Jacques Sauveur Jean, chantre du vrai bonheur

Source Chancy Victorin | Le Nouvelliste

UNE Pour présenter « Le vrai bonheur », son tout nouvel album, Jacques Sauveur Jean donne rendez-vous aux mélomanes ce dimanche à compter de 7h pm au Backyard. En attendant cet évènement, nous pouvons garantir, après écoute, que le CD fera le bonheur de celles et de ceux qui affectionnent les chansons sentimentales, le konpa à danser à deux et a fortiori les textes avec un certain engagement. 

Déjà, la pochette témoigne d’une volonté d’attirer l’attention. Le sénateur du Nord-Est, dans une expression de joie, pose sur fond d’une succession d’arcades. « Le vrai bonheur », le titre de l’album, est gravé en lettres d’or tout en se conjuguant à un rayon de lumière. On est loin du maigrichon des années 80 qui chantait « la différence est là » avec des tenues grotesques et rimant chacun des propos. Le titre, explique l’artiste qui est l’auteur des 10 chansons composant l’album, c’est pour démentir les pessimistes qui n’y croient pas. Le deuxième texte, qui porte le même titre que l’album, parle justement du nuage sur lequel on vogue tout au début d’une histoire d’amour. « Adieu la solitude, Bye Bye mélancolie » est une ritournelle qui traverse le morceau. Le listing s’ouvre avec « Formidable ».

Un clin d’œil au tube du même nom de Stromae. C’est du Konpa agréable à danser à deux. Dans la troisième composition, il est question d’un jeune homme qui propose le mariage à son amante à qui il a volé ses 17 ans pour réparer ses relations avec ses beaux-parents. M pral pale, la piste 4, rappelle un tantinet « Vakans » de Digital. Elle est très entraînante. Le hic, c’est qu’elle accompagne des paroles de révolte, un ramassis de propos pas assez cohérents. La chanson qui suit, Déception Facebook, évoque ce moment fatidique où la virtualité d’une relation sur ce réseau social cède la place à la réalité. Quand l’homme passe aux aveux, confessant à son interlocutrice sa vie rangée d’homme marié, ça fait mal. Van Libète revient sur la crise qui a frappé le Nord-Est, le fief du sénateur, récemment.

Il s’agit de ce problème d’électricité qui a mis à couteaux tirés plusieurs communes de ce département. Des évènements qui ont fait tâche d’huile dans la presse. You and I diagnostique la déchirure ressentie à l’issue d’une relation qu’on a cru viable. C’est nostalgique comme n’importe quel bon Adèle ou Hèlène Ségara. Kouman Nou Ye parle de la situation après Matthew. Ce qu’il y a de remarquable dans cette chanson, c’est la percussion qui n’est pas sans rappeler…………………....lire la suite sur lenouvelliste.com

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