Haïti/MINUSTAH-Viols: Des enfants démunis sodomisés par des casques bleus
Des enfants démunis ont été sodomisés par des casques bleus pakistanais déployés aux Gonaïves. Selon le commissaire du gouvernement de ce ressort, plusieurs autres cas de viols commis sur des enfants haïtiens par des soldats onusiens ont été découverts par la BPM. Le cas de Woudy Jean porte à trois, le nombre de petits garçons de la cité de l’indépendance, âgés entre 12 et 15 ans, violés par des soldats de la MINUSTAH pour la stabilisation et la paix en Haïti.
Cette fois, les nouvelles victimes de sévices sexuelles de la part des casques bleus de la MINUSTAH, sont des enfants démunis de la place d’arme des Gonaïves.
Trois enfants ont effet été abusés sexuellement par deux soldats pakistanais qui leur auraient offert de la nourriture avant de les avoir sodomisés .
C’est le cas d’un adolescent de 15 ans nommé Woody Jean, violé par ces casques bleus dans la soirée du 20 janvier dernier.
Alertée, la brigade de protection des mineurs a déposé au Parquet des Gonaïves (Nord d’Haïti) un dossier médicolégal attestant qu’il a été victime d’une agression sexuelle. Une enquête conjointe a été aussitôt ouverte en vue d’identifier les présumés violeurs.
L’affaire Woudy Jean a conduit les responsables de la Brigade de la Proctection des Mineurs sur de nouvelles pistes.
Selon le commissaire du gouvernement de ce ressort, plusieurs autres cas de viols sur des enfants haïtiens commis par des soldats onusiens ont été découverts par la BPM. Le cas de Woudy Jean porte à trois, le nombre de petits garçons de la cité de l’indépendance, âgés entre 12 et 15 ans, violés par des soldats de la MINUSTAH pour la stabilisation et la paix en Haïti.
Selon Me. Néhémie Joseph, l’enquête de la BPM sur ce dossier semble être limitée par la MINUSTAH, qui cherche à brouiller les pistes, en faisant disparaitre les éléments de preuve établissant l’abus sexuel dont ces jeunes ont été l’objet.
Le commissaire s’en prend aussi à la convention internationale qui attribuent aux soldats onusiens l’immunité en les déresponsabilisant de leurs mauvaises actions.
Le 22 septembre 2010, la MINUSTAH a été accusée d’avoir introduit le cholera en Haïti, coutant la vie à plus de 4 mille personnes.
Le 18 aout 2010, un jeune garçon nommé Gérald Jean Gilles, âgé de 17 ans a été pendu à l’intérieur de la base FPU de la MINUSTAH au Cap haïtien.
Le 5 septembre 2011, dans le sud du pays, Johny Jean a été violé par 4 soldats uruguayens, qui ont été rapatriés dans leurs pays.
En décembre de cette même année, un chauffeur de taxi abandonné pour mort à Titanyen, Nord de Port-au-Prince, a porté plainte contre des soldats onusiens.
Ce même mois, à morne calvaire, Pétion-Ville (Sud-est de Port-au-Prince), trois jeunes garçons ont subi de mauvais traitement de la part des soldats de la MINUSTAH. Aucune mesure n’a été prise pour freiner de tels actes.