Éphéméride du jour…., 19 février 1940 – Naissance d’Émile Ollivier, écrivain haïtien

19 février 1940     Naissance d’Émile Ollivier, écrivain haïtien

Fréquentant les cercles littéraires à Port-au-Prince, Ollivier milite activement au sein de l’Union Nationale des Étudiants Haïtiens. En 1964, il se voit contraint à l’exil par le régime de François Duvalier. Après un séjour d’études en France, en 1965 Ollivier et sa femme Marie-José Glémaud s’installent d’abord à Amos en Abitibi, dans le nord du Québec, ensuite en 1968 à Montréal. Pendant vingt-cinq ans, Ollivier mène une carrière de professeur à l’Université de Montréal dans la Faculté des sciences de l’éducation.

L’époque de la « révolution tranquille » au Québec sera riche pour le sociologue et romancier qui s’intéresse aux questions d’identité nationale et aux nouveaux immigrants qui contribuent aux transformations de cette société. Dès son arrivée au Québec, Ollivier sera non seulement enseignant mais animateur socioculturel, travaillant auprès de la communauté haïtienne comme avec d’autres groupes d’immigrants, dans des organisations communautaires, comme consultant au bureau de l’Office de la langue française, dans des projets multimédia et Télé-Université auprès du ministère de l’Éducation, et avec le Conseil des Communautés culturelles et de l’Immigration du Québec. Ollivier reste actif au sein des groupes intellectuels haïtiens en exil au Québec. Il collabore notamment aux revues Nouvelle Optique et Collectif Paroles.

Son œuvre d’essayiste et de sociologue reflète l’intérêt porté aux populations immigrées de Montréal, l’intégration et l’alphabétisation de ses migrants, dans le sens large de manipuler les codes d’une nouvelle société tout en sachant garder, en respectant et transformant, la mémoire des origines. Plusieurs ouvrages écrits en collaboration montrent la participation active d’Émile Ollivier à lutter pour l’avènement de la démocratie en Haïti. Écrit à la première personne, son dernier essai, Repérages (2001), pose des questions d’identité, de territoire et de langue. Ollivier y réfléchit sur le rôle de l’écrivain et de l’artiste, traçant son propre parcours de romancier et d’essayiste qui mène vers une « écriture de frontières ». Contre le repli identitaire et contre l’oubli, Ollivier écrit des œuvres qui présentent des « carrefours du multiple ».

Ollivier a trente-sept ans quand il publie en 1977 deux nouvelles (ou bien un roman en deux parties) sous le titre Paysage de l’aveugle. La première est un récit à la première personne d’un personnage qui raconte les tortures et les humiliations qu’il a subies aux mains d’un dictateur, Heronymus, et ses acolytes. La deuxième nouvelle est le parcours d’un Haïtien, Herman Pamphile, réfugié à Montréal, raconté par lui-même, à travers son journal, et par un narrateur extérieur. Paysage de l’aveugle est un livre sur l’errance, annonçant des thèmes récurrents dans l’œuvre d’Ollivier, dont la mémoire et les difficultés de l’aliénation et de l’exil. Léon-François Hoffmann décrit Paysage de l’aveugle comme « une méditation, ou une lamentation, ou un hurlement contre l’impossibilité de la vie de l’Haïtien, que ce soit dans son pays ou dans la diaspora ». La pièce tirée de la première partie, Paysage de l’aveugle, est adaptée pour le théâtre par le Théâtre Noir de Paris et une version cinématographique en est présentée au FESPACO au Burkina Faso et au Festival Créole de la Martinique.

Son premier roman, Mère-Solitude, publié aux éditions Albin Michel à Paris en 1983, est remarqué par la critique, lauréat du Prix Jacques Roumain et traduit en anglais et en italien. Mère-Solitude trace l’histoire d’Haïti à travers un portrait de plusieurs générations d’une famille, les Morelli. On y retrouve une ville qui ressemble à Port-au-Prince, Trou-Bordet, décrite avec toute la misère, la violence, la barbarie et le sous-développement qui la caractérisent ; des crimes se perpétuent à travers les générations. Son deuxième roman, La Discorde aux cent voix (1986) est le récit du microcosme de deux voisins dans la ville des « Cailles ». La haine apparente que se vouent les deux protagonistes, au grand plaisir des jeunes du voisinage, met aussi en scène l’histoire et les problèmes sociaux d’Haïti.

Le cadre de son roman Passages – lauréat du Grand Prix du Livre de Montréal en 1991 – est la Floride, une sorte de no-man’s-land entre les Antilles et le Canada des protagonistes : un Haïtiano-québécois, Normand, et une Cubano-canadienne d’origine syrienne, Amparo. Normand, comme beaucoup des personnages chez Ollivier, est un migrant-errant, un déraciné qui ressemble en beaucoup à l’auteur, un écrivain « archiviste de la mémoire collective, sismographe de l’éboulement des illusions ». Normand porte également une marque physique de l’auteur qui était, comme son écriture, « Une vie en suspens… ; des traitements itératifs pour insuffisance rénale chronique, des séances d’épuration du sang trois fois par semaine…, pluie, tonnerre, tempête ; des veines fatiguées, un frayage permanent avec la douleur ». Le roman Passages – qui se clôt sur la fin de la dictature Duvalier, médiatisée par les images télévisées, tout comme le naufrage des boat-people – ouvre la possibilité du retour en Haïti, même si Normand, précisément, ne peut mettre un terme à son exil nostalgique. La possibilité du retour est traitée en revanche dans le roman suivant, Les Urnes scellées (1995, Prix Carbet de la Caraïbe). Dans ce récit, Adrien Gorfoux, archéologue, et sa femme Estelle, exilés au Québec, retournent en Haïti après la fuite du couple Duvalier en 1986. Les Urnes scellées, en partie un roman policier puisqu’Adrien tente d’élucider un meurtre dont il a été témoin, est aussi le roman d’une ville et de la mémoire historique du pays. C’est aussi l’aboutissement d’une réflexion sur l’exil, ou plutôt l’errance, les choix à faire, et l’impossibilité de résoudre l’Histoire d’Haïti.

