Le chargé d’affaires américain convoqué et reçu au ministère des Affaires étrangères
Source Robenson Geffrard | Le Nouvelliste
En réaction aux propos insultants du président américain qualifiant Haïti de « pays de merde », le ministre haïtien des Affaires étrangères a convoqué le vendredi 12 janvier le chargé d’affaires américain à Port-au-Prince. Antonio Rodrigue s’est entretenu avec la diplomate Robin Diallo sur les déclarations de Donald Trump. L’attachée de presse de l’ambassade américaine à Port-au-Prince confirme au Nouvelliste que la diplomate Robin Diallo a été convoquée et a été reçue vendredi par le ministre des Affaires étrangères. « La chargée d’affaires a rencontré le ministre des Affaires étrangères hier (NDLR : vendredi 12 janvier). Nous remercions le ministre pour une discussion honnête et réitérons notre engagement envers un partenariat solide entre le peuple d’Haïti et les Etats-Unis », a écrit Jane Clark dans un message via SMS envoyé au Nouvelliste en réponse à une question du journal. Le Nouvelliste tente en vain depuis les déclarations de Donald Trump d’entrer en contact avec le chancelier haïtien, Antonio Rodrigue qui, généralement répond aux appels et messages téléphoniques du journal. Plus de 48 heures après les déclarations, pour le moins insultantes, du président Donald Trump à l’ endroit d’Haïti, ni le président Jovenel Moïse ni aucune autre autorité haïtienne n’a réagi publiquement sur le dossier sinon un communiqué non signé dans lequel le gouvernement se dit « profondément indigné et choqué par la teneur des propos, non démentis officiellement, attribués par les organes de presse américains au président des États-Unis d’Amérique qui se serait référé à certains peuples, dont les Haïtiens, en des termes, pour le moins, irrespectueux et insultants. » Selon les propos du président américain rapporté par Washington Post, Haïti est « un trou de merde », pays dont on devrait limiter l’arrivée de ses ressortissants aux Etats-Unis. Même si le président Donald Trump dément sur Twitter avoir utilisé l’expression « pays de merde » pour qualifier Haïti, le Salvador et certains pays africains, c’est le monde entier qui condamne l’attitude du président américain. « J’ai employé des mots rudes mais pas celui-là », a écrit Donald Trump. Cependant, Dick Durbin, un sénateur présent au moment de la déclaration de Trump, confirme les propos dégradants de ce dernier. « Alors que le sénateur Graham faisait sa présentation,………………………....lire la suite sur lenouvelliste.com