Valéry Numa décore d’anciens enseignants de carrière à Camp-Perrin

Source Valéry Daudier | Le Nouvelliste

Le journaliste Valéry Numa a décoré, le samedi 17 mars, une dizaine d’anciens enseignants chez les Frères de l’instruction chrétienne (FIC) à Camp-Perrin (dans le Sud), qui ont formé plusieurs générations de la commune avant de prendre leur retraite dans la plus grande indifférence.

Ils sont tous d’anciens enseignants à l’école St-Joseph de Camp-Perrin, institution de niveau primaire des Frères de l’instruction chrétienne (FIC). Ces personnalités ont consacré une grande partie de leur vie à la formation des enfants de la commune. Leur rigueur et leur sérieux ont fait de cette école l’une des meilleures du département, voire du pays, dans sa catégorie. La plus grande fierté pour tout garçonnet de la commune était de se faire inscrire « Kay Frè » (chez les Frères). Comme s’inscrire « Kay Mè » (chez les Sœurs), située à quelques mètres, pour les fillettes. Ancien de « Kay Frè », le journaliste et entrepreneur Valéry Numa a décidé cette année de rendre hommage à ses premiers formateurs.

Après le préscolaire, le professeur Augustin Théodore vous attendait à la première année fondamentale B. D’une rare gentillesse, cet enseignant est en grande partie responsable de la solide base académique des élèves. On apprenait vraiment à lire à travers « Je lis et je parle » avec « professeur Augustin » comme on l’appelait affectueusement. Il a pris sa retraite après 34 ans de carrière. Pour accéder à la première année, il fallait réussir le préscolaire avec Pierre Dutemps Jean-Louis ou le professeur Marco. Pour ses 31 ans de carrière, le professeur Jean-Louis a été lui aussi honoré.

Il était tailleur. On le voyait régulièrement, centimètre autour du cou, s’installer derrière sa machine à coudre pendant le week-end. Le professeur Daniel Remarais, 29 ans de carrière, était titualaire de la deuxième année fondamentale A. Certains croisaient parfois les doigts pour éviter la route de ce dernier, réputé sévère. Idem pour le professeur « Pikan », Occide Marius, de son vrai nom. Celui-ci était titulaire de quatrième fondamentale. Professeur Pikan s’est retiré après 26 ans de carrière.

A l’instar de son époux Augustin Théodore, Missly Edmond Théodore (28 ans de carrière) était d’une rare politesse. Avec Marie-Lourdes, elles étaient les deux seules femmes à enseigner chez les Frères pendant plusieurs années. Hormis la carrière hors norme de Marie Gabrielle C. Perrin qui a consacré plus d’un demi-siècle à l’enseignement (55 ans de carrière). A Camp-Perrin, tout le monde la connaît sous ce nom : « Madan Sténio ». Son mari défunt Sténio Perrin a été lui également honoré……………………..………..lire la suite sur lenouvelliste.com

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