Le ministre Heidi Fortuné recadre Me Ocnam Clamé Daméus

Source Jodel Alcidor | Le National

Le commissaire du gouvernement près du tribunal de Première instance du parquet de Port-au-Prince, Me Ocnam Clamé Daméus, a reçu, de la part du ministre de la Justice, une lettre de blâme cette semaine. Dans cette correspondance, datée du 25 janvier 2018, le garde des Sceaux a fait état de certaines mesures prises au niveau de la juridiction dudit commissaire dans le cadre de la grâce présidentielle.

La question de détention préventive prolongée est revenue à la mode cette semaine après la lettre de blâme, accessible sur tous les réseaux sociaux, du ministre de la Justice au commissaire Daméus. Cette lettre de blâme fait suite à la libération non convenue par l’Éxécutif des prisonniers dans le cadre de la mesure de clémence envisagée en faveur de certains détenus. Une action qui, selon le ministre de la Justice, vise à mettre en échec l’une des principales priorités du gouvernement en matière pénale.

« Le ministre, dans sa mission de veiller à la stricte application de la politique pénale de l’équipe gouvernementale et à la distribution d’une saine et impartiale justice croit opportun de donner une alerte en sanctionnant dûment le comportement préjudiciable et pour le moins blâmable du chef du parquet de Port-au-Prince » lit-on, dans la lettre.

Par cette correspondance, Me Heidi Fortuné a tenu a précisé que ce n’est pas sans peine de constater que, pour la majorité des détenus libérés par le commissaire du gouvernement, il s’agit de personnes qui avaient déjà fini de purger leur peine et que par la faute de l’administration du parquet que préside Me Ocnam Clamé Dameus, étaient gardées encore en prison, soulignant, en outre, que cette situation révoltante tend à entraver l’une des priorités du gouvernement qui est de réduire au plus bas, ce jusqu’à son éradication, le taux de la détention préventive prolongée.

Rappelons que la décision de libérer un nombre de détenus a été prise par le président de la République et des instructions ont été données par le gouvernement, à la fin de l’année dernière, aux chefs de différents parquets de la République, pour accélérer la lutte contre la détention préventive prolongée. Pas moins de deux cent vingt-trois prisonniers avaient trouvé………………………lire la suite sur lenational.org

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