Le premier ministre d’Antigua et Barbuda appelle Ariel Henry à se retirer du pouvoir en Haïti

Le premier ministre de facto haïtien doit plier bagages, en vue de faciliter une solution à la crise en Haïti, a déclaré, le lundi 26 février 2024, le premier ministre d’Antigua et Barbuda, Gaston Browne, lors de sa participation à la 46e réunion ordinaire de la Conférence des gouvernements de la Communauté des Caraïbes (Caricom), à Georgetown (Guyana), rapporte un article du journal Caribbean Times, consulté par AlterPresse.bradley dolma kalem zimní čepice replay adam and eve adult store pärchen pullover nike cardigan color menta Chile violet shampoo before and after robe chiffon fluide camicia leggera donna denon dvd 1940 כבל חשמל למדפסת hp 1510 sport slippers dames pánská bunda kappa vasil cardigan color menta Chile כבל חשמל למדפסת hp 1510 helly hansen zinober

Ariel Henry devrait permettre que les efforts se poursuivent sans entraves, pour trouver une solution aux problèmes socio-économiques et politiques en Haïti, encourage Browne.

« Sans vouloir manquer de respect, mon cher ami Henry fait partie du problème, et beaucoup en Haïti pensent que les interventions prévues par les groupes de parties prenantes visent à soutenir Henry », affirme Gaston Browne.

Avant même toute intervention en Haïti pour stabiliser ce pays francophone de la Caricom, « la situation politique avec Henry doit être abordée, et il doit être aussi généreux que possible », souhaite le premier ministre Browne, dans un entretien téléphonique à la Caribbean media corporation (Cmc).

Gaston Browne invite le chef du gouvernement de facto en Haïti à agir.

A l’ouverture de la séance plénière, le président de la Caricom et président hôte, le Dr. Irfaan Ali, a demandé à toutes les parties prenantes en Haïti de faire un peu de compromis, tout en exprimant une volonté collective d’atteindre les résultats fixés.

« Henry a donc un rôle à jouer et pourrait être celui, qui pourrait apporter des changements urgents et contribuer à accélérer la création et l’opérationnalisation de cette force multinationale pour stabiliser Haïti », soutient Gaston Browne.

La Mission multinationale d’appui à la sécurité en Haïti (Mmas) doit être considérée comme une mission essentielle pour restaurer une paix et une prospérité durables pour le peuple haïtien, souligne le premier ministre d’Antigua-et-Barbuda, tout en espérant la réussite de la Mmas durant son déploiement sur le terrain.

« Et c’est pourquoi j’ai pensé qu’elle (la mission) devait être élargie, au-delà de la direction du Kenya… et inclure des officiers des États-Unis d’Amérique, du Canada, de la France et même du Royaume-Uni ».

La Cour suprême du Kenya a rejeté, le vendredi 26 janvier 2024, la demande du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (Onu) pour le déploiement de policiers kényans sur le territoire d’Haïti.

Cette demande de déploiement de policiers kenyans, faite par l’Onu, est inconstitutionnelle, nulle et non avenue, avait estimé la Cour suprême du Kenya.

« Il n’y a aucun accord réciproque entre le Kenya et Haïti. L’article 240 de la Constitution kenyane ne donne pas de mandat au Conseil national de sécurité de déployer des officiers de police kenyans en dehors du Kenya », avait décidé la Cour suprême du Kenya.

Ce déploiement de la Mmas a été validé le 2 octobre 2023 par une résolution du Conseil de sécurité de l’Onu, autorisant une mission multinationale en Haïti sous le commandement d’un des pays membres de l’Onu (en l’occurrence le Kenya), suite à une demande, le vendredi 7 octobre 2022, du gouvernement de facto d’Ariel Henry.

Le jeudi 16 novembre 2023, le parlement kényan avait approuvé le déploiement de 1,000 policiers kényans en Haïti pour une mission de maintien de la paix, la Mmas en Haïti.

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