Des écoles ferment leurs portes en support à la marche du 29 mars contre l’insécurité

Quoique en pleine période d’examens du deuxième trimestre, de nombreux établissements scolaires ont fermé leurs portes et appellent les parents à garder leurs enfants à la maison, ce mardi 29 mars 2022, en signe de protestation contre le climat délétère qui prévaut et pour adhérer au motif de la marche pacifique annoncée par plusieurs organisations de la vie nationale, dans le but de protester contre l’insécurité généralisée qui gangrène le pays, constate Haiti Press Network.


« Protester contre l’insécurité généralisée, cela est juste et nous concerne tous. La Direction de l’école adhère à ce motif. De ce fait, elle vous fait parvenir ce mot pour vous annoncer que l’école fermera ses portes pour la journée du mardi 29 mars », peut-on lire dans une note envoyée aux parents par une école de la capitale.

La manifestation prévue pour aujourd’hui afin de dire oui à la vie et visant à forcer le gouvernement à faire ce qu’il faut pour combattre l’insécurité qui ne cesse d’accabler tout un chacun dans le pays, notamment dans la région métropolitaine de Port-au-Prince encerclée par des groupes de gangs armés qui kidnappent et tuent depuis quelque temps, semble bénéficier de l’appui de toute la population.

Ayant ras-le-bol du climat de l’insécurité qui provoque une situation intenable au sein de toutes les familles haïtiennes, le Collectif du 4 décembre, rejoint par plusieurs autres organismes de la société, dont des structures politiques comme UNIR par exemple, coordonnée par l’ancien candidat à la présidence, le journaliste et écrivain, Clarens Renois, avait annoncé l’organisation de cette marche pour dire non surtout aux actes d’enlèvement répétés au quotidien.

Suivant les dires de la rue, cette marche d’intérêt collectif, risque d’attirer la grande foule dans les rues de Port-au-Prince, ce 29 mars qui marque également le 35e anniversaire de la Constitution de 1987.

Par ailleurs, nous avons appris par un tweet que le Premier ministre Ariel Henry a présidé hier, un CSPN (Conseil supérieur de la police nationale) élargi, auquel ont participé les initiateurs de la pétition du 26 mars, autour de la problématique de l’insécurité.

Il a été décidé, informe-t-on, lors de ce CSPN spécial, de créer un lieu de rencontre régulière entre les représentants de la société civile et les autorités gouvernementales afin de partager les données et des informations relatives au rétablissement de la sécurité sur tout le territoire.

 

 

 

Source: HPN

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