Ce n’est que dans Mille-Eaux (1999, d’après le surnom de l’auteur, Mille O.) qu’Émile Ollivier se permet une écriture ouvertement autobiographique. Mille-Eaux raconte l’enfance de l’auteur à Port-au-Prince, les découvertes et pérégrinations de l’enfant de la bien-nommée Madeleine Souffrant – d’où il hérite ses « pieds poudrés » de l’errant port-au-princien – et du père absent qui lui ouvre, par défi, le terrain de l’écriture. Un défi si bien relevé qu’il aboutit à une œuvre importante et cohérente ; la renommée du fils dépasse celle de l’Académicien Émile Ollivier (1825-1913) après lequel l’auteur est nommé. Ollivier est également l’auteur de fictions courtes : la nouvelle loufoque, « Regarde, regarde les lions », est publiée en 1995 dans une édition avec des photographies de Mohror, avant de servir comme titre d’une collection de nouvelles publiée chez Albin Michel qui fait la une des pages littéraires à Montréal en mars 2001. Le cadre de ces quinze nouvelles varie mais qu’ils soient à Montréal ou à Port-au-Prince, les personnages colorés sont observés avec curiosité et émerveillement. Même dans la nouvelle dont l’action se passe en France, « Des nouvelles de Son Excellence », on trouve un migrant comme personnage central ; mais les misères d’exil du dernier dictateur haïtien – dont on trouve le portrait petit déguisé chez « Papaphis » – inspirent davantage le ridicule que la compassion du lecteur.

Membre actif de nombreuses associations professionnelles, Ollivier devient président de l’ICEA (Institut canadien d’éducation des adultes) ; actif dans le milieu littéraire québécois, il est membre de l’Union des Écrivains et Écrivaines du Québec (UNEQ) et participe à des jurys tels celui du Prix du Gouverneur Général dont il est président en 2002. Au moment de son décès soudain le 10 novembre 2002 à Montréal, il achève un roman, La Brûlerie, publié en novembre 2004.

Oeuvres principales:

Romans:

Mère-Solitude. Paris: Albin Michel, 1983; Paris: Le Serpent à Plumes, 1994.

La Discorde aux cent voix. Paris: Albin Michel, 1986.

Passages. Montréal: l’Hexagone, 1991; Paris: Le Serpent à Plumes, 2001.

Les Urnes scellées. Paris: Albin Michel, 1995.

Mille Eaux. Paris: Gallimard (Haute Enfance), 1999.

La Brûlerie. Montréal: Boréal, 2004; Paris: Albin Michel, 2005.

Essais:

1946/1976: Trente ans de Pouvoir Noir en Haïti. (avec Cary Hector et Claude Moïse)  Montréal: Collectif Paroles, 1976.

Haïti, quel développement? (avec Charles Manigat et Claude Moïse). Montréal: Collectif Paroles, 1976.

Analphabétisme et alphabétisation des immigrants haïtiens à Montréal. Montréal: Librairie de l’Université de Montréal, 1981.

Penser l’éducation des adultes, ou fondements philosophiques de l’éducation des adultes. (avec Adèle Chené). Montréal: Guérin, 1983.

La Marginalité silencieuse. (avec Maurice Chalom et Louis Toupin). Montréal: CIDHICA, 1991.

Repenser Haïti; grandeur et misères d’un mouvement démocratique. (avec Claude Moïse). Montréal: CIDIHCA, 1992.

Repérages. Montréal: Leméac, 2001.

Nouvelles:

Paysage de l’aveugle. Montréal: Pierre Tisseyre, 1977.

Regarde, regarde les lions. (avec des photographies de Mohror) Paris: Myriam Solal, 1995.

« La supplique d’Élie Magnan ». Nouvelles d’Amérique (Maryse Condé et Lise Gauvin, éds.). Montréal: Hexagone, 1998: 153-162.

« Port-au-Prince ma ville aux mille visages ». À peine plus qu’un cyclone aux Antilles.  (Textes réunis sous la direction de Bernard Magnier). Rochefort: Le temps qu’il fait, 1998: 45-56.

Regarde, regarde les lions. (recueil de 15 nouvelles). Paris: Albin Michel, 2001.

L’Enquête se poursuit (nouvelle). Montréal: Plume & Encre, 2006.

Distinctions littéraires:

1985    Prix Jacques Roumain, pour Mère-Solitude

1987    Grand Prix de la prose du Journal de Montréal, pour La Discorde aux cent voix

1991    Grand Prix du Livre de Montréal, pour Passages

1993    Chevalier de l’Ordre national du Québec

1996    Prix Carbet de la Caraïbe, pour Les Urnes scellées

2000    Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres de la France

2000    Élu membre de l’Académie des Lettres du Québec

2002    Finaliste pour le Prix du Gouverneur Général (essais), pour Repérages

Articles sélectionnés:

« Lire Paolo Freire ». Nouvelle Optique 1.6-7 (avril-septembre 1972): 187-193.

