Ouverture de la 50e Forum économique mondial à Davos en Suisse
La 50e édition du célèbre Forum économique de Davos s’est ouverte hier mardi 21 janvier dans les Alpes suisses. On parle de 3,000 participants, issus de 117 pays différents, réunis pour débattre notamment sur des enjeux écologiques ou des problèmes climatiques qui ne restent pas sans des conséquences sur la croissance mondiale et sur l’augmentation de la pauvreté dans certains pays.
En effet, selon un rapport dévoilé le lundi 20 janvier par le WEF (World Economic Forum) et le cabinet PwC, plus de la moitié de l’économie mondiale dépend de la nature et des écosystèmes.
Le président américain Donald Trump, 73 ans, et la jeune militante écologiste suédoise de 17 ans, Greta Thunberg, aux visions diamétralement opposées sur les changements climatiques, se retrouvent actuellement dans la station suisse. Ils ont été ce mardi les vedettes du Forum, avec la jeune Greta Thunberg qui demande l’abandon de l’économie Carbone et qui lance des défis au monde entier, face à un Donald Trump, dont mais sa priorité n’est pas le climat. Selon certains observateurs, s’il vient à ce Forum à Davos c’est dans un seul but : faire du business, autrement dit attirer les investissements aux Etats-Unis.
Ces réflexions et discussions mondiales sur les problèmes de l’environnement sont très importantes, car les changements climatiques demeurent l’un des plus grands défis pour l’économie mondiale et les pays en développement.
De plus, il faut dire que les catastrophes naturelles (ouragans, inondations et incendies de forêt) ont coûté environ 150 milliards de dollars américains en 2019, contre 185 milliards en 2018, selon un dernier rapport rendu public par une grande société mondiale de réassurance, Munich Re. Selon les experts de l’institution, les pertes pour les entreprises et l’économie continueront à augmenter à cause d’une longue décennie de prévisions de catastrophes naturelles en lien avec le changement climatique.
Riphard Serent, MPA
Economiste
