2cométaire, avant d’atterrir sur la Terre primitive lors de la chute de météorites et de comètes», écrit le CNRS.

Ces résultats figurent dans une étude publiée sur internet par la revue ChemPlusChem.

Pour les besoins de la mission spatiale européenne Rosetta, dont la sonde a été lancée en 2004 et doit atterrir en 2015 sur la comète Tchourioumov-Guerassimenko pour en étudier la composition, les chercheurs ont fabriqué artificiellement une comète dans leur laboratoire.

L’idée était d’essayer d’anticiper les résultats de la sonde Rosetta en analysant les constituants d’une «glace interstellaire/cométaire simulée», précise le communiqué.

L’équipe de Louis Le Sergeant d’Hendecourt s’est chargée de fabriquer cette micro-comète à l’Institut d’astrophysique spatiale (CNRS/Université Paris-Sud), dans des conditions extrêmes semblables à celles de l’espace (-200°C et sous vide), à partir d’éléments existant dans le milieu interstellaire (fluorure de magnésium solide, eau, ammoniac et méthanol), le tout irradié par des ultraviolets, comme ceux produits par le soleil.

«Au bout de dix jours, ils ont obtenu quelques précieux microgrammes de matière organique artificielle», envoyée pour analyse à l’Institut de chimie de Nice (Université Nice Sophia Antipolis/CNRS).

A l’aide d’une technologie de pointe, l’équipe d’Uwe Meierhenrich et de Cornelia Meinert a «pu identifier 26 acides aminés dans cette comète artificielle, là où les précédentes expériences internationales avaient trouvé seulement trois acides aminés», explique le CNRS.

Surtout, «ils ont aussi découvert ce que personne n’avait observé avant eux», six acides dits «diaminés», dont un composé (la N-(2-Aminoethyl)glycine) qui pourrait être un des ancêtres de l’ADN terrestre.

 

Image et rechernches / yahoo.fr / fotosearch.fr

visionsansfrontieres@radiotelevision2000.com

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