« Dans les retraites de l’inconscient, ou Lecture de la question de couleur en Haïti ». Collectif Paroles 2.3 (janvier 1980): 19-25.

« Un paradoxal labeur, ou la nécessité de civiliser l’Occident ». Collectif Paroles 2.7 (juillet-août 1980): 34-36.

« Trois points de repère pour la formation d’alphabétiseurs ». Alpha 82 (Jean-Paul Hautecoeur, éd.) Québec: Ministère de l’Education du Québec, 1982: 327-344.

« Un travail de taupe: écrire avec un stigmate de migrant ». Possibles 8.4 (été 1984): 111-118.

« Marie-Ange ou la vie d’écriture ». Revue Internationale d’Action Communautaire (1984): 20-25.

« L’exemple Borges ». Tribune Juive 4.2 (1986): 6-8.

« La cuisine transculturelle d’Esaü à nos jours ». Vice Versa (Montréal) 15 (mai-août 1986): 22-24.

« Le visible et le 3ème millénaire ». Possibles 14.2 (1990).

« Québécois de toutes souches, bonjour ». Vice Versa (Montréal) 1990: 47-48.

« La pédagogie entre le savoir et le pouvoir ». Vice Versa (Montréal) 33 (mai-juillet 1991): 9-11.

« Désensabler le débat ». Liberté 203 (1992): 76-79.

« Améliorer la lisibilité du monde ». Penser la créolité (Maryse Condé et Madeleine Cottenet-Hage, éds.). Paris: Karthala, 1995: 223-235.

« L’exotisme de l’autre » (correspondance avec Jacques Godbout). Dialogue d’île en île; De Montréal à Haïti (collectif). Montréal: CIDIHCA et Radio-Canada: 1996: 9-28.

« Et me voilà otage et protagoniste ». Les écrits (Montréal) 95 (avril 1999): 161-173; Boutures 1.2 (février 2000): 4-7.

« Parcours ». Les écrits (Montréal) 99 (août 2000): 121-130.

« Le souci de la Cité ». L’écrivain/e dans la Cité? sous la direction de Jean Royer. Montréal: Triptyque, 2000: 11-20.

« La lutte contre le racisme au fondement de la Perspective interculturelle ». Possibles 24.6 (Automne 2000): 26-36.

« Autoportrait en cheval fou ». Lettres Québécoises 102 (été 2001): 7.

« L’enracinement et le déplacement à l’épreuve de l’avenir ». Études littéraires 34.4 (été 2002): 87-97.

« L’internationalisme de Jacques Roumain et ses zones d’ombre ». Jacques Roumain, Oeuvres complètes (éd. Léon-François Hoffmann). Madrid/Paris: ALLCA XX (Archivos), 2003: 1297-1314.

« Langue de l’autre, langue de l’hôte ». Riveneuve Continents 13 (Printemps 2011): 188-195.

Enregistrements sonores:

Pierrot Le Noir. (avec Jean-Richard Laforest et Anthony Phelps) (disque)  Production Caliban, 1970.

Quatre poètes d’Haïti Littéraire (avec Anthony Phelps)  (2 disques)  Production Caliban, 1982.

Direction de recueils:

Sociologie de la formation des adultes. Matériaux pour un enseignement. Montréal: Librairie de l’U. de Montréal, 1981-1982.

« Education permanente en mouvement ». (avec Gaston Pineau) Numéro spécial de la Revue International d’Action Communautaire (printemps 1983).

« Migrants: trajets et trajectoires ». (avec Fernand Gauthier, Serge Larose et Creutzer Mathurin) Numéro spécial de la Revue International d’Action Communautaire 141/54 (automne 1985).

Sur l’œuvre d’Émile Ollivier:

Ouvrages collectifs:

« Émile Ollivier », numéro spécial d’Études littéraires 34.3 (été 2002). Sous la direction de Christiane NDiaye. Études d’Éloïse A. Brière, Yves Chemla, Christiane Ndiaye, Joubert Satyre, Thomas C. Spear et Joëlle Vitiello, et un essai inédit de l’auteur (publication posthume, ce numéro étant sorti en octobre 2003). (disponible en ligne, voir liens ci-dessous)

Émile Ollivier: un destin exemplaire, sous la direction de Lise Gauvin. Montréal: Mémoire d’encrier, 2012. Études de Gérard Aubourg, Mylène Dorcé, Daniel Fournier, Lise Gauvin, Isao Hiromatsu, Peter Klaus, Dany Laferrière, Julien Landry, Christiane Ndiaye et Joubert Satyre.

——————————————————————————————————————————

Aujourd’hui, 19 Février 2018

50ème jours de l’année, 8ème semaine de l’année

315 jours avant la fin de l’année

Ce jour était officiellement dénommé jour du tussilage dans le calendrier républicain français.

——————————————————————————————————————JOURNEE NATIONALE

Mexique : Journée de l’armée mexicaine

Savoie : Fête Nationale de la Savoie pour des mouvements identitaires

——————————————————————————————————————

JOURNEE INTERNATIONALE

C’est la Journée internationale de la baleine et des animaux mammifères…

Pour les écologistes du monde entier, le 19 février est traditionnellement celui où on célèbre la Journée internationale de la baleine.

Par extension, cette journée est également consacrée à la défense et la protection de l’ensemble des mammifères marins.

Interdiction de la chasse commerciale

En 1982, la Commission Baleinière Internationale avait pu interdire la chasse « commerciale » aux cétacés, cette subtilité de langage permettant tout de même à certains états de poursuivre leur chasse à des fins « scientifiques » (pauvre science !).

