L’Initiative de la société civile favorable à une mission étrangère d’appui, pour rétablir la sécurité en Haïti

L’Initiative de la société civile (Isc) se declare favorable à une éventuelle mission étrangère en Haïti, pour appuyer la Police nationale d’Haïti (Pnh) et l’embryon de Forces armées d’Haïti (Fad’h), en vue de rétablir la sécurité dans le pays.

Un appui à la Pnh et à l’embryon d’armée permettrait de stopper l’insécurité, de rétablir un climat de tranquillité et favoriser l’organisation des élections en Haïti pour un retour à l’ordre constitutionnel le plus rapidement possible, estime Rosny Desroches, directeur exécutif de l’Isc, dans une interview accordée à AlterRadio/AlterPresse.

« Je crois qu’aujourd’hui nous devrions être réalistes. Nous connaissons toutes les limites de la Pnh et de l’embryon de notre armée, qui est beaucoup plus un corps de génie civil qu’autre chose », relève l’Isc.

Les gangs armés continuent de semer la terreur dans le pays, notamment dans la zone métropolitaine de la capitale, Port-au-Prince, sous le regard indifférent des autorités étatiques.

Le gouvernement des États-Unis d’Amérique discute activement sur les défis sécuritaires croissants d’Haïti et sur la présence d’une mission des Nations unies, fait savoir le secrétaire d’État adjoint étasunien, Brian A. Nichols, dans une interview exclusive au journal Miami Herald.

« Nous examinons la structure de cette mission à l’avenir et nous nous assurons qu’elle est correctement équipée, pour faire face aux problèmes de sécurité en Haïti », a dit Brian Nichols, en marge du neuvième sommet des Amériques (6- 10 juin 2022), rapporte le journal américain.

« Les commentaires de Nichols sont la première reconnaissance publique que le Bureau intégré des Nations unies en Haïti, connu sous son acronyme Binuh, n’a pas fonctionné », signale le journal américain Miami Herald.

Face à la situation d’instabilité et à la violence des gangs armés en Haïti, le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (Onu), le Portugais Antonio Guterres, recommande une prorogation de douze mois du mandat du Bureau intégré des nations unies en Haïti (Binuh), dans un rapport préliminaire, en date du 10 juin 2022.

 

 

 

Source: APR

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