Pétion-Ville / Fête Patronale: Ça chauffe pour Saint-Pierre
Source Alix Laroche / alix.l@hpnhaiti.com | hpnhaiti.com
En attendant le jeudi 29 juin, date marquant la fête patronale de la paroisse Saint-Pierre, Pétion-Ville commence déjà à fêter son saint-patron. La zone au milieu de laquelle se trouve la place Saint-Pierre est ébullition. La musique est au rendez-vous chaque soir. Une ambiance de tonnerre règne à la rue Grégoire. Des centaines de jeunes et d’adultes en quête de loisir et de détente se donnent à cœur joie depuis le week-end écoulé, constate Haiti Press Network.
Catholiques ou pas, pèlerins ou non, ils viennent de partout pour fêter le saint-patron de la commune de Pétion-Ville. Certains se réclamant même amis de Saint-Pierre, s’agenouillent à l’entrée de l’église ; tête orientée vers le ciel et bras ouverts dans une position verticale, ils implorent le Bon Dieu dans une alternance de prière et de gémissements.
Plus loin, jusqu’en face de la paroisse, à proximité du lycée national de Pétion-Ville où s’érige le stand de la Mairie pour la performance des groupes invités, d’autres personnes s’enivrent dans une ambiance à couper le souffle. Un climat de plaisir un peu cocasse créé par des musiciens et des DJ qui mettent de l’animation dans l’atmosphère où se prolifère, comme d’habitude, tout un commerce.
Patineurs, artisans, plasticiens, exposants d’œuvres artistiques, marchands de fritures, de boissons et autres, tout y est pour faire la fête. Mais le dilemme économique précaire auquel fait face plus d’un, semble réduire un peu à la dimension festive, à en croire des marchandes qui se plaignent de mauvaise vente.
« Il me semble que les gens ne viennent que pour se déhancher. Rares sont ceux qui s’approchent devant ma table pour s’acheter un plat de fritures. La situation n’est pas différente pour mes voisines. Les jeunes préfèrent griser de l’alcool », nous dit Tamara Malebranche qui avoue avoir commencé à participer à cette fête depuis 2013.
De jeunes garçons prennent place dans des endroits stratégiques avec un train-train de jeux traditionnels. On pouvait remarquer les jeux de cartes, de bakara, de roulette, bref, une activité qui laisse comprendre à première vue qu’on a affaire à une fête champêtre. Ceux qui croient au hasard s’emballent. Là, les nerfs sont à fleur de peau. Les mauvais perdants s’énervent et s’apprêtent……………………….….lire la suite sur hpnhaiti.com