Le combat des protecteurs des baleines est loin d’être gagné !

 Un site à visiter : french.ruvr.ru

http://www.journee-mondiale.com/396/journee-internationale-de-la-baleine.htm

——————————————————————————————————————

UN FAIT A RETENIR

1878       L’inventeur Thomas Edison obtient un brevet pour son phonographe cylindrique

——————————————————————————————————————————-

HAITI

19 février

1794   Les Anglais attaquent et occupent Léogane

2005    Attaque de la prison de Port-au-Prince

———————————————————————————————————————

La Pensée du Jour

«Il y a deux façons de voir la vie, l’une comme si rien n’était un miracle, l’autre comme si tout était miraculeux.»

 Albert Einstein

———————————————————————————————————————

PRENOM DU JOUR

Saint Gabin

Sénateur ou prêtre romain selon différents historiens, il fut enterré dans la basilique Sainte-Suzanne, à Rome. Les Gabin sont intelligents et travailleurs. Leur couleur : le bleu. Leurs chiffres : le 8 et le 9.

——————————————————————————————————————————

Aujourd’hui

Lundi 19 Février 2018                     Premier Croissant

Vendredi 23 Février 2018              Premier Quartier

L’Ere du Verseau, comprise entre le 20 janvier et le 19 février

———————————————————————————————————————

LE CULTUREL CHEZ NOUS

——————————————————————————————————————————-

MIZIK LAKAY

Emeline Michel« flanm»

Pour découvrir la musique de Emeline Michel« flanm»

cliquez sur le lien qui se trouve sur notre site :  

https://www.youtube.com/watch?v=rYB-DaUeyhY

Que c’est bon de vous retrouver après une semaine d’absence, est ce pourquoi nous vous renouvelons notre amour à travers ce morceau de notre diva, lanmou se flanm.

——————————————————————————————————————————-

Le Culturel chez Nous

Centre de recherche et de documentation- mardi 20 février 2018-, à partir de 10h

Vente-signature du livre de l’anthropo-sociolgue Bellita Bayard « La gestion documentaire et des archives à l’heure de la modernisation de l’administration publique haïtienne. Quelles archives pour quel pays ? »

Adresse au 12 rue Latortue, Musseau, à Delmas 48.

Dans huit départements et vingt villes d’Haïti- Du 23 février au 3 mars

3e édition du festival Cinécolo-Haïti

Thème retenu cette année : Gouvernance locale et gestion de l’environnement.

Projections – conférences-animations dans les écoles – expositions.

Centre d’art / Jusqu’au 9 juin 2018

Formation

Avec Mafalda Mondestin – artiste, plasticienne

 Cours de peinture pour les niveaux débutants et intermédiaire. Ils se concentreront sur le développement de certaines notions (théorie de couleur, composition) et développeront leur sens de critique et d’analyse, tout en réalisant des peintures à plus grande échelle.

 Horaire : Mardis 16h à 18h.

Centre d’art

Atelier de dessin  par JHON CHARLES – artiste, fondeur, enseignant

Ce cours est spécialement destiné à un public désireux de s’initier ou de se perfectionner dans la pratique du dessin. Mercredis : 16h-18h

——————————————————————————————————————————-

L’actualité du monde, dans le passé

19 février 2009                  10e édition du festival de Montréal en lumière

La 10e édition, qui se tient du jeudi 19 février au dimanche 1er mars 2009, offre les prestations d’artistes de tous les horizons, qu’il s’agisse de musique populaire ou classique, de danse, de cirque, de comédie ou de chanson, permettant aux festivaliers de butiner de créations inédites en grandes premières, de découvertes en incontournables.

19 février 2009                  Premier voyage de Barack Obama au Canada

Barack Obama est arrivé à Ottawa un peu avant 10 h 30 pour sa visite éclair. Comme plusieurs de ses prédécesseurs, Barack Obama a choisi de faire sa première visite à l’étranger au Canada. Un choix symbolique, pour tenter de renouer les liens mis à l’épreuve au cours des dernières années.

À sa sortie de l’avion, le président américain été accueilli par la gouverneure générale, Michaëlle Jean. Il s’est entretenu avec elle avant de prendre le chemin de la colline parlementaire pour rencontrer Stephen Harper. Il est arrivé au Parlement un peu avant midi, escorté d’un cortège d’une cinquantaine de véhicules.

Stephen Harper et Barack Obama ont eu une brève rencontre privée ce midi à l’occasion de la visite du président américain au Canada. Ils ont ensuite assisté à un déjeuner officiel en compagnie de ministres et conseillers des deux pays. Leur tête-à-tête devrait porter essentiellement sur l’économie, l’énergie et l’Afghanistan.

Après avoir serré la main de Stephen Harper à son arrivée au Parlement, Barack Obama a pris le temps d’aller saluer la foule qui l’attendait sur la colline. Des centaines de personnes s’étaient déplacées espérant l’apercevoir. Les policiers ont procédé à au moins une arrestation.

Peter Milliken, le président de la Chambre des Communes (à gauche), Stephen Harper, le premier ministre du Canada, et Noel Kinsella, le président du Sénat (à droite), entourent Barack Obama, le président des Etats-Unis d’Amérique, qui signe le livre des invités lors de son arrivée au Parlement.

19 février 2008                  Fidel Castro annonce qu’il renonce à la présidence de Cuba

Fidel Castro annonce son retrait de la tête de l’état cubain. Âgé de 81 ans, Fidel Castro était depuis un an et demi éloigné du pouvoir par la maladie. Le 31 juillet 2006, suite à une crise intestinale aigüe, Castro cède temporairement ses pouvoirs à son frère Raúl Castro.

