Haïti – Politique: La FBH souligne les dangers de l’appel à candidature au parlement haïtien

Source HL/ HaïtiLibre

La Fédération des barreaux d’Haïti (FBH) prend acte de l’accord politique, en date 6 février 2016, entre les deux branches du Parlement et l’Exécutifhttp://www.haitilibre.com/article-16533-haiti-politique-les-details-de-l-accord-de-a-a-z.html afin d’éviter un vide institutionnel, mais note par ailleurs que, contrairement à l’article 59 de la Constitution, le pouvoir judiciaire n’est pas impliqué, en tant que l’un des trois pouvoirs dépositaires de la souveraineté nationale.

La FBH convie à rectifier cette approche pour prévenir une aggravation de la crise politique, soulignant que toute tentative de confiscation de la souveraineté nationale par l’un des pouvoirs de l’État et l’absence de consensus avec les acteurs parties prenantes de la crise ne peuvent en rien favoriser une solution durable susceptible de stabilité et de sérénité.

Dans un autre ordre d’idées, la FBH attire l’attention sur les dangers de l’appel à candidature de la Commission bicamérale Spéciale du Parlement pour le poste de Président provisoire de la Républiquehttp://www.haitilibre.com/article-16565-haiti-flash-appel-a-candidature-pour-le-poste-de-president-de-la-republique-ai.html en ce qu’il comporte au moins 5 violations :

1- Violation du délai :
L’accord du 6 février 2016 prévoit un délai de 5 jours calendaires pour le dépôt de candidature alors que le document d’appel à candidature, rendu public dans la soirée du 9 février 2016, réduit le délai à environ 48 heures, y compris le mercredi 10 février 2016 décrété jour férié et devant expirer le vendredi 12 février 2016 à 11h a.m. ;

2- Violation du principe de l’inclusivité du processus :
Les conditions énoncées écartent de potentiels candidats qui ne disposeront pas du temps nécessaire pour réunir les documents exigés ;

3- Violation du principe de la liberté d’association :
En formulant que tout candidature doit être endossée par un parti ou un regroupement politique ayant au moins un élu au Parlement, la liberté d’association se transforme lire la suite sur haitilbre.com

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *