Deux présumés trafiquants de munitions tués à Mirebalais
Ananel Alexandre, agent II de la Police nationale d’Haïti, agent de la Brigade d’intervention motorisée (BIM) et Michelet Musca, agent de sécurité du Conseil électoral provisoire (CEP), ont été interpellés par les responsables du commissariat de Mirebalais dans l’après-midi du vendredi 29 mars 2024 lors d’un contrôle de routine des forces de l’ordre.
Ananel Alexandre, agent II de la Police nationale d’Haïti, agent de la Brigade d’intervention motorisée (BIM) et Michelet Musca, agent de sécurité du Conseil électoral provisoire (CEP), ont été interpellés par les responsables du commissariat de Mirebalais dans l’après-midi du vendredi 29 mars 2024 lors d’un contrôle de routine des forces de l’ordre.
Selon les informations dont disposent les responsables du commissariat de Mirebalais, ces individus provenant de Port-au-Prince comptaient se rendre en République dominicaine en vue d’effectuer des achats de munitions.
Selon les informations recueillies au commissariat de Mirebalais, ces individus disposaient de fortes sommes d’argent et d’armes à feu.
Ces individus étaient gardés à vue au commissariat de la ville au moment où une foule en colère a fait irruption dans l’enceinte du bâtiment, les a lynchés et les a brûlés vif.
Entre-temps, des voix s’élèvent dans la ville de Benoît Batraville et appellent la population à la vigilance parce qu’il y aura des représailles.
Les Mirebalaisiens réclament, entre autres, un plan de sécurité sur les lignes frontalières avec la République dominicaine qui, selon eux, représentent une passoire pour les contrebandiers et les criminels notoires des deux parties de l’Île.
« Il y a un point d’ombre et un silence au niveau international au détriment de la population haïtienne au profit des grands trafiquants dominicains et haïtiens qui visent à monter un laboratoire pouvant faire passer tout le peuple pour de cannibales », dénonce Robenson Mazarin, coordonnateur du Mouvement des citoyens du Centre. Avant d’ajouter: « Dans le département du Centre, nous n’allons pas tolérer des bandits qui tuent comme bon leur semble les dignes fils de Charlemagne Péralte et de Benoît Batraville qui réclament de meilleures conditions de vie. »
Source: Le Nouveliste