Il fut numéro un cubain depuis la révolution de 1959

Durant son règne à la présidence cubaine il a vu passer dix présidents étatsuniens

Les analystes politiques s’accordent à penser qu’il jouera un rôle de « patriarche » vigilant.

Son frère Raúl Castro lui succède le 24 février.

19 février 2007                  Explosions dans un train en Inde

Au moins 66 personnes ont péri dans les attentats; 50 autres ont été blessées.

Le train, surnommé «le train de l’amitié», reliait New Delhi, en Inde, à Lahore, au Pakistan.

Un engin explosif a été découvert sur la voie ferrée à proximité de la gare de Deewana, à environ 80 km au nord de New Delhi. Deux valises remplies de matériel inflammable ont également été découvertes à l’intérieur d’une voiture et sur la voie.

Les victimes sont à la fois indiennes et pakistanaises. La majorité d’entre elles ont été brulées vives, les fenêtres des wagons étant condamnées par des barres de fer.

Les autorités indiennes pensent que les auteurs de ces attentats cherchent à déstabiliser le processus de paix entre l’Inde et le Pakistan.

L’existence de deux lignes ferroviaires reliant les deux pays est l’un des signes les plus visibles du climat de détente installé entre New Delhi et Islamabad au cours des dernières années.

19 février 2007                  Décès – Celia Franca, 85 ans

Celia Franca danseuse, chorégraphe, administratrice et enseignante canadienne d’origine britannique. Après avoir fait carrière en Angleterre, elle a fondé en 1951 le Ballet national du Canada, dont elle a été directrice jusqu’en 1974. Par la suite, elle s’est installée à Ottawa, où elle a siégé au Conseil des arts du Canada et s’est consacrée à l’enseignement. Elle a reçu les insignes de Compagnon de l’Ordre du Canada en 1985 et le prix du gouverneur général pour les arts de la scène en 1994.

19 février 2007                  Décès – Janet Blair, Actrice, 85 ans

Actrice, l’une des grandes stars du cinéma américain des années 40 – 50.

19 février 2001                  Décès – Charles Trenet, auteur, compositeur, interprète, 87 ans

Le fou chantant – Une des légendes de la chanson française.

Après avoir formé un duo avec le pianiste Johnny Hess, Charles Trenet ( né le 18 mai 1913) s’est lancé dans une carrière en solo, stimulé par le succès de sa chanson « Y’a d’la joie » créée par Maurice Chevalier. À la fin des années 30, il a accédé rapidement à la célébrité, contribuant à donner à la chanson française un air de modernité. Le ‘fou chantant’ a composé quelque mille chansons au cours de sa carrière. « La Mer » a été la première à faire le tour du monde, endisquée plus de 4 000 fois. « Que reste-t-il de nos amours », « Douce France », « L’Âme des poètes », « Mes jeunes années »: autant de titres qui ont fait de Charles Trenet un des grands ambassadeurs de la chanson française. Il s’était produit pour la dernière fois à Montréal à la Place des Arts le 6 août 1996. Jacques Brel a déjà dit de lui: « Sans lui nous serions tous des comptables.

19 février 2001                  Décès – Stanley Kramer, cinéaste, 87 ans

Le cinéaste américain Stanley Kramer, producteur ou réalisateur de nombreux classiques tels que Le train sifflera trois fois et Jugement à Nuremberg, est décédé lundi à l’âge de 87 ans.

Kramer s’est éteint à la maison de retraite du Fonds de Cinéma et de Télévision, où il vivait depuis un an avec sa femme.

Né à New York, Stanley Kramer avait gagné la notoriété comme producteur de films humanistes et généreux dans les années 50, tels que C’étaient des hommes (1950) avec Marlon Brando et le célèbre Western Le train sifflera trois fois avec Gary Cooper et Grace Kelly, deux films dirigés par Fred Zinnemann, ou encore L’équipée sauvage, également avec Brando.

Il passa ensuite à la réalisation, avec entre autres Ouragan sur le Caine avec Humphrey Bogart, Devine qui vient dîner (1968) avec Katherine Hepburn, Spencer Tracy et Sidney Poitier, le récit d’anticipation Le dernier rivage (1959), ou encore La Chaîne avec Sidney Poitier et Tony Curtis dans les rôles de deux évadés.

Il dirigea également Simone Signoret, dans La nef des Fous (1965) et faisait tourner Buster Keaton dans un de ses derniers films, Un monde fou, fou, fou, fou (1963).

19 février 1997                  Décès – Lois Marshall, 73 ans

Une des grandes sopranos canadiennes des années 1950 et 1960, elle commença à étudier le chant à 12 ans avec Weldon Kilburn, qu’elle devait épouser en 1968 et qui allait demeurer son répétiteur et accompagnateur attitré jusqu’en 1971.

19 février 1996                  Décès – Charlie O. Finley, 77 ans

Propriétaire de baseball à la fois extravagant et innovateur.

C’est à lui qu’on doit le règlement du frappeur désigné et les matchs de Série mondiale disputés en soirée. Charlie O. Finley a acquis les Athletics de Kansas City en 1960, avant que l’équipe déménage à Oakland et gagne la Série mondiale de 1972 à 1974. Il a mis de l’avant plusieurs idées innovatrices, dont certaines tout à fait farfelues. Il a fait d’un mulet la mascotte de l’équipe, installé un pâturage à moutons aux couleurs du club sur une colline surplombant le champ extérieur, et a eu recours à un lapin mécanique pour apporter les balles à l’arbitre derrière le marbre. Il a plus tard essayé de convaincre les dirigeants du baseball d’utiliser une balle orange et de réduire un but sur balles à trois balles pour accélérer les rencontres.

