Les titres de l’actualité du vendredi 30 Septembre 2022 sur RADIO VISION 2000
Le Ministère de la justice condamne les actes de violence ayant émaillé les récents mouvements de protestation à travers le pays. Il annonce que des instructions formelles ont été passées aux chefs des parquets afin de sévir contre les auteurs intellectuels et matériels de ces actes.
Alors qu’elle participait jeudi à une séance d’audition de la commission des affaires étrangères du congrès, l’ancienne ambassadrice américaine à Port-au-Prince, Pamela Ann White, a réaffirmé qu’il faut des militaires étrangers sur le terrain pour aider à sortir Haïti de la situation actuelle, indiquant une fois de plus que la diplomatie normale ne donnera pas de résultats.
Le groupe de Montana prend acte de la revendication de la population qui réclame le départ du premier ministre Ariel Henry, affirme Ted Syndic du BSA indiquant que c’est justement dans ce sens que travaillent les tenants de l’Accord pour éviter que cela se fasse dans le désordre.
Ted Syndic dément par ailleurs tout conflit avec le président élu de l’Accord de Montana, Fritz Alphonse Jean, à propos des négociations politiques. Il rappelle toutefois que c’est le BSA qui est mandaté pour mener les négociations et habilité à signer tout éventuel accord.
A l’occasion du 31e anniversaire du coup d’état de 1991 contre le président d’alors Jean Bertrand Aristide, Fanmi Lavalas a déploré que justice ne soit toujours pas rendue aux victimes. Le parti demande à la population de poursuivre la mobilisation en faveur de meilleures conditions de vie.
La Fédération des Barreaux d’Haïti a boudé ce vendredi une rencontre par visioconférence avec la primature autour de la réouverture des Tribunaux le lundi 3 octobre prochain.
La FBH estime que les conditions ne sont pas réunies pour organiser une cérémonie de rentrée judiciaire, invoquant entre autres, le dysfonctionnement de la cour de cassation et les troubles sociopolitiques.
Le coordonnateur du syndicat des travailleurs de la Codevi, Eden Blaise, dénonce l’intervention de militaires dominicains au parc industriel à Ouanaminthe, à la suite des incidents survenus jeudi dans la zone franche.
Des chars et des dizaines de soldats lourdement armés ont été justement déployés, jeudi après-midi, dans la ville frontalière dominicaine de Dajabón, limitrophe de la commune de Ouanaminthe. Le déploiement de cet important dispositif militaire dominicain avait pour objectif de surveiller le marché binational après les incidents, selon la presse dominicaine.
La rentrée scolaire prévue lundi 03 octobre est impossible dans les conditions actuelles, selon les associations syndicales Unnoh et Unnoeh. Le coordonnateur de l’Union Nationale des normaliens et éducateurs d’Haïti, Kensone Délice, presse le gouvernement de prendre les mesures nécessaires pour créer les conditions favorables à la réouverture des classes.