Les titres de l’actualité du lundi 25 Septembre 2023 sur RADIO VISION 2000
Nouvelle offensive ce lundi du groupe de bandits armés ayant mené vendredi dernier l’attaque meurtrière dans la commune de Saut-d’Eau, qui s’était soldée par au moins 11 morts et 14 blessés.
Ce sont près d’une soixantaine d’individus lourdement armés qui ont débarqué ce lundi dans la commune, tirant tous azimuts, selon la mairesse de Saut-d’Eau, Marie Andrée Ruth Thélus. Les agents de l’UDMO dépêchés samedi en renfort sont impuissants, s’est alarmée l’édile qui lance un SOS aux autorités concernées.
Le premier ministre Ariel Henry a rejeté ce lundi l’initiative de paix des chefs de gangs. « Les gangs ne peuvent faire la paix, ni vivre ensemble. Les bandits sont des assassins », a martelé le chef du gouvernement, condamnant les attaques des individus armés à Saut-d’Eau.
Le premier ministre Ariel Henry a assuré qu’une douzaine de pays ont déjà accepté de contribuer à la force multinationale devant être déployée en Haïti. Les policiers et militaires kényans s’entrainent actuellement et n’attendent que le feu vert du Conseil de sécurité pour débarquer à Port-au-Prince, a dit le locataire de la Primature citant le président du Kenya, William Ruto.
Les États-Unis et le Kenya ont signé ce lundi un accord de défense qui permettra au pays d’Afrique de l’Est d’obtenir des ressources et un soutien pour mener la mission multinationale destinée à combattre les gangs armés en Haïti.
L’homme d’affaire Carl Braun exprime sa stupéfaction et son indignation à la suite des sanctions adoptés contre lui par le gouvernement canadien, affirmant n’avoir jamais participé à des actes de corruption. Le responsable de la UNIBANK rejette également toute relation directe ou indirecte avec les gangs armés qui terrorisent la population.
De retour au pays ce lundi après sa participation à la 78e assemblée générale des Nations Unies, le premier ministre Ariel Henry a réitéré le droit souverain d’Haïti d’utiliser l’eau de la rivière massacre à des fins agricoles comme le fait la République dominicaine. Il prévient les autorités voisines que ni la force, ni le déploiement de l’armée à la frontière, ni l’intimidation ne résoudront pas ce conflit entre les deux pays.
Les jésuites frontaliers de Ouanaminthe et de Dajabón prônent le dialogue diplomatique et, en cas d’échec, l’arbitrage international au regard du Traité de 1929, pour régler ce différend et éviter la dangereuse piste de la confrontation entre les deux peuples.