19 février 1985                  La société Coke lance son « Cherry coke »

Coca-Cola Cherry est un Coca-Cola avec un arôme cerise. Il a été introduit par la compagnie Coca-Cola en 1985 sous le nom de Cherry Coke. Il est la troisième variation du Coca-Cola à sa création après le classique et le Light (Coke Diète), et aussi le premier Coca-Cola aromatisé. Diet Cherry Coke est arrivé en 1986 et renommé Coca-Cola Light Cherry en 2005.

19 février 1972                  Décès – John Grierson, 73 ans

John Grierson est un cinéaste britannique (1898 – 1972) qui avait une idée très élévée de ce qu’était la fonction du cinéma dans la société moderne.

Il est considéré comme le père du documentaire. En 1928, il réalise Drifters, un film sur les pêcheurs de hareng en mer du Nord, premier d’une longue tradition de documentaires britanniques.

En 1938, à l’invitation du Canada, il vient enquêter et faire rapport sur le cinéma d’ici. Il aide à rédiger la Loi nationale sur le cinématographe de 1939. En octobre 1939, il devient le premier commissaire du gouvernement à la cinématographie. Pendant les six années qu’il passe à la tête de l’Office national du film, il réunit autour de lui une équipe de plus de 800 cinéastes, dont certains sont aussi réputés que Stuart Legg, Norman McLaren et Tom Daly.

En 1945, il quitte l’Office pour devenir directeur des Communications de masse à l’UNESCO, à Paris, poste qu’il occupera de 1946 à 1948.

19 février 1961                  Inauguration de la station de télévision Télé-Métropole

La première émission diffusée fut un gala animé par Serge Bélair et Anita Barrière. Parmi les émissions diffusées lors de cette première journée à l’antenne, soulignons «Poivre et Sel», à 16 h30, et «Je me souviens», à 19 h30. Le canal 10 devient dès sa fondation la plus grande station de télévision francophone privée à opérer au Québec. Elle constituera pendant plusieurs années la seule alternative française d’envergure à la Société d’État de Radio-Canada qui a débuté ses émissions près d’une décennie avant. À ses débuts, Télé-Métropole diffuse dans un rayon d’environ 100 kilomètres autour de Montréal.

19 février 1960                  Naissance – Andrew (Windsor), prince d’Angleterre

Le prince Andrew est le deuxième fils et le troisième enfant d’Elisabeth II, reine du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord et du prince consort Philippe, duc d’Edimbourg. Il occupe la quatrième place dans l’ordre de succession pour le trône britannique.

En 2006, la reine Élisabeth II du Royaume-Uni l’a fait chevalier de l’Ordre de la Jarretière, la plus haute récompense du Royaume-Uni avec l’Ordre du Chardon Écossais.

19 février 1959                  Accord reconnaissant l’indépendance de Chypre

Un accord reconnaissant l’indépendance de Chypre est signé à Londres par la Grèce, la Turquie et la Grande-Bretagne.

Cette entente permet de trouver un compromis entre les revendications de la majorité grecque et celles de la minorité turque.

Elle pave la voie à l’indépendance de l’île de Chypre qui est proclamée le 16 août 1960.

19 février 1956                  Naissance – G. David Low

George David Low dit Dave Low était un astronaute américain. Il est mort d’un cancer du côlon.

Vols réalisés :

9 janvier 1990 : Columbia (STS-32);

2 août 1991 : Atlantis (STS-43) et

21 juin 1993 : Endeavour (STS-57).

Décès le 16 mars 2008

19 février 1954                  Le prototype de la Thunderbird voit le jour

La voiture qu’on désignera généralement sous le nom de T-Bird commencera à sortir des chaînes de montage de Ford à l’automne. À l’époque, la voiture étant destinée à concurrencer la Corvette, elle ne comptait qu’une seule banquette. Ne réussissant pas à détrôner la « Vette », Ford décide d’installer une deuxième banquette sur la Thunderbird le 13 février 1958, modifiant ainsi grandement son caractère.

19 février 1951                  Décès – André Gide, écrivain français, 81 ans

L’écrivain français André Gide a profondément marqué la littérature française du 20ème siècle.

On lui doit notamment Les Nourritures terrestres, L’Immoraliste, Retour de l’URSS, La Symphonie pastorale, La porte étroite, Les Caves du Vatican, Journal et Les Faux-Monnayeurs. Il a reçu le prix Nobel de littérature en 1947.

Il meurt à son domicile parisien des suites d’une congestion pulmonaire.

19 février 1945                  Les Américains débarquent dans l’île d’Iwo-Jima

Les Marines envahissent l’île d’Iwo Jima pour la soustraire au contrôle des Japonais.

L’île, d’une importance stratégique, sera le théâtre de durs combats entre les troupes américaines et japonaises.

19 février 1942                  Bombardement de Darwin

Des bombardiers japonais effectuent, pour la première fois, un raid sur l’Australie: Darwin (nord-est) est touchée.

Environ 150 avions japonais attaquent la ville.

19 février 1940                  Naissance – Saparmourat Niazov, président du Turkménistan

Le président du Turkménistan, Saparmourat Niazov, dirigeait son pays d’une main de fer depuis plus de deux décennies.

