l’arrêt de travail des juges entre dans sa 3e semaine
La grève des différentes associations de magistrats ANAMAH, APM et RENAMAH se poursuit au niveau des cours et tribunaux dans les 18 juridictions du pays pour forcer le président Jovenel à respecter la constitution.
Salles d’audiences vides, quelques rares juges remarqués dans les locaux du palais de justice, ce lundi, le mouvement de grève des différentes associations de magistrats continuait de paralyser les activités au palais de justice de la capitale. La grève est entrée dans sa 3e semaine, et rien ne laisse pour le moment présager qu’un terme y sera mis sous peu.
Le constat n’est pas différent au parquet. Près d’une dizaine de substituts commissaire du gouvernement, le chef du parquet, certains employés étaient présents, mais il n’y a eu aucun siège. Les avocats interrogés se montrent plutôt solidaires des juges. Ils pressent les autorités concernées à agir vite afin de trouver une issue à ce problème qui risque de pénaliser les justiciables.
« Les associations de magistrats exigent le retrait des arrêtés pris par le président Jovenel Moïse envoyant à la retraite 3 juges de la cour de cassation Yvikel DABREZIL, Wendelle COQ THELOT et Joseph Mécène JEAN LOUIS, et leur remplacement par 3 autres Magistrats au mépris des dispositions constitutionnelles et légales », a expliqué Jean Wilner Morin, président de l’ANAMAH. « C’est inacceptable », ajoute le magistrat.
Les responsables de l’ANAMAH, de l’APM et du RENAMAH, se réjouissent du fait que le mouvement soit observé dans toutes les juridictions. Ces associations promettent, toutefois, d’assurer un service minimum aux justiciables particulièrement pour les cas d’urgence.
Source: HPn
