Haïti – USA: Un haïtiano-américain condamné à mort en Floride
Source SL/ HaïtiLibre
Vendredi en Floride, l’haïtiano-américain Mesac Damas (41 ans), a été condamné à mort par la juge du comté de Collier Christine Greider, pour avoir tué en septembre 2009 sa femme et ses 5 enfants. Il a été condamné après avoir plaidé coupable aux 6 chefs d’accusation de meurtre au premier degré, renoncé à son droit à un jury et également renoncé à son droit de voir ses avocats présenter des preuves atténuantes en sa faveur. La juge Greider a déclaré à la cour « Parce que la mort est une punition unique dans sa finalité, son application est réservée uniquement aux cas où seules les circonstances les plus aggravantes et les moins atténuantes existent ». Notez que l’affaire Mesac Damas traînait depuis près de 8 ans, marqué par de nombreux recours de ses avocats pour lui éviter la peine capitale.
« J’aime mon peuple, ma femme et mes enfants. Mais cette chose est arrivée […] J’aurais aimé avoir une réponse à cette question, mais je ne le sais pas » a déclaré Damas au tribunal « […] je vais juste dire désolé au monde entier ».
Rappelons qu’en septembre 2009 Damas avait sauvagement tué à North Naples, dans la demeure familiale, sa femme, Guerline Dieu Damas, 32 ans, et ses 5 enfants : Michzach, 9 ans, Marven, 6 ans, Maven, 5 ans, Megan, 3 ans et Morgan 11 mois, en leur tranchant la gorge. À l’époque, Kevin Rambosk le shérif du comté de Collier avait qualifié cette tuerie d’« événement le plus horrible et le plus violent de l’histoire du comté ».
Après le meurtre Mesac Damas s’était enfuit en Haïti où il a été arrêté 3 jours plus tard par la Police National d’Haïti (PNH) puis extradé et remis entre les mains de la justice américaine. Damas a dit à l’époque qu’il ne s’était pas enfuit mais qu’il était allé à Haïti dire au revoir à sa famille et qu’il avait ensuite l’intention de se rendre à la justice.
Après reconnu avoir tué sa famille à un journaliste de « Naples News » à son retour aux États-Unis, Il a dit qu’il voulait ………………………..lire la suite sur haitilibre.com