Considéré comme étant l’un des dictateurs les plus autoritaires du monde (il cumulait les postes de chef d’État, chef du gouvernement, commandant suprême de l’armée et président du Parti démocratique, le seul autorisé), il avait également l’habitude d’imposer à son pays ses excentricités personnelles : il avait fait renommer le mois de janvier en son honneur, il faisait réciter ses réflexions poético-philosophiques dans les écoles et sa statue en or tournait en suivant le Soleil.

19 février 1940                  Naissance – William ‘Smokey’ Robinson

William «Smokey» Robinson, Jr., né à Detroit dans le Michigan, est un chanteur et compositeur américain de musique rhythm and blues et soul. Leader du groupe The Miracles, il est l’un des principaux artistes du label Motown.

Smokey Robinson est également compositeur ou producteur pour d’autres groupes du label, comme Mary Wells, The Temptations, The Marvelettes, The Four Tops et Marvin Gaye. Dès 1961, Berry Gordy fait de lui le vice-président de Motown.

19 février 1938                  Naissance – Dutch Mason

Dutch Mason est un chanteur, guitariste et pianiste né à Lunenburg en Nouvelle-Écosse.

Élevé à Kentville, N.-É., il joue de divers instruments pendant sa jeunesse, notamment de la batterie dans un groupe de jazz. Les premiers orchestres qu’il met sur pied sont de style rock ‘n’ roll ou rockabilly et se produisent dans toute la Nouvelle-Écosse au milieu des années 50. Devenu entre-temps chanteur, pianiste et guitariste, Mason se familiarise avec le blues grâce aux enregistrements de B.B. King, qui exerce toujours une grande influence sur lui.

Il fait d’innombrables tournées au Canada avec le Dutch Mason Trio. Il s’attire ainsi un public qui adore le blues et on lui donne le surnom de « premier ministre du blues ».

19 février 1937                  Fondation de la Fédération catholique des institutrices rurales

En 1906, Laure Gaudreault débutait sa carrière d’institutrice aux Éboulements avec un salaire annuel de 106 $. En 1936, le refus du gouvernement québécois d’accorder les augmentations de salaire promises aux institutrices provoque un mouvement de contestation généralisé auquel participe Laure Gaudreault . C’est à ce moment qu’elle fonde la Fédération catholique des institutrices rurales, mouvement syndical qui aura des répercussions sur l’ensemble de la profession enseignante. En février 1939, la Commission scolaire de Jonquière reconnaîtra l’Association catholique des institutrices rurales et signera, en 1940, la première convention collective dans le domaine de l’enseignement au Québec. Le salaire minimum annuel prévu pour l’année 1940-1941 est fixé à 400 $ pour une institutrice.

19 février 1934                  Naissance – Pierre Barouh

Pierre Barouh est un auteur-compositeur-interprète, acteur et producteur français né à Paris.

Il est célèbre pour son importante participation sur le film Un homme et une femme (acteur et auteur-interprète de la chanson du film), ainsi que pour sa maison de production Saravah qui fera découvrir, entre autres, Jacques Higelin, Brigitte Fontaine ainsi que la bossa nova en France.

Il est l’auteur notamment du texte des chansons Un homme et une femme et La bicyclette. Il est décédé à Paris, a indiqué son épouse, Atsuko Ushioda. Pierre Barouh, hospitalisé depuis cinq jours, « est décédé à la suite d’un infarctus », a-t-elle ajouté.

19 février 1924                  Naissance – Lee Marvin, acteur américain

Il fit ses débuts avec le film ‘You’re in the Navy Now’ en 1951

Récipiendaire d’un Oscar ‘Meilleur acteur’ pour ‘Cat Balou’ en 1965.

19 février 1917                  Naissance – Carson McCullers, romancière américaine

Après des études à l’Université Columbia, puis à l’Université de New York, elle publie, en 1936, une nouvelle intitulée Wunderkind et commence à travailler sur son premier roman Le cœur est un chasseur solitaire, initialement intitulé Le Muet.

En 1937, elle épouse Reeves McCullers et s’installe à Charlotte, Caroline du Nord, où elle achève Le Muet, publié sous le titre Le cœur est un chasseur solitaire en 1940 : elle a alors 23 ans. L’année suivante, en 1941, paraît un deuxième roman, Reflets dans un œil d’or, qu’elle dédie à Annemarie Schwarzenbach, dont elle est tombée follement amoureuse. En 1946, elle publie son troisième roman, Frankie Addams (The Member of the Wedding), rencontre Tennessee Williams et part voyager en Europe avec son mari. À la suite de problèmes de santé, elle tente de se suicider en 1947 et est hospitalisée à New York. En 1952, elle s’installe en France avec son mari, dans l’Oise, à Bachivillers. L’année suivante, après le suicide de son mari, elle rentre aux États-Unis. Son quatrième et dernier roman, L’Horloge sans aiguilles, est publié en 1961.

Elle meurt des suites d’une hémorragie cérébrale en septembre 1967.

19 février  1915                 Ouverture du front des Dardanelles en Turquie

Les forts des Dardanelles sont bombardés par les flottes française et britannique. Il s’agit de forcer le détroit des Dardanelles et le Bosphore pour créer un autre front au sud-est de l’Allemagne. Ce fut fait mais très chèrement payé en vies humaines.

19 février 1912                  Naissance – Dorothy Janis

Dorothy Janis, née Dorothy Penelope Jones à Dallas et morte à Paradise Valley, est une actrice américaine du cinéma muet.

Elle est repérée, en raison de sa beauté, alors qu’elle visite un cousin dans les studios de la Fox en 1927. Elle épouse Wayne King le 21 mars 1932, avec qui elle reste mariée jusqu’à sa mort le 16 juillet 1985. Elle vit à Paradise Valley (Arizona) à partir de 1959 jusqu’à sa mort. Elle est enterrée au All Saints Episcopal Church Cemetery à Phoenix, Arizona.

19 février 1906                  William Kellogg fonde la Battle Creek Toasted Cornflake Company

À l’origine, à partir de 1894, le Dr John Harvey Kellogg, le frère de William, élabore des variétés de céréales pour faire profiter d’une saine alimentation les patients du sanatorium de Battle Creek (Michigan, USA). D’abord, à partir des grains de blé, John Harvey Kellogg invente le Granose Flake.

William trouve la combinaison idéale d’ingrédients des célèbres Corn Flakes à partir des grains de maïs et crée en 1906 la Battle Creek Toasted Corn Flake Company (baptisée la Kellogg Company en 1922) afin de commercialiser les célèbres Corn Flakes signés W.K. Kellogg.

19 février 1897                  Fondation de la Fédération des instituts féminins

La vie bourgeoise et confortable de Hoodless bascule lorsque son nouveau-né meurt, en 1889, après avoir bu du lait impropre à la consommation. Elle se dédie par la suite à la cause des femmes, désirant pour elles une meilleure préparation à la maternité et à la gestion domestique. Elle fait campagne pour instaurer l’enseignement ménager (économie domestique) dans les écoles et présente des recommandations au ministère de l’Éducation provincial à ce sujet. En 1897, elle fonde le premier Institut féminin (Stoney Creek, Ontario).

Convaincue que l’économie domestique doit être enseignée dans les écoles, Adelaïde Hunter Hoodless fonda en 1897 le premier institut féminin ; en quelques années le mouvement s’étendit à tout le Canada et ailleurs dans le monde.

19 février 1860                  Naufrage du vapeur «Hungarian» au large du cap Sable

Le gros paquebot Hungarian fait naufrage sur l’île de Sable en Nouvelle-Écosse. Tous les passagers et l’équipage périssent: 205 morts.

19 février 1843                  Naissance – Adelina Patti, chanteuse d’opéra

Adelina Patti, surnommée La Patti, et est une chanteuse d’opéra (soprano colorature) italienne. Elle débuta dès l’âge de neuf ans (septembre 1852). Elle voyagea aux États-Unis et y donna plus de 300 concerts. À 16 ans, elle débuta à New York dans un opéra de Bellini puis vint à Londres où elle triompha dans La sonnambula. Ses débuts en 1862 à Paris dans la même œuvre la firent adopter immédiatement du public. Elle interprétait à merveille les grands rôles de l’opéra italien. Sa voix de soprano aigüe montait avec facilité jusqu’au contre-fa et vocalisait avec une agilité de rossignol. Elle est morte au château de Craig-y-Nos, Pays de Galles.

19 février 1797                  Signature du traité de Tolentino

Le traité de Tolentino ou paix de Tolentino est un traité de paix, signé le 19 février 1797 à Tolentino, en Italie, entre la première République française et les États pontificaux.

La confiscation des trésors artistique du Vatican s’institutionnalise. Les États Pontificaux doivent donner une centaine de tableaux et œuvres d’arts. D’autre part, les commissaires français disposaient du droit de se rendre dans les édifices publics ou religieux ainsi que chez les particuliers pour se servir dans les collections artistiques. Ces œuvres étaient destinées au musée du Louvre à Paris. Cette dernière partie du traité s’étend à l’ensemble de la péninsule en 1798.

19 février 1743  Naissance – Luigi Boccherini, violoncelliste et compositeur italien

Luigi Boccherini est un violoncelliste et compositeur italien né à Lucques, près de Pise en Toscane.

Très précocement, Luigi montre beaucoup d’intérêt pour la musique et particulièrement pour le violoncelle. Son père lui donne ses premières leçons, mais étonné par les aptitudes de l’enfant, il le confie au maître de chapelle de la cathédrale San Martino de Lucques, l’abbé Domenico Vanussi. Il donne son premier concert à l’âge de 13 ans, ce qui lui vaut de recevoir une bourse d’études. Il est mort à Madrid.

19 février 1473                  Naissance – Nicolas Copernic

Nicolas Copernic a été docteur en droit, chanoine, économiste, mathématicien et astronome. Au début du 16e siècle, il a élaboré sa célèbre théorie des révolutions et des corps célestes. À cette époque, on croyait que la Terre était le centre de l’univers et que les autres planètes tournaient autour d’elle. La théorie de Copernic affirme que la Terre tourne sur elle-même et, comme les autres planètes, tourne autour du Soleil. Cela fait du Soleil le centre de l’univers. Mais Copernic a craint de se faire réprimander par l’Église et a attendu la fin de sa vie, à 70 ans, pour publier sa théorie. Il a fait paraître l’ouvrage quelques jours avant sa mort. Ses travaux sont à l’origine de la révolution scientifique du 17e siècle, poursuivie par Kepler et Galilée.

Recherches: Nadeige CAJUSTE et Stéphanie RIGAUD

Sources: 366jours.free.fr / sudouest.fr / lessignets.fr / fr.news.yahoo.com / alterpresse.org / haiti-reference.com/haitilibre.com/isere-annuaire.com / http://fr.wikipedia.org / http://www.haiticulture.ch / http://www.ephemeride.com / http://www.magicmaman.com/prenom/,adelphe,2006200,10968.